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P122 Plateforme de santé et médecine de premier recours : une complémentarité reconnue sur le territoire de l’Artois
SFD
P120 Évaluation de la prise en charge des patients diabétiques de type 2 en ambulatoire à Alger (à propos de 318 cas) S. Deghima, S. Aouiche, N. Zenati, H. Djorane, H. Gheremoul, N. Aloui, K. Mezghrani, R. Hannachi, A. Boudiba Service diabétologie, CHU Mustapha-Pacha, Alger, Algérie.
Introduction : Le diabète de type 2 (DT2) progresse rapidement en Algérie, il constitue un problème majeur de santé publique. Malgré les nombreuses recommandations entérinées pour la prise en charge du DT2, leurs application en pratique se heurte aux contraintes quotidiennes et reste parfois limitée voir insuffisante. Le but de ce travail est d’évaluer la qualité du suivi et de la prise en charge en ambulatoire de nos patients diabétiques DT2. Matériels et méthodes : Étude rétrospective descriptive intéressant 318 patients diabétiques de type 2 suivis jusqu’en 2013. Résultats : L’âge moyen est de 60,6 ans ± 10,5, plus de 90 % ont une couverture sociale, la durée moyenne d’évolution est de 9,6 ans ± 6,8, 2/3 des patients ont un BMI > 25 kg/m². L’HTA et la dyslipidémie sont les comorbidités les plus fréquemment associés au diabète, 41,8 % ont une HTA, traités par des ARAII dans 64,2 %, plus de 80 % ont un équilibre tensionnel satisfaisant, quant à la dyslipidémie elle est présente chez 44,3 %, 63,9 % des patients sont sous statines en prévention primaire, En ce qui concerne les complications ; rétinopathie diabétique 36,9 %, néphropathie diabétique 28,3 %, neuropathie périphérique diabétique 28,6 %, cardiopathie ischémique 12,3 %. La moyenne de l’HbA1c est de 7,8 % ± 1,4, avec seulement 1/3 des cas dans les objectifs (HbA1c < 7 %). Au plan thérapeutique 52,7 % sont sous traitement oral seul et 47,5 % sous insulinothérapie avec ou sans traitement oral, avec des analogues 88,3 %, les différents schémas sont utilisés à des proportions ± égales. Conclusion : Les objectifs glycémiques sont atteints chez seulement 1/3 des patients et ce malgré la constatation d’un meilleur suivi des recommandations et la multitude des options thérapeutiques utilisées, par ailleurs il y a meilleur control des facteurs de risque cardio-vasculaire et un renforcement de la prescription thérapeutique en prévention. Ce travail nous permet d’estimer l’écart qui subsiste encore entre les recommandations et la pratique, et de réfléchir aux corrections qu’on pourrait apporter ultérieurement.
P121 Intérêt de SUDOSCAN dans le dépistage du diabète et du pré-diabète dans une population africaine : étude pilote bi-centrique T. Carmoi1, C. Kakou2, E. Bouenizabila3, L. Bordier4, B. Bauduceau4 1
Hôpital du Val-de-Grâce, Paris ; Centre hospitalier de Libreville, Libreville, Gabon ; Centre hospitalier de Brazzaville, Brazzaville, Congo ; 4 Hôpital Bégin, Saint-Mandé. 2 3
Introduction : SUDOSCAN utilise une technique de mesure de la conductance électrochimique de la sueur dont les anomalies témoignent d’une atteinte de l’innervation sympathique des glandes sudorales qui est précoce au cours du diabète. Cette technique simple, non invasive, indolore et rapide pourrait être pertinente dans le dépistage du diabète en Afrique où le nombre des sujets à dépister est considérable et les moyens médicaux aléatoires. Patients et méthodes : Étude prospective reposant sur un dépistage du diabète et prédiabète par un questionnaire médico-biographique inspiré du questionnaire FINDRISK, une glycémie au doigt aléatoire, un dosage de l’HbA1C par un automate s’affranchissant des hémoglobinopathies et une mesure SUDOSCAN. Un centre est ouvert au Gabon (Libreville) et un au Congo (Brazzaville). Le protocole de recherche a été soumis aux comités d’éthique des 2 centres. Trois cent sujets non connus comme diabétiques (âge > 21 ans) et 200 patients diabétiques de type 2 connus seront inclus. Seront considérés comme diabétiquesþ: les sujets déjà diagnostiqués et traités et/ou ayant une glycémie aléatoire ≥ 2 g et/ou une HbA1C ≥ 6,5 %. Seront considérés comme pré-diabétiques les sujets ayant une HbA1C entre 6 et 6,5 %. Résultats : Les données sont en cours de recueil et seront comparées aux études précédentes. En effet, la méthode SUDOSCAN été évaluée en Inde sur une population de 212 sujets dans laquelle SUDOSCAN avait une sensibilité de 75 % pour dépister les diabétiques et de 84 % pour détecter les sujets avec un syndrome métabolique. Dans une étude menée en Chine dans une population de 195 sujets, la sensibilité pour le dépistage des diabétiques était de 85 % et la spécificité de 64 %. Conclusion : Cette étude cherche à valider le concept du dépistage du diabète et du pré-diabète par SUDOSCAN dans une population africaine où cette méthode est utilisée pour la première fois.
