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jour, alors qu’auparavant seuls 2 enfants disposaient d’une auto surveillance. La moyenne de l’HbA1C est passée de 11,3 ± 2,9 [5,5-14] à 9,5 ± 3,1 [4,0-14]. Cinq colonies de vacances ont été organisées. La proportion d’enfants ayant un retard pubertaire a été réduite (37,7 % Vs 4,1 %) de même pour le retard de croissance (27,9 % Vs 4,7 %). À la date du point, 5,1 % des enfants étaient perdus de vue et 7 % étaient décédés. Conclusion : De nombreux progrès ont été observés dans la prise en charge du diabète de l’enfant. Les défis qui étaient principalement en lien avec la pénurie des ressources disponibles sont à présent plus en rapport avec les capacités de l’enfant et son environnement.
P111 Programme EDUDORA² : quelles leçons tirer de l’étude des représentations au sein de la triade patient/soignant/famille pour la prévention et le traitement du diabète et de l’obésité ? S. Degrange1, C. Legrand1, B. Pétré1, A. Scheen2, M. Guillaume1 1 2
Université de Liège, Liège, Belgique ; CHU de Liège, Liège, Belgique.
Introduction : Le suivi au long cours d’un malade chronique exige l’évolution du rôle du professionnel de santé vers une mission de soignant-éducateur en collaboration avec le patient. Favoriser une communication efficace entre le soignant, son patient et l’entourage est essentiel. Ceci suppose d’étudier les enjeux liés aux représentations de chaque acteur de la prise en charge. Patients et méthodes : Notre enquête sur 15 triades (patient obèse ou diabétique de type 2/soignant/famille ou proche) étudie non seulement les représentations individuelles (« ce que je pense »), mais aussi celles attribuées (« ce que je pense que l’autre pense ») de chacun des acteurs, en vue de procéder à une comparaison pour mieux comprendre la dynamique relationnelle qui se joue entre eux. Le récit de vie est utilisé pour favoriser l’expression la plus libre des participants. Les représentations individuelles et attribuées des acteurs de chaque triade ont été comparées afin d’analyser leur fonctionnement. Résultats : Des discordances de représentations non-partagées entre les trois acteurs engendrent des niveaux de communication différents. Le non-partage est renforcé, d’une part, par l’isolement de la famille et, d’autre part, par l’instrumentalisation de la pathologie, devenant objet au centre des prises en charge du diabète et de l’obésité. Le patient est ainsi séparé de son histoire personnelle et de son vécu émotionnel dans la rencontre avec le soignant. Se sentant peu intégré comme personne à part entière, son degré d’adhésion et son niveau de qualité de vie restent insuffisants et les prises en charge s’essoufflent sur le long terme. Conclusion : Le fonctionnement communicationnel de la triade est loin d’être optimal car il s’organise sur une structure informelle, implicite, intégrant de nombreux « non-dits ». Les programmes de formation des soignants doivent évoluer et tenir compte des besoins spécifiques liés aux maladies chroniques, notamment en termes éducatifs.
P112 Prise en charge de l’hyperglycémie récemment diagnostiquée à l’hôpital ; étude interventionnelle : résultats à 4 mois D. Mouroux, A. Provansal, M. Guillaume, A. Bernadac, S. Occhipinti, C. Ros, J. Cohen Hôpital Saint-Joseph, Marseille.
Objectif : améliorer la prise en charge des patients hospitalisés chez les quels une hyperglycémie est découverte fortuitement. Patients et méthodes : observation initiale : sur 12 jours consécutifs, étude de la prise en charge des patients ayant une glycémie > 2 g/l observée pour la première fois au laboratoire de l’hôpital. 83 patients consécutifs dépistés moyenne d’âge : 72,2 (29-99), dont 65 ont moins de 80 ans. Glycémie moyenne : 2,81 g/l (2,01-8,90), 32 diabètes connus, 51 découvertes. Sur les découvertes 35 (69 %) n’ont pas été pris en considération, 4 (8 %) ont bénéficié d’un avis spécialisé et d’une annonce. Une campagne d’information par email et par information directe dans les services a été réalisée sur la conduite à tenir : contrôle hba1c, acétone et glycémie à jeun, suivi d’avis spécialisé si hba1c > 6,5 % Résultats : 4 mois après même technique de prélévement population : 89 patients Age moyen : 68,5 (30-93), 67 ont moins de 80 ans. Diabète connu 49 (55 %), découverte d’une hyperglycémie 40 (45 %), 19 ont eu plusieurs mesures glycémiques : (47,5 %), 8 ont eu hba1c < 6,5, Avis spécialisé : 4 (10 %) Mise en place d’un traitement direct 3 (8 %) Non pris en considération 25 (62,5 %) Avis spécialisé pour diabétiques connus : 20 fois pour 49 soit 41 % Conclusion : La prévalence des patients hyperglycémiques à l’hôpital est importante. La méconnaissance d’un diabète augmente le risque d’infection sévère et la mortalité. Beaucoup de travail d’information reste à faire. Le nombre de glycémies excessives non pris en compte est important (2/3 des hyperglycémies présentes). Un avis spécialisé a été sollicité 1 fois sur 2 quand le diabète est connu mais seulement dans 10 % des découvertes d’hyperglycémies
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P113 Caractéristiques du diabète du sujet âgé à Cotonou, Bénin F. Djrolo, J. Gninkoun, A. Alassani Faculté des sciences de la santé, Cotonou, Bénin.
