Ostéosynthèse percutanée temporaire et greffe antérieure sélective dans les fractures thoracolombaires

Ostéosynthèse percutanée temporaire et greffe antérieure sélective dans les fractures thoracolombaires

Résumés des communications particulières pas encore codifié. Si le traitement des fractures type I est orthopédique, et celui des types III est chirurg...

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Résumés des communications particulières pas encore codifié. Si le traitement des fractures type I est orthopédique, et celui des types III est chirurgical, l’unanimité est difficile pour les fractures type II. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.013 41

Ostéosynthèse percutanée temporaire et greffe antérieure sélective dans les fractures thoracolombaires

Yann Philippe Charles ∗ , Axel Walter , Sébastien Schuller , Jean-Paul Steib Service de chirurgie du Rachis, 1, place de l’Hôpital, 67091 Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Introduction.— La chirurgie minimale invasive (MIS) prend une place de plus en plus importante dans le traitement des fractures thoracolombaires. Les techniques d’instrumentations percutanées ont pour avantage de ne pas disséquer les muscles paravertébraux. Néanmoins, le résultat clinique à long-terme est influencé par la correction chirurgicale de la cyphose post-traumatique et le maintien de l’équilibre sagittal. Le but de cette étude prospective était d’analyser les résultats cliniques et radiographiques après ostéosynthèse percutanée temporaire et greffe antérieure sélective pendant 2 ans de suivi. Patients et méthodes.— Cinquante et un patients (âge moyen 47 ans, 18—71 ans, 21 femmes et 30 hommes) ont été instrumentés en MIS pour fractures de type A2, A3 ou B avec un défect osseux de la colonne antérieur. Une greffe antérieure a été réalisé au niveau du défect et le matériel a été retiré à un an en percutané. L’évaluation clinique comprenait l’EVA et l’Oswestry Disability Index (ODI). L’évolution radiographique pré- et postopératoire a été mesurée à l’aide des paramètres : sagittal index, cyphose régionale, cyphose T4-T12, lordose L1-S1, incidence pelvienne, version pelvienne, pente sacrée et gîte en T9. Résultats.— L’ODI moyen avant accident était de 8,9, de 35,6 à 6 semaines, de 15,2 à 1 an et de 10,3 à 2 ans. L’EVA moyenne était de 2,1 à 6 semaines et 1,6 à 3 mois avec une légère diminution sur 2 ans. Le sagittal index préopératoire était de 18,1◦ en moyenne (15 à 28◦ ) et de 1,2◦ (—10 à 8◦ ) en postopératoire immédiat. Une perte de réduction a essentiellement été observée dans les 3 premiers mois postopératoires, alors qu’elle était n’était que de 2,4◦ en moyenne après ablation du matériel. L’équilibre sagittal global ne variait pas au cours des 2 ans. Les montages longs et les greffes antérieures par cages remplies d’os spongieux semblaient obtenir le meilleur maintien de réduction avec une fusion uniforme au sein de la cage. Conclusion.— Les techniques d’ostéosynthèse percutanée permettent d’obtenir des résultats cliniques satisfaisants et de corriger la cyphose post-traumatique en augmentant la lordose des tiges positionnées sur le rachis. La perte de réduction sur le défect antérieur greffé reste faible, respectant un équilibre sagittal global. Ce principe semble intéressant dans les fractures cyphosantes instables en utilisant un système de fixateur interne permettant d’être retiré en MIS après consolidation, tout en préservant la musculature paravertébrale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.014 42

Chirurgie humanitaire : spécificités-évolution-perspectives Alain Durand a,∗ , Patrick Herard b a 6, rue Alexandre-Raffin, 42300 Roanne, France b 8, rue Saint-Sabin, 75011 Paris, France ∗ Auteur correspondant.

S275 S’appuyant sur son expérience, 18 missions d’une durée de 1 mois depuis 1988, dans des pays en voie de développement en guerre ou en situation de catastrophe (séisme), dans des hôpitaux « supportés » par MSF, avec des objectifs variables en fonction des circonstances politiques et besoins locaux (Substitution-Renfort et Formation-Encadrement et Évaluation), l’auteur détaille les spécificités de la chirurgie « humanitaire » : liées au contexte de guerre (lésions par balles, éclats d’obus, mines-aggravées par les délais et moyens d’acheminement) ; liées aux particularités des PVD (écologie et conditions économiques) : difficultés d’accès aux soins-pathologie tropicale spécifique-mode de vie et aspects sociologiques-difficultés d’accès à une eau propre ; lésions fréquemment aggravées par la médecine traditionnelle, puis il passe en revue l’évolution de la chirurgie « humanitaire » vers un professionnalisme certain depuis la fin des années 90 avec la mise en place de protocoles, de recueils des données, de journées annuelles d’échanges et de formation chirurgicale auxquelles participent activement des praticiens du Service de Santé des Armées et du Comité International de la CROIX-ROUGE (CICR) pour le traitement des lésions de guerre, le développement des infrastructures (salles de réveil-centres de traumatologie), l’adaptation du matériel chirurgical aux conditions locales et des ressources humaines aux besoins grâce à la formidable logistique mise en place par cette ONG. La dernière partie est consacrée aux Perspectives visant à élever le niveau de soins aux standards occidentaux, avec la mise en place de Trauma Center (ADEN-HAÏTI-NIGERIA), permettant la pratique raisonnable de l’Ostéosynthèse et même des techniques modernes (membranes induites) de traitement des ostéites et de réparation des pertes de substance osseuse (AMMAN), l’application des protocoles occidentaux (préparation de l’opéré, check-list, consentement, antibioprophylaxie, douleur. . ., etc.), la mise à disposition d’échographes dans les services d’urgence (FAST) et les Blocs Opératoires (ALR), l’adaptation de techniques modernes aux situations précaires (pansements à pression négative), le développement de la Télémédecine pour l’aide à la décision et enfin l’évaluation de nos pratiques. La conclusion évoque les enjeux de la gestion des programmes chirurgicaux à haut risque sécuritaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.015 43

Traitement des pseudarthroses par injection de plasma riche en plaquettes

Philippe Chiron ∗ , Nicolas Reina , Étienne Cavaignac , Franc ¸ois Molinier Service d’orthopédie-traumatologie, CHU Rangueil, 31059 Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. De nombreuses études ont été réalisées sur l’action des protéines inductrices sur l’induction de la consolidation osseuse. Les études portant sur l’utilisation du plasma riche en plaquettes sont peu nombreuses. Le plasma riche en plaquettes provient d’un triage des cellules de la moelle par centrifugation afin de réduire le taux de granulocytes qui retarde la cicatrisation et la consolidation et de globules rouges qui favorisent l’oxydation. Ce plasma centrifugé devient riche en lymphocytes, monocytes et plaquettes qui sont des sources de facteurs de croissance et de BMP. Nous rapportons une étude de 21 cas. La technique consiste à injecter sous amplificateur de brillance au niveau du foyer de fracture, du plasma riche en plaquettes de manière isolée. Ce sont des pseudarthroses aseptiques, stables, sans perte de substance osseuse majeure (inférieure à 5 millimètres) des os longs des membres supérieurs et inférieures. 20 consolidations ont été obtenues dans les quatre mois qui ont suivi l’injection. L’adjonction de facteurs riches en plaquettes a