ORL-WP-l IMAGERIE DES FORMATIONS KYSTIQUES CONGENITALES CERVICALES A Madoz, E Frampas, R Liberge, F Leaute, E Mourrain-Langlois, M Gayet-Delacroix, B Dupas Nantes - France Objectifs pédagogiques: Savoir identifier les différentes formations kystiques cervicales congénitales rencontrées dans la pratique radiologique courante. Connaître les modes de présentation clinique, les complications, les diagnostics différentiels et les pièges séméiologiques. Messages à retenir: Les formations kystiques congénitales cervicales sont de découverte fortuite ou diagnostiquées lors de complications. Le diagnostic radiologique requiert une bonne connaissance de l'embryogénèse et de l'anatomie cervicale. Le scanner et l'IRM apportent les informations essentielles concernant la localisation des kystes. Mots clés: Cou, kyste
ORL-WS-2 LES TUMEURS MYOFIBROBLASTIQUES DE LA SPHERE ORL FJabnoun, W Trifi, E Chaabene, K Nouira, E Menif Tunis - Tunisie
Matériels et méthodes: Etude prospective de 1097 nodules thyroïdiens ponctionnés sous échographie entre 2002 et 2006. Cinq classes échographiques ont été définies, dont trois caractéristiques des nodules colloïdaux: type 1 (plage anéchogéne avec spot hyperéchogène), type 2 (aspect de «grillage» vascularisée), type 3 (nodule mixte, isoéchogène sans capsule), puis patron de Néoplasie Folliculaire (NF) = (nodule encapsulé) et patron malin (hypoéchogène, vascularisé, sans capsule). Résultats: On a diagnostiqué par ponction 560 nodules thyroïdiens colloïdaux d'entre 4 et 55 mm chez 618 patients (âge moyen: 54 ans) qui se répartissaient en : type 1 = 6 (1 %), type 2 = 6 (1 %), type 3 = 375 (67 %), type NF = 145 (26 %) et type malin = 28 (5 %). Dans notre série, l'incidence des cancers était de 0 % pour les types 1 et 2, de 1,8 % pour le type 3, de 9 % pour le patron NF et de 66 % pour le patron malin. Conclusion: Les nodules colloïdaux peuvent simuler tout types de nodules en échographie. Cependant, le 69 % d'entre eux possèdent un aspect échographique caractéristique et de faible association avec un cancer (lt ; 2 %). Leur identification permet de diminuer le taux de ponctions diagnostiques inutiles. Mots clés: Echographie - Thyroïde, nodule
ORL-WS-4 MACROCALCIFICATIONS EN NODULES THYROIDIENS : SONT-ELLES UN SIGNE DE BENIGNITE? E Horvath, S Majlis, JP Niedmann, E Soto, A Castro, J Ilzauspe, H Tala, A Madrid, R Rossi, C Whittle Santiago - Chili Objectifs: Evaluer le rôle prédictif de bénignité ou de malignité des macrocalcifications associées aux nodules thyroïdiens. Matériels et méthodes: A partir d'une base de données prospective de ponctions cytologiques sous échographie de 1097 nodules thyroïdiens, entre 2002 et 2006, on a sélectionné les nodules présentant des calcifications de plus de 2 mm en échographie. Un test de Chi 2 a été effectué afin d'évaluer leur degré d'association à des lésions malignes, en comparaison avec des nodules sans macrocalcifications. Résultats: On a trouvé 128 nodules thyroïdiens (11,7 %) avec de grosses calcifications; (103 patients, âge moyen de 54 ans [2573 ans]), taille moyenne de 12 mm (4 mm-58 mm). Dans 79 nodules (62 %), la cytologie était bénigne, 19 (15 %) correspondaient à des néoplasies folliculaires et 30 (23 %) à des carcinomes. L'incidence de cancer des nodules avec macrocalcifications était significativement supérieure à celle de nodules sans macrocalcifications (23 % vs 12,7 %) (p > 0,0010). Conclusion: La présence de macrocalcifications en nodules thyroïdiens augmente significativement le risque de malignité; cette donnée ne peut donc pas être considérée comme un signe de bénignité.