P122 Plateforme de santé et médecine de premier recours : une complémentarité reconnue sur le territoire de l’Artois C. Foulon, A. Benoit, C. Kubiak, C. Lemaire Association Prevart, Béthune.
Introduction : La plateforme de santé Prévart porteuse de 2 réseaux de santé a acquis une maturité reconnue sur le territoire de proximité de l’artois. En 2013
A58
© 2014. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
une enquête auprès des médecins généralistes a été engagée afin de recueillir la vision, le niveau de partenariat et les pistes d’améliorations de la structure dans un contexte régional difficile pour les réseaux de santé Matériels et méthodes : Un enquêteur non salarié de la structure a effectué des entretiens auprès de médecins généralistes. Ceci a permis la construction d’un questionnaire envoyé à tous les médecins du territoire de proximité. l’enquête s’est déroulée sur une période de 6 mois Résultats : 22 entretiens ont été réalisés permettant l’envoi d’un questionnaire à 317 médecins généralistes. le taux de retour a été de 22 %. Une satisfaction générale est exprimée sur les activités développées par la plateforme notamment la complémentarité des actions, même si la connaissance des activités elles mêmes est imparfaite. Les retours des patients sont très positifs, le passage d’un infirmier dans les cabinets de médecine générale dans le cadre du dépistage itinérant de la rétinopathie diabétique est un levier fort de notoriété. Sur le volet de l’éducation thérapeutique la majorité des médecins du territoire n’est pas favorable à une formation de niveau 1 ni à la mise en place d’ateliers éducatifs au cabinet. Enfin il semble nécessaire de travailler à une meilleure communication sur les nouvelles activités (espace ressources cancers) et sur la prise en charge des patients en fin de vie par le réseau de soins palliatifs. Discussion : Dans le contexte de réduction importante des allocations budgétaires accordées aux réseaux de santé en région nord pas de calais en 2013, comment valoriser et développer la communication et le partenariat avec les professionnels du premier recours pourtant très favorables aux actions menées par la Plateforme de santé ?
P123 Prévalence du diabète de type2 dans une oasis du sud algérien F. Hamida1, M. Temmar2, M. Bouafia1 1 2
Service de cardiologie et médecine interne, Blida, Algérie ; Cardiologue libéral, Ghardaia, Algérie.
Objectif : Malgré une multiplicité des études sur la prévalence du diabète de type 2 au nord du pays, ce paramètre reste peu connue dans le sud Algérien. Notre enquête réalisée entre mars et avril 2010 avait pour objectif d’estimer la prévalence du diabète de type 2 dans l’oasis d’El-ménia, située au Sahara algérien Matériels et méthodes : Enquête transversale ayant concernée un échantillon représentatif de la population avec un âge ≥ 40 années. L’échantillon était issu d’un sondage en grappes. Les sujets inclus ont bénéficié d’un prélèvement sanguin après consentement. Les glycémies étaient mesurées en utilisant une méthode standardisée par un laboratoire référencé pour les besoins de l’enquête. Un cas était définit comme étant un sujet sous traitement hypoglycémiant et/ou présentant une glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l Résultats : Un total de 618 sujets ont été prélevés ; 70,2 % étaient des femmes ; l’age moyen était de 58,3 années. Cent dix diabétiques ont été identifiés ; soit une prévalence de 17,8 %. La prévalence était de 18,9 % (82/434) chez les femmes et 15,2 % (28/184) chez les hommes. La prévalence augmentait de 5,2 % (10/193) pour les 40-49 ans à 17,7 % (10/193) pour les 50-59 ans et à 27 % (72/267) pour les 60 ans et plus (p < 0,01). Un diabétique sur 4 méconnaissait sa maladie au moment de l’enquête Discussion : La prévalence du diabète de type 2 dans notre oasis ainsi que le pourcentage de méconnaissance de la maladie étaient similaires à ceux retrouvés dans des études réalisées au nord du pays.
