Ostéoporose : une nouvelle classe thérapeutique plus respectueuse de la biologie de la ménopause

Ostéoporose : une nouvelle classe thérapeutique plus respectueuse de la biologie de la ménopause

Ostkoporose : une nouvelle classe thkrapeutique plus respectueuse de la biologie de la mknopause A lors que la prise en charge thkrapeutique des com...

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Ostkoporose : une nouvelle classe thkrapeutique plus respectueuse de la biologie de la mknopause

A

lors que la prise en charge thkrapeutique des complications de la mknopause pouvait sembler marginale il y a quelques an&es, on assiste actuellement B un mouvement innovateur destine B dkvelopper des produits plus en accord avec la sCcurit& biologique requise. C’est le cas de molecules totalement innovantes, dont l’appellation, dkja abrCgCe en SERM, signifie : modulateurs stlectifs du rkcepteur estrogenique. La premiere de ces mokcules a obtenu une autorisation de commercialisation (en pkvention de la fracture vertkbrale ostkoporotique) : le raloxifene, prksentt par les laboratoires Lilly au rCcent Congrks europeen de l’ostkoporose B Berlin. Derniers-n& des traitements de l’osttoporose, on explique leur activitk du fait de leur liaison klective au rkcepteur estrogknique osseux et stimulant alors l’entree du calcium. Une influence

positive

sur la masse

osseuse

Par comparaison au traitement hormonal substitutif (THS), les SERM ont l’avantage de ne pas p&enter d’effets endocriniens et, de ce fait, de ne pas exercer d’influence sur les organes hormono-dependants (sein et endomktre), notamment en ce qui concerne le risque (encore discutk) de cancer et d’&tre d&pourvus des effets indksirables habituellement rapport& aux traitements estrogkniques ou estro-progestatifs de la mtnopause. Pour cette raison, les SERM sont dkja vus comme “ remplaFants ” du THS, auquel nombre de femmes sont rtticentes, d’oh une mauvaise observance (50 % d’arr&ts B un an). En revanche, les SERM exercent une influence positive sur le squelette, en freinant la perte de masse osseuse (r&sorption), qui tend B la mknopause B d&passer les possibilitks physiologiques de reconstitution de celle-ci (balance rksorptionlremodelage). L’activitC du raloxifene a &te &al&e au tours d’une etude (MORE) qui a implique 7 705 femmes mknopausees (9ge moyen : 66,5 ans) dans 25 pays pendant deux ans (un groupe placebo, deux groupes recevant 60 ou 120 mg/j), toutes les patientes recevant par ailleurs une association vitamine Dlcalcium. Cette Ctude a permis d’estimer B 52 % la diminution du risque de premiere fracture vertkbrale et B 38 % la rkduction du risque de rkcidive chez les femmes ayant eu une premiere fracture vertkbrale. La densitk osseuse augmente par ailleurs davantage chez les femmes recevant du raloxifene par rapport aux femmes ne recevant que l’association vitamine D/calcium. Le dosage des marqueurs osseux confirme la diminution de la rksorption. Une activitk

Le raloxifene, comme d’autres SERM, est un d&iv6 du tamoxifene, le premier anti-estrogkne (antagoniste) utilisk dans le traitement du cancer du sein. A ce jour, il n’y a pas d’argument justifiant l’utilisation du tamoxifene dans la prkvention du cancer du sein de la femme jeune considCrCe “ j dans risque “, mkme si cette possibilitk apparait dkmontrable certaines etudes nord-amkricaines.

Andropause : I’improbable syndrome biologique

L

‘andropause n’est pas une “ version masculine ” de la mtnopause. 11 n’y a d’ailleurs pas d’andropause. On reconnait une “ sknescence sexuelle masculine ” (SSM), qui peut grever la qualitk de vie et accroitre les troubles dus B un hypogonadisme. 11 s’agit de deux syndromes dissemblables : disparition des follicules et tarissement hormonal chez la femme, mais absence d’apoptose des cellules de Leydig et de tarissement hormonal et prkservation de la procreation chez l’homme. L’hypogonadisme prouve biologiquement n’est pas systematique de l’avance en $ge. S’il y a traitement, il doit prouver son utilitk therapeutique, son efficacite par rapport B un placebo, son innocuitk. On ne peut tenter ici de comparaison avec le traitement hormonal substitutif (THS) de la mknopause, pour lequel les preuves d’efficacite existent, notamment pour la protection contre l’ost&oporose. Telles ktaient les questions de fond d’un colloque sur l’andropause propose par I’Association franqaise des femmes medecins au S&at*.

FILOS

KCI,

pour

I emstation d’informatisation

KC4

pour semi-automates

d’hkmostase

anti-estrogknique

11reste B confirmer, par des ttudes cibkes, l’effet favorable SERM sur le profil lipidique et le risque cardiovasculaire l’absence de risque pour les organes hormono-dkpendants.

des et

Les SERM posskdent une activitk biologique semblable B celle des estrogknes au niveau des kepteurs spkcifiques. Les estrogknes utilises dans le THS ont confirme leur capacitk B prtvenir, voire B restaurer, la perte de masse osseuse post-mknopausique. On leur attribue Cgalement un potentiel de prevention cardiovasculaire mais, ici, le recul actuel ne semble pas suffisant. Les SERM possedent un versant anti-estrogknique (d’ok leur nom de modulateurs des rkcepteurs) qui explique leur absence d’action sur les organes hormono-dependants (sein, uttrus) et confererait de ce fait une skcuritk accrue au traitement de la menopause.

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