Résumés
Archives de Pédiatrie 2010;17:1-178
Objectif : Définir l’obésité et l’excès de poids des adolescents des écoles
But : Nous décrivons à travers 2 cas d’allergie aux HPLV les aspects cliniques
publiques libanaise, de niveau socioéconomique moyen à bas, leur régime
et les potentiels évolutifs de cette maladie.
alimentaire leurs activités physiques.
Cas n°1 : R…, est admis à l’âge de 1 mois pour déshydratation sévère (DSH)
Matériels et Méthodes : Entre Avril et Juin 2007, 2547 adolescents de 11 à 18
associée à une diarrhée prolongée apparue à l’occasion d’introduction du
ans, repartis dans vingt écoles affiliés au ministère de l’éducation : distri-
lait artificiel. Le bilan infectieux est négatif. La biopsie jéjunale (BJ) a montré
buées dans toutes les régions libanaise.
une atrophie villositaire sub-totale. Les IgE spécifiques et les tests cutanés
Résultats : La fréquence de l’obésité et du surpoids sont 6,6 % et 20,5 %.
ont été négatifs. Sous HPLV, la diarrhée a persisté, même sous Néocate.
Une différence significative de la fréquence de l’obésité a été retrouvée
L’enfant est décédé à l’âge de 9 mois dans un tableau de collapsus sévère.
chez les filles : 3,8 % avant 13 ans à 10,6 % après 17 ans p = 0,02. Cette dif-
Cas n°2 : Y…est admise à l’âge de 45 jours pour une diarrhée profuse com-
férence n’a pas été noté chez les garçons 6,5 % avant 13 ans et 7,2 % après
pliquée d’une DSH sévère. Sous Peptijunior, la diarrhée a persisté avec refus
17 ans p = 0,78 : Une différence significative est notée entre surpoids et
de téter et perte pondérale. La BJ a montré une atrophie villositaire totale.
l’ingestion de frites, de chocolat ou le fait de manger dehors. À l’opposé la
Les tests cutanés ont montré une APLV et au Peptijunior. Sous Néocate,
consommation de fruits p = 0,07 ainsi que l’activité physique quotidienne
l’évolution a été favorable.
p = 0,002 sont bénéfique pour la lutte contre l’obésité. Aucune différence
Conclusion : L’allergie aux HPLV n’est pas exceptionnelle. L’évolution est
significative n’a été retrouvée par rapport aux heures d’études, aux trajets
parfois grave. Le facteur pronostique le plus important semble être l’âge au
parcourus jusqu’à l’école, aux heures passées devant l’écran.
moment du diagnostic.
Conclusion : Ces résultats placent les adolescents libanais à 1 point assez haut dans l’échelle internationale de prévalence de l’obésité.
P118 - Le rachitisme carentiel chez l’enfant (à propos de 18 cas) L. Sfaihi, I. Majdoub, L. Gargouri, I. Kalamoun, T. Kamoun, M. Hachicha
P120 - Alimentation de substitution dans le cadre de la prévention mère enfant du VIH : pratiques et vécu des mères, devenir des enfants S. Diouf(1), S. Diouf(2), L. Crescence(2), N. Mbaye(3), M. Sarr(2)
CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE
(1) Faculté de Médecine, Dakar, SÉNÉGAL ; (2) Institut de Pédiatrie, Dakar, SÉNÉGAL ; (3) Synergie Pour L’Enfance, Dakar, SÉNÉGAL
Objectif du travail : Rappeler les particularités du rachitisme carentiel.
Ce travail de type transversal réalisé dans la banlieue dakaroise du 27 Avril
Patients et Méthodes : Étude rétrospective des cas de rachitisme colligés
au 5 Juillet 2009 avait pour but d’étudier les pratiques et le vécu des mères
au service de pédiatrie du CHU Hédi Chaker de Sfax durant une période de
séropositives qui ont opté pour l’alimentation de substitution ainsi que le
15 ans (1994-2008).
devenir des enfants.
Résultats : 18 cas de rachitisme carentiel ont été colligés (11 garçons et
Il a consisté en une enquête par entretien auprès de 48 mères et une étude
7 filles) d’âge moyen de 10 mois. Les circonstances de découverte étaient des
des dossiers de 51 enfants.
convulsions (6 cas), des déformations osseuses (3 cas), des broncho-pneu-
Même si 72,9 % des mères grâce à un choix éclairé avaient opté pour l’ali-
mopathies récidivantes (2 cas), une crise de tétanie dans 1 cas, et découverte
mentation de substitution, 33,4 % avaient émises des craintes dont la peur
fortuite (3 cas). Les signes radiologiques étaient : une déminéralisation
que l’enfant ne soit pas intelligent et qu’il ne grandisse pas bien.
osseuse (14 cas), anomalies métaphysaires (8 cas), aspect en bouchon de
En raison des ruptures d’approvisionnement en lait, 77,3 % des mères
champagne des articulations chondro-costales (5 cas), des déformations
avaient réalisé une diversification alimentaire précoce avant 6 mois, et
osseuses (5 cas), et la radiographie était normale (4 cas). Le traitement a
22,9 % étaient tentées de donner le sein à leur enfant.
comporté une perfusion calcique dans 12 cas, relayée par le calcium et la
Les femmes avaient subi des critiques ce qui les obligeaient à justifier leur
vitamine D per os dans tous les cas. L’évolution était favorable dans 11 cas, et
choix surtout par des problèmes de santé (54 %)
marquée par la persistance des déformations osseuses dans 2 cas.
L’étude de la croissance révélait un retard pondéral élevé à l’âge de 1 mois
Conclusion : Le rachitisme carentiel est une pathologie qui persiste encore
estimé à 69 %.
en Tunisie, surtout dans les zones défavorisée. Insister sur la prophylaxie par
Si le taux de transmission du VIH était faible estimé à 1,9 %, la mortalité
la vitamine D est la mesure qui permettrait d’éradiquer cette pathologie.
n’était pas négligeable évaluée a 7,8 %.
P119 - Allergie aux hydrolysats de protéines du lait de vache : à propos de 2 cas I. Kalamoun(1), I. Chabchoub(1), H. Aloulou(1), L. Gargouri(2), K. Aissa(1), T. Kammoun(1), A. Mahfoudh(2), M. Hachicha(1) (1) Service de Pédiatrie générale CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE ; (2) Service de Pédiatrie-Urgences-Réanimation, CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE
Introduction : L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) est la 1re allergie alimentaire chez l’enfant. 10 % de ces enfants sont allergiques même aux hydrolysats de protéines (HPLV).
80
Malgré un impact réel sur la transmission mère enfant du VIH l’alimentation par les substituts du lait a des inconvénients parmi lesquels le risque de stigmatisation des mères.
SFP et AJP / Pathologie osseuse et rhumatologie P121 - Les atteintes neuropsychiatriques dans le lupus érythémateux systémique S. Chikhi, K. Djamouh, H. Benmakhlouf, F. Fernini, H. Boudiaf, N. Hamadouche, Y. Aouabed, S. Guers, N. Ayad, M. Achir EPH BIRTRARIA, Alger, ALGÉRIE