Congre`s SFPC
doivent eˆtre sensibilise´s aux conse´quences potentiellement graves pour les patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.162 PO71
Optimisation de la prise en charge me´dicamenteuse en unite´ de surveillance continue A. Michel, C. Cahard, M. Bemer, B. Gustin Centre hospitalier re´gional de Metz-Thionville, hoˆpital Bel Air, France
Le concept de « surveillance continue » est re´cent, il apparaıˆt comme un moyen d’optimisation de la prise en charge des patients souffrant de pathologies aigue ¨s. Cependant, le manque de recul et d’e´valuation des unite´s de surveillance continue (USC) nous invite a` nous interroger sur les spe´cificite´s de tels services ainsi que sur les besoins des patients admis. L’objectif de cette e´tude est d’optimiser l’usage des me´dicaments dans une USC d’un centre hospitalier graˆce a` une cartographie des risques inhe´rents au circuit du me´dicament et a` une analyse du profil des patients pris en charge. Le but est d’identifier les besoins des patients et les axes ne´cessitant une ame´lioration pour se´curiser leur prise en charge me´dicamenteuse. Pour cela, nous avons e´tudie´ les consommations me´dicamenteuses et les dossiers me´dicaux des patients admis en USC en 2012. L’e´valuation de la prise en charge me´dicamenteuse s’est faite, quant a` elle, graˆce a` une me´thode de gestion des risques a priori. Ce travail de´bouche sur l’e´laboration d’un plan d’actions et la mise en conformite´ de certains crite`res juge´s prioritaires. Durant l’anne´e 2012, 425 se´jours ont eu lieu en USC. Avec un score de gravite´ moyen de 28 (versus 45 en re´animation) et un taux de de´ce`s de 1,2 % (versus 24 % en re´animation), il s’agit de patients souffrant de pathologies « trop le´ge`res » pour la re´animation, mais « trop lourdes » pour un service de soins classique. Ces patients sont fragiles et ne´cessitent une surveillance e´troite, leur e´tat clinique e´volue rapidement vers une ame´lioration puis mutation en secteur standard (49 % vers services de chirurgie, 46 % vers services de me´decine) ou une de´gradation puis mutation en re´animation (5 %), ce qui explique la dure´e de se´jour moyenne courte de 2,7 jours. Les besoins the´rapeutiques de ces patients diffe`rent clairement de ceux de la re´animation (budget me´dicament par se´jour en USC : 200 euros versus 1200 euros en re´animation) et ne´cessitent ainsi d’eˆtre re´e´value´s et adapte´s. L’e´valuation de la prise en charge me´dicamenteuse re´ve`le 36 % de risque global inhe´rent au circuit du me´dicament. Des risques prioritaires ont e´te´ identifie´s et des mesures correctives ont permis de les re´duire. Elles concernent notamment une re´vision du stockage des me´dicaments, la prise en charge des me´dicaments a` risques au sein de l’unite´, la prise en charge des me´dicaments e´crasables et l’e´laboration de protocoles me´dicamenteux the´rapeutiques infirmiers.
L’inte´gration de la pharmacie clinique a` cette de´marche qualite´ a permis de connaıˆtre et comprendre les besoins des patients admis en USC et de maıˆtriser les strate´gies the´rapeutiques en mettant en place des recommandations en concertation pluridisciplinaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.163 PO72
Efficacite´ et tole´rance du crizotinib (xalkoriW) dans le cancer bronchique non a` petites cellules (CBNPC) C. Giraulta, S. Mosnier-Thoumasa, R. Veillonb, M. Bonnina, D. Breilha,c a Pharmacie a` usage inte´rieur, hoˆpital Haut-Le´veˆque, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France b Service de pneumologie, hoˆpital Haut- Le´veˆque, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France c Laboratoire de pharmacocine´tique et de pharmacie clinique, groupe PK/PD Inserm U1034, universite´ Bordeaux Se´galen, Bordeaux, France
Objectif de l’e´tude.– Le cancer bronchopulmonaire est la premie`re cause de mortalite´ par cancer en France. Dans 80 % des cas, il s’agit d’un cancer bronchique non a` petites cellules (CBNPC). Environ 5 % des patients atteints de CBNPC pre´sentent une translocation ALK (ge`ne anaplastic lymphoma kinase). Le crizotinib, nouvelle mole´cule parmi les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK), a re´cemment obtenu l’AMM dans le traitement en deuxie`me ligne du CBNPC ALK+ au stade avance´. L’objectif de cette e´tude est d’analyser l’efficacite´ et la tole´rance du crizotinib au sein de notre e´tablissement. Me´thode.– E´tude re´trospective re´alise´e a` partir des prescriptions sous autorisation temporaire d’utilisation (ATU) puis sous autorisation de mise sur le marche´ (AMM) dans le service de pneumologie entre janvier 2012 et novembre 2013. L’efficacite´ a e´te´ e´value´e graˆce au pourcentage de re´ponse objective (obtenu par analyse des TEP-SCAN), selon les crite`res d’e´valuation de la re´ponse the´rapeutique dans les tumeurs solides (crite`res RECIST : re´ponse comple`te ; re´ponse partielle ; maladie stable ; progression de la maladie). L’analyse des effets inde´sirables rapporte´s a permis d’e´valuer la tole´rance de ce traitement. Re´sultats.– Six patients d’aˆge moyen 54,8 ans ont e´te´ inclus. Quatre-vingt-trois pour cent e´taient des femmes, 17 % des hommes. Cinq ont rec¸u du crizotinib en deuxie`me ligne apre`s un traitement par carboplatine-paclitaxel ou carboplatinepemetrexed, et un l’a rec¸u en 3e ligne apre`s carboplatinepaclitaxel puis pemetrexed seul. Deux cas de progression (augmentation de 20 % du diame`tre le plus e´leve´ des le´sions), deux cas de stabilite´ et deux cas de re´ponse partielle (re´duction de 30 % du diame`tre le plus e´leve´ des le´sions) ont e´te´ re´pertorie´s. Un cas de cytolyse he´patique a impose´ l’arreˆt du traitement chez un patient partiellement re´pondeur. Un cas de neutrope´nie grave de stade IV, re´solutive sous G-CSF, s’est produit chez une patiente en re´ponse stable, qui depuis rec¸oit
e69