Introduction : Selon la littérature environ 23 % des personnes diabétiques sont âgées de plus de 65 ans. Une forte prévalence des complications microvasculaires et macrovasculaires est souvent responsable de la morbidité et de la mortalité élevées chez les patients diabétiques âgés. Objectif : identifier les facteurs associés au taux élevé de morbidité et de mortalité chez les diabétiques âgés. Patients et méthodes : Étude rétrospective transversale incluant les patients diabétiques hospitalisés du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012. Est considéré comme diabétique âgé tout patient âgé de 65 ans ou plus. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide des tests de khi2 et de student. La différence est considérée comme significative pour p < 0,05. Résultats : Sur 478 patients diabétiques hospitalisés, 135 étaient âgés soit une prévalence de 28,20 % (IC 95 % : 24,30-32,50 %). L’âge moyen des patients âgés était de 71,83 ± 6,32 ans, avec des extrêmes de 65 à 94 ans. Les principales complications étaient significativement plus fréquentes chez les patients âgés que chez les autres : le pied diabétique (46,70 % versus 17,0 %, p < 10-9), le déséquilibre du diabète (28,10 % versus 35,10 %, p < 0,07), le syndrome hyperglycémique hyperosmolaire (20,0 % versus 10,0 %, p = 0,002), la neuropathie (54,90 % versus 17,70 %, p < 10-4), l’artériopathie des membres pelviens (48,90 % versus 10,80 %, p < 10-4) et la néphropathie diabétique (37,80 % versus 3,0 %, p < 10-4). Il en est de même pour l’hypertension artérielle (87,89 % versus 63,94 %, p = 0,03). L’évolution a été favorable dans 63,70 % des cas. La mortalité était de 34,10 %. Certains facteurs tels que la présence du pied diabétique et la présence des complications vasculaires étaient associés statistiquement (< 10 -4) à la mortalité. Conclusion : Le diabète du sujet âgé devient de plus en plus fréquent et est responsable d’un niveau de morbidité et de mortalité élevé. Une éducation pour la prévention du pied diabétique permettrait de réduire le taux d’hospitalisation et de mortalité des patients diabétiques âgés.
P114 Bilan de la journée de dépistage du diabète au CH Simone-Veil (95) sur 6 ans C. Ruault, K. Lachgar, C. Farez-Grim, L. Kouiri, K. Takbou CH Simone-Veil, Eaubonne.
Introduction : Chaque année est organisé au CH Simone Veil (Eaubonne) une journée d’information et de dépistage dans le cadre de la journée mondiale du diabète. Matériels et méthodes : Cet atelier est réalisé dans le hall d’accueil du CH Simone Veil avec 2 infirmières et 1 diététicienne du service de diabétologie, ainsi que 2 délégués médicaux de laboratoire différents. Les personnes accueillies ont pu recevoir ou consulter des documents généralistes sur le diabète et poser des questions. Le dépistage est effectué à partir d’une glycémie capillaire. En cas de glycémie anormale, un courrier est remis au patient à l’attention de son médecin traitant. Des données sont relevées pour chaque personne dépistées (tour de taille, IMC, sexe, facteurs de risque cardiovasculaires, antécédents familiaux de diabète…) permettant d’analyser l’évolution du profil de la population au fur et à mesure des années. Nous rapportons les résultats du dépistage sur 6 années (de 2007 à 2012). Résultats : Sur les 885 personnes dépistées en 6 ans, 7 % avaient une glycémie anormale. 5 % (soit 46 personnes) avaient une glycémie capillaire à jeun entre 1,1 et 1,25 g/l ou entre 1,4 et 2 g/l en post-prandial. Chez 1 % de la population totale (9 personnes), la glycémie était évocatrice d’un diabète (> 1,26 g/l à jeun ou > 2 g/l en post-prandial). 10 personnes (soit environ 1 %) avait un diabète déjà connu. Conclusion : Cette journée réalisée chaque année permet de sensibiliser le grand public sur les risques et les complications possibles du diabète et de leur permettre de bénéficier d’un dépistage gratuit. Chez chaque personne ayant une glycémie anormale, une prise en charge médicale adaptée a ainsi pu être débutée. Le 14 novembre 2013, une nouvelle journée de dépistage et d’information sur le diabète aura lieu au CH Simone Veil.