Objectifs: Discuter les diagnostics différentiels des tumeurs myofibroblastiques inflammatoires et le rôle diagnostique des biopsies percutanées sous guidage scanographique. Matériels et méthodes: Quatre patients de 26 à 45 ans consultaient pour exophtalmie et algies crâniofaciales (2 cas), hypoacousie et otalgies intenses unilatérales (1 cas), dysphonie chez un tabagique (1 cas). L'examen clinique ne permettait pas d'orientation étiologique pour les 3 premiers et trouvait une sténose circonférencielle du larynx chez le dernier. Les patients ont été explorés par un scanner (4 cas) et IRM cérébrales (3 cas). Résultats: L'imagerie montrait une lésion infiltrante de la fosse infratemporale avec diffusion endocrânienne à travers les foramens de la base du crâne (2 cas), une lésion ostéolytique de la pyramide pétreuse de signal tissulaire avec extension méningée et labyrinthique et thrombose du sinus latéral (1 cas), une lésion tissulaire circonférencielle des 3 étages laryngés sans atteinte ganglionnaire (lcas). La biopsie avec étude immunohistochimique réalisée dans 2 cas sous contrôle TDM, chirurgicale dans 1 cas et au cours de l'endoscopie dans 1 cas a permis de poser le diagnostic de TM!. Conclusion: Le diagnostic des TMI repose sur des critères anatomopathologiques et immunohistochimiques. L'imagerie permet, dans de nombreux cas, le diagnostic histologique en faisant l'économie d'un geste chirurgical. Mots clés: ORL, tumeur - ORL, fibrome
SCANNER DYNAMIQUE ET BILAN PRE-OPERATOIRE DE LA CHIRURGIE PARATHYROIDIENNE MINI-INVASIVE
ORL-WS-3
o Ernst
Mots clés: Thyroïde, tumeur - Echographie
ORL-WS-S
M Toledano, B Laurens, MAuger, C Leroy, G Sergent
ASPECT ECHOGRAPHIQUE DES NODULES THYROIDIENS COLLOIDAUX E Horvath, SMajlis, JP Niedmann, A Castro, J IIzauspe, E Soto, M Domfnguez, L Castro, H Rojas, F Capdeville Santiago - Chili Objectifs: Décrire une classification échographique des nodules thyroïdiens de type colloïde permettant de définir ceux à faible association de malignité, afin de diminuer les ponctions diagnostiques inutiles.
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Lille - France Objectifs: Evaluer les performances du scanner dynamique dans la localisation des adénomes parathyroïdiens et son intérêt dans le bilan de faisabilité d'un abord mini-invasif pour la chirurgie d'une hyperparathyroïdie. Matériels et méthodes: L'étude porte sur 37 patients dont 18 ont été opérés. Le protocole comprend une phase sans injection et 3 phases après injection (Philips Brilliance 40 barrettes). Les patients ont également bénéficié d'une échographie et d'une scintigraphie. Les résultats sont confrontés aux constatations opératoires et anatomopathologiques.
Résultats: Le scanner a donné 17 résultats positifs chez les 18 patients opérés, 22 adénomes sur 24 ont été correctement localisées. La sensibilité diagnostique est de 94 % en TOM contre 61 % en échographie et 88 % en scintigraphie. Une guérison a été constatée lors des 13 voies d'abord mini-invasive effectuées sur la base d'un adénome unique confirmé dans tous les cas en scanner. Seul le scanner a détecté les 3 cas de maladies multiglandulaires. Conclusion: Le scanner dynamique des parathyroïdes peut être proposé pour localiser les adénomes parathyroïdiens afin de déterminer la faisabilité d'une voie mini-invasive. Mots clés: Scanographie - Parathyroïdes, chirurgie
ORL-WS-6 HYPERPARATHYROIDIE PRIMAIRE: APPORT DE L'ECHOGRAPHIE ET DE LA SCINTI MIBI AU REPERAGE PREOPERATOIRE DES GLANDES PARATHYROIDES M Tassart, 0 Bah, S Perie, M Lefevre, D Facon, M Gibeault J Lacau St Guily, C Marsault Paris - Fronce Objectifs: Apprécier la valeur de la scinti MIBI et de l'échographie dans le bilan pré-opératoire des hyperparathyroïdies primaires.