P115 L’acidose inaugurale dans le DT1 : fréquence en pédiatrie, comportement des praticiens devant une suspicion de DT1 et stratégie d’éviction A. Zennaki1, A. Ouzzaa2, M. Gharnouti2, A. Reguieg2, S. Niar2, A. Bouchetara3, M. Naceur2, I. Abdat2, M. Bessahraoui2, K. BouzianeNedjadi2 1 2 3
Service de pédiatrie C, Clinique A.-Cabral, CHU d’Oran, Oran, Algérie ; Service de pédiatrie « C », CHU d’Oran, Oran, Algérie ; Service de gastroentérologie et nutrition pédiatrique, EHS de Canastel, Oran, Algérie.
Introduction : L’acidocétose diabétique inaugurale (ACDI) est une cause non négligeable de mortalité et de co-morbidité. Elle est due à un retard à la reconnaissance des signes d’hyperglycémie. Des résultats encourageants ont été obtenus lors de campagnes de sensibilisation de par le monde. Notre objectif est de faire un état des lieux en vue de la réduction de l’ACDI.
Diabète – Paris 2014
P116 Diabète et bactéries multirésistantes : analyse de 95 cas H. Marmouch1, H. Marmouch1, A. Aouam2, A. Toumi2, C. Loussaief2, M. Chakroun2 1 2
Service de médecine interne-endocrinologie, Monastir, Tunisie ; Service de maladies infectieuses, Monastir, Tunisie.
Rationnel : La prévalence des infections à bactéries multirésistantes (BMR) est en train d’augmenter en milieu hospitalier et communautaire laissant augurer un problème majeur de santé publique. Le but de ce travail est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques des malades porteurs de BMR et identifier les facteurs de risque de leur acquisition. Patients et méthodes : Étude rétrospective des malades hospitalisés dans le service des Maladies Infectieuses du CHU Fattouma Bourguiba en Tunisie, présentant un prélèvement positif à BMR au cours de la période allant de janvier 2006 à mars 2011. Pour les facteurs de risque, on avait considéré ceux décrits dans la littérature et on avait analysé leurs liaisons aux différents germes isolés. Résultats : Quatre vingts quinze malades étaient colligés correspondant à 99þprélèvements positifs à BMR. L’âge moyen des malades était de 50 ± 18,9 ans (10-80 ans). Il s’agissait essentiellement de prélèvements de lésions cutanées dans 46 cas (46,4 %) suivis d’examens cytobactériologiques des urines dans 43þcas (43,4 %). Les principaux germes isolés étaient des entérobactéries BLSE dans 60 cas (60,6 %), SARM dans 17 cas (17,1 %), Pseudomonas. aeruginosa dans 15 cas (15,1 %) et Acinétobacter. baumannii dans 7 cas (7,1 %). Un antécédent pathologique était noté chez 86 malades (90,5 %). Les principales comorbidités étaient le diabète, noté dans 40 cas (46,5 %) et la vessie neurologique dans 13 cas (15,1 %). L’analyse univariée avait montré les associations significatives suivantes : Pour les entérobactéries-BLSE : un épisode d’infection urinaire dans l’année (p = 0,001) ; pour SARM : l’hospitalisation antérieure (p = 0,016) et la consommation de fluoroquinolones (p = 0,002) ; pour Pseudomonas. aeruginosaþ: la présence d’une porte d’entrée cutanée persistante (p = 0,035) et pour Acinétobacter. baumannii : le diabète (p = 0,039). Conclusion : Le diabéte est un facteur principal d’aquisition de BMR directement et indirectement par le biais des infections et la consommation d’antibiotiques.
P117 Diabète et aptitude à la conduite professionnelle : cas des conducteurs de bus d’une société de transport commun au centre tunisien L. Bouzgarrou1, H. Marmouch2, I. Kacem1, A. Omrane1, M. Boughrara3, A. Kraiem1, F. Hmida4, T. Khalfallah1 1 Service médecine du travail et de pathologies professionnelles, CHU Taher-Sfar, Mahdia, Tunisie ; 2 Service d’endocrinologie, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie ; 3 Groupement de médecine du travail du gouvernorat de Mahdia, Mahdia, Tunisie ; 4 Inspection médicale du travail du gouvernorat de Mahdia, Mahdia, Tunisie.
Introduction : Le poste de chauffeur de bus est un poste de sécurité. En Tunisie, peu de textes étaient élaborés pour cadrer la surveillance médicale de ces salariés et fixer les pathologies influençant l’aptitude à ces postes. Cette enquête vise à évaluer la prévalence du diabète parmi les chauffeurs de bus d’une société tunisienne de transport commun et de réévaluer leurs aptitudes médicales. Matériels et méthodes : Enquête transversale auprès d’un échantillon représentatif de cent conducteurs de bus d’une société de transport commun du centre tunisien basé sur un questionnaire de 45 items relatifs, un examen clinique et des examens biologiques. Résultats : Les chauffeurs interrogés étaient de sexe masculin, avec un âge moyen de 45,6 ± 7,3 ans et une ancienneté professionnelle moyenne de 18,5 ± 4,3 ans. Parmi eux 28 étaient diabétiques dont six cas dépistés à l’occasion de l’enquête. Le diabète type II était retenu dans tous les cas. Cette pathologie était associée à l’hypertension artérielle dans treize cas et à l’insuffisance coronarienne dans trois cas. Des complications à type de rétinopathies diabétiques
étaient notées dans quatre cas. Après une décision collégiale, sept des conducteurs diabétiques étaient déclarés inaptes et le diabète a été le motif 63,6 % de l’ensemble des cas d’inaptitude à la conduite professionnelle. Le cas échéant l’inaptitude prononcée était en rapport avec le non équilibre du diabète, la découverte récente de la pathologie et les complications visuelles. Un seul patient a pu bénéficier d’un reclassement professionnel. Conclusion : Les progrès récents de la diabétologie, assurent aux diabétiques précocement dépistés et correctement pris en charge, une vie sociale et professionnelle non différente des sujets non atteints. Pourtant la décision d’aptitude à un poste de chauffeur de transport commun reste délicate, nécessitant souvent une décision collégiale avec collaboration entre médecin traitant et médecin du travail.
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Matériels et méthodes : Les conditions d’admission des nouveaux cas de DT1 ont été analysées sur dossier. Par ailleurs, un questionnaire concernant la conduite des médecins de première ligne leur a été proposé au cours d’EPU sur le sujet. Enfin, une stratégie de réduction de l’ACDI a été établie sur la base des données et des possibilités locales. Résultats : L’ACDI a été le mode de révélation du DT1 dans 20 % de l’ensemble de notre recrutement, en sensible augmentation ces derniers mois. Ce sont les 10-14 ans qui sont les plus touchés avec 55 %, contre 33 % des 5-9 ans et 12 % avant 5 ans. Ce chiffre est de 6 % quand préexiste un DT1 proche. Devant des signes évocateurs 70 % des praticiens pratiquent des examens sur bandelettes et 66 % d’entre eux demandent une confirmation en laboratoire. Des supports de sensibilisation vers les familles et les praticiens sont d’ores et déjà opérationnels. Conclusion : La fréquence de l’ACDI est relativement faible dans notre contexte, mais avec cependant un risque élevé chez l’adolescent qu’il faut mieux cibler et des pratiques médicales inappropriées à revoir, pour l’abaisser encore.
P118 Survie à long terme des patients diabétiques en Afrique sub-saharienne : caractéristiques épidémiologiques et cliniques d’une cohorte ivoirienne A. Diallo, J. Abodo, M. Diallo, K. Dago, F. Kouassi, A. Huet, J. Azoh, A. Derbé, M. Sanogo, M. Laubhouet, A. Lokrou CHU de Yopougon, Abidjan, Côte-d’Ivoire.