Matériels et méthodes: Quarante huit patients opérés entre 1998 et 2007 d'hyperparathyroïdie (hyperPTH) primaire explorés en écho (bilan cervico-médiastinal) et scinti MIBI en individualisant les anomalies parathyroïdiennes supérieures, inférieures, cervicales et médiastinales. Le résultat est jugé sur la normalisation (calcémie et PTH) corrélée aux données opératoires: 2 patients avec hyperPTH persistante ayant nécessité une réintervention. Résultats: Trente neuf abords unilatéraux, II bilatéraux associés à 6 loboisthmectomies ; 4 thyroidectomies et 3 cytoponctions thyroïdiennes bénignes) ; 44 adénomes uniques (inférieur: 27 ; supérieur : 13 ; cervical 4) dont 3 à extension cervicale et 1 géant à extension cervico-médiastinale; 2 adénomes doubles et 2 hyperplasies des 4 glandes. Sensibilité de l'échographie (scinti MIBI) 85 % (91,67 %), spécificité de 97,93 % (97,1 %); l'association des 2 augmente la sensibilité, 94,92 %. L'échographie par la visualisation des structures anatomiques reste indispensable pour une localisation précise. Conclusion: L'échographie orientée par la scinti MIBI permet un repérage pré-opératoire fiable avec gain de temps pour une chirurgie unilatérale (éventuellement sous anesthésie locale) en cas de concordance des 2 méthodes sur le caractère unique de l'adénome. Mots clés: Parathyroïdes - Médecine nucléaire - Echographie
ORL-WS-7 CANCERS DU LARYNX: INTERET DE LA TOMODENSITOMETRIE DANS LE BILAN INITIAL DE LA MALADIE W Zouaoui, 1 Radhouani, SZribi, CH Chammakhi, A Baccar, y Mormeche, H Mzobi, A Lekhedim, MH Daghfous
Tunis - Tunisie Objectifs: Le raffinement de l'exploration en imagerie des cancers du larynx permet d'en faire un bilan d'extension particulièrement précis et précoce. L'objectif de notre travail est de rappeler le protocole tomodensitométrique (TOM) le mieux adapté dans l'exploration des cancers du larynx et de préciser l'intérêt de cet examen dans l'évaluation de l'extension initiale. Matériels et méthodes: Il s'agit de 27 cas de cancers de larynx colligés entre 2004-2006. Tous les patients ont été explorés par une TOM hélicoïdale, les coupes étaient réaliseés sans et avec injection de produit de contraste iodé. Des manoeuvres spéciales ont été réalisées au cours de 19 examens. Résultats: Les tumeurs sus glottiques étaient à peu prés aussi fréquentes que les tumeurs glottiques. Les tumeurs à point de départ sous glottique étaient rares (1 cas). Le bilan d'extension comportait systématiquement l'étude des voies d'extension privilégiées en fonction
de la localisation initiale ainsi que les différentes aires ganglionnaires cervico-médiastinales. Conclusion: La pratique d'un examen d'imagerie dans ce contexte nécessite une connaissance parfaite à la fois des données endoscopiques, de l'anatomie locorégionale, des points de force et de faiblesse, des techniques chirurgicales ainsi que les voies d'extension privilégiées en fonction de la localisation initiale de la tumeur laryngée. Mots clés: Larynx - Cancer - Scanographie
ORL-WP-S LES VARIANTES ANATOMIQUES DES SINUS DE LA FACE: REVUE ICONOGRAPHIQUE DIDACTIQUE C Boutet (1), TAlix (2), M Tillaux (1), J Baud (1), E Babin (1), M Hamon-Kérautret (1) (1) Caen - Fronce, (2) Saint-Etienne - Fronce Objectifs pédagogiques: Rappeler les variations anatomiques des sinus de la face. Préciser les variantes favorisant les pathologies de confinement. Décrire les variantes à risque chirurgical lorsqu'une chirurgie endonasale est envisagée. Illustrer chacune de ces variantes par une iconographie caractéristique. Messages à retenir: Les variantes anatomiques des sinus de la face sont importantes à connaître et à préciser dans le compte rendu radiologique (importance médico-légale). Mécanismes favorisant les phénomènes de rétention: rétrecissement du méat moyen et de l'infundibulum. Structures à risque de lésions per-opératoires : orbite, nerf optique, artère carotide interne, dure-mère et endocrâne. Mots clés: Sinus, anatomie - Enseignement
ORL-WP-9 RADIOANATOMIE NORMALE DES SINUS DE LA FACE W Nejhy, A Gharbi, A Abdelouafi Casablanca - Maroc Objectifs pédagogiques: Illustrer la radioanatomie normale des sinus de la face. Illustrer et décrire les variantes anatomiques des sinus de la face. Discuter la place de la TOM et de l'IRM dans l'étude des sinus de la face. Messages à retenir: La radioanatomie des sinus de la face est complexe. Sa connaissance est un impératif pour comprendre la pathologie nasosinusienne. Certaines variantes anatomiques des sinus de la face prédisposent aux sinusites chroniques, d'autres sont à l'origine des complications lors de la chirurgie endonasale. Leur identification est donc impérative dans toute tomodensitométrie des cavités naso-sinusiennes. La technique de référence pour l'étude de la radioanatomie reste la tomodensitométrie. Mots clés: Sinus, anatomie - Massif facial
ORL-WS-l0 ECHOGRAPHIE DOPPLER DES GLANDES SALIVAIRES C Hafsa, S Kriaa, R Salem, W Harzallah, A Gannouni, MGoili Monastir - Tunisie Objectifs: Rappeler l'aspect normal, discuter et illustrer les principales anomalies des glandes salivaires identifiées à l'échographie Doppler couleur. Matériels et méthodes: A partir de la collection radiologique du service, seront illustrées les principales anomalies des glandes sali-
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