Introduction : Le profil des diabétiques « survivants » à long terme est peu décrit en Afrique sub-saharienne, en raison du taux élevé de perdus de vue à court et moyen termes. Objectif : Décrire une cohorte historique de patients diabétiques suivis à long terme en Côte d’Ivoire. Patients et méthodes : Nous décrivons un sous-groupe de « survivants » à 10 ans de suivi à partir d’une cohorte hospitalière de 7 482 diabétiques suivis entre le 1er janvier 1986 et le 31 décembre 2012 à Abidjan. Les données ont été analysées au 01/01/2013. Résultats : Les « survivants » à 10 ans de suivi du diabète représentent 14,5 % de l’ensemble de la cohorte (1 086 patients sur 7 482), avec un âge moyen à la découverte du diabète de 50 (10-73) ans et un sex ratio de 0,87. La durée du diabète était de 20 (10-47) ans. Les paramètres cliniques et biologiques étaient : IMC : 24,38 (17,5-36) Kg/m², PAS : 153 (112-235) mmHg, PAD : 92 (60-120) mmHg, Glycémie capillaire : 1,82 (0,96-4,47) g/l, HBA1C : 8,6 (6-15) %. Les traitements étaient répartis en antidiabétiques oraux (32 %), insuline (51 %) et association insuline-ADO (17 %). Les facteurs de risque cardio-vasculaire étaient : hypertension artérielle (72 %), sédentarité (40 %) surpoids/obésité (52 %), dyslipidémie (12 %) et tabagisme (8 %). Les prévalences de complications étaient : polyneuropathie (69 %), rétinopathie (32 %), coronaropathie (22 %), artériopathie (19 %) et néphropathie (21 %). Aux dernières nouvelles, 76 % des patients étaient perdus de vue après un délai de 20 ans. Conclusion : Le taux de suivi au-delà de 10 ans est relativement faible dans notre cohorte, avec une forte incidence de complications et de perdus de vue. Ces résultats montrent la nécessité d’une meilleure organisation de la prise en charge du patient diabétique dans notre région.
P119 Profil des patients diabétiques vus en urgence pendant le mois de Ramadan à la clinique Laribere, CHU Oran K. Faraoun, N. Ayad, M. Daoud, S. Melouah, F. Mohammedi CHU d’Oran, Oran, Algérie.
Introduction : Pendant le mois de Ramadan, le patient diabétique peut être sujet à des troubles métaboliques qui peuvent être en rapport avec le jeun ou à un déséquilibre de son mode de vie. Le but de notre travail est d’analyser le profil des patients diabétiques consultants en urgence au niveau de notre service. Patients et méthodes : Étude prospective pendant le mois de Ramadan 2013. Paramètres étudiés : données démographiques, type de diabète sucré, traitement antidiabétique, le jeun ou pas et le type d’urgence. Le même travail a été fait concernant les patients qui ont consulté pendant un mois avant le Ramadan. Résultats : 210 patients ont consulté contre 82 patients le mois de garde précédant le Ramadan. 133 femmes (63 %) et 77 hommes (37 %), âge moyen : 56,39 ans (17-92), diabète sucré type 1 : 27 cas (13 %), type 2 : 182 (87 %), 1 cas de diabète gestationnel ; durée moyenne d’évolution du diabète = 10,37 ans. Traitement : ADO 34 % dont 64 % sous monothérapie et 36 % sous bithérapie, Insuline + ADO : 14 %, insulinothérapie : 88 patients (42 %) dont 59 % sous 2 à 3 insuline mixte, 28,4 % sous basale + 2 à 3 analogues rapides, 4,5 % sous analogue basale et 8 % sous mixte + 1 à 2 analogue rapide ; traitement non précisé : 10,47 %. 90 patients (42 %) ont jeuné, 10 % de ces patients ont arrêté leur traitement. Patients sous insuline et qui ont jeuné : 30 % dont 85 % sous 2 à 3 insuline/jour. 7 % des patients ont été hospitalisés soit 3 fois plus qu’au mois précédent (2, 35 %). Type d’urgence métabolique : hyperglycémies 78 %, cétoses 18 % et hypoglycémie 4 %. 4 Patients diabétiques type 1 ont jeuné, ils étaient sous 3 à 4 insuline/j, ils ont tous présenté une cétose. Conclusion : La fréquence des désordres métaboliques pendant le Ramadan devrait inciter à une meilleure éducation et à un consensus de prise en charge. Diabetes Metab 2014, 40, A31-A110
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