P124 Accompagnement des patients diabétiques au cours du jeûne du mois du Ramadan M. Baudrant-Boga1, S. Skalli2, A. Marquet1, C. Farre3, S. Halimi4 1 UF pharmacie clinique, Pôle pharmacie, CHU de Grenoble, Université Joseph-Fourier de Grenoble, Grenoble ; Département de pharmacie clinique et médicaments, Hospices civils de Lyon, Lyon ; 3 Proxydiab38, Grenoble ; 4 Unité d’endocrinologie, diabète, nutrition, Pôle Digidune, CHU de Grenoble, Université Joseph-Fourier de Grenoble, Grenoble. 2
Objectif : Durant le jeûne du mois du Ramadan, les mode et rythme alimentaires changent avec un sur-risque d’hypoglycémies, d’hyperglycémies et de déshydratation. Des recommandations (ADA 2010) existent. Mais les patients n’abordent pas aisément cette question avec leurs médecins et leurs attitudes et attentes peuvent différer de celles des soignants. L’objectif de ce travail était d’analyser le positionnement et les besoins des équipes pharmaceutiques officinales face à leurs patients diabétiques au cours du Ramadan. Patients et méthodes : Enquête, durant le Ramadan 2013, entretiens semi-directifs auprès de différents membres d’équipes officinales de notre territoire de santé dans des quartiers à forte patientèle musulmane (10-70 %) et analyse thématique. Résultats : 27 professionnels de santé ont participé. Tous considèrent le Ramadan comme une période à risque élevé pour les diabétiques (parfois surévalué). Engager l’échange autour des pratiques religieuses et la maladie est perçu comme complexe. Cependant, 59 % l’ont engagé avec leurs patients. 63 % donnent des conseils généraux, contrôles glycémiques, alimentation, exercice physique, hydratation. Mais 81 % ne se jugent pas suffisamment formés sur le
P120 Évaluation de la prise en charge des patients diabétiques de type 2 en ambulatoire à Alger (à propos de 318 cas) S. Deghima, S. Aouiche, N. Zenati, H. Djorane, H. Gheremoul, N. Aloui, K. Mezghrani, R. Hannachi, A. Boudiba Service diabétologie, CHU Mustapha-Pacha, Alger, Algérie.
Introduction : Le diabète de type 2 (DT2) progresse rapidement en Algérie, il constitue un problème majeur de santé publique. Malgré les nombreuses recommandations entérinées pour la prise en charge du DT2, leurs application en pratique se heurte aux contraintes quotidiennes et reste parfois limitée voir insuffisante. Le but de ce travail est d’évaluer la qualité du suivi et de la prise en charge en ambulatoire de nos patients diabétiques DT2. Matériels et méthodes : Étude rétrospective descriptive intéressant 318 patients diabétiques de type 2 suivis jusqu’en 2013. Résultats : L’âge moyen est de 60,6 ans ± 10,5, plus de 90 % ont une couverture sociale, la durée moyenne d’évolution est de 9,6 ans ± 6,8, 2/3 des patients ont un BMI > 25 kg/m². L’HTA et la dyslipidémie sont les comorbidités les plus fréquemment associés au diabète, 41,8 % ont une HTA, traités par des ARAII dans 64,2 %, plus de 80 % ont un équilibre tensionnel satisfaisant, quant à la dyslipidémie elle est présente chez 44,3 %, 63,9 % des patients sont sous statines en prévention primaire, En ce qui concerne les complications ; rétinopathie diabétique 36,9 %, néphropathie diabétique 28,3 %, neuropathie périphérique diabétique 28,6 %, cardiopathie ischémique 12,3 %. La moyenne de l’HbA1c est de 7,8 % ± 1,4, avec seulement 1/3 des cas dans les objectifs (HbA1c < 7 %). Au plan thérapeutique 52,7 % sont sous traitement oral seul et 47,5 % sous insulinothérapie avec ou sans traitement oral, avec des analogues 88,3 %, les différents schémas sont utilisés à des proportions ± égales. Conclusion : Les objectifs glycémiques sont atteints chez seulement 1/3 des patients et ce malgré la constatation d’un meilleur suivi des recommandations et la multitude des options thérapeutiques utilisées, par ailleurs il y a meilleur control des facteurs de risque cardio-vasculaire et un renforcement de la prescription thérapeutique en prévention. Ce travail nous permet d’estimer l’écart qui subsiste encore entre les recommandations et la pratique, et de réfléchir aux corrections qu’on pourrait apporter ultérieurement.
P121 Intérêt de SUDOSCAN dans le dépistage du diabète et du pré-diabète dans une population africaine : étude pilote bi-centrique T. Carmoi1, C. Kakou2, E. Bouenizabila3, L. Bordier4, B. Bauduceau4 1
Hôpital du Val-de-Grâce, Paris ; Centre hospitalier de Libreville, Libreville, Gabon ; Centre hospitalier de Brazzaville, Brazzaville, Congo ; 4 Hôpital Bégin, Saint-Mandé. 2 3
Introduction : SUDOSCAN utilise une technique de mesure de la conductance électrochimique de la sueur dont les anomalies témoignent d’une atteinte de l’innervation sympathique des glandes sudorales qui est précoce au cours du diabète. Cette technique simple, non invasive, indolore et rapide pourrait être pertinente dans le dépistage du diabète en Afrique où le nombre des sujets à dépister est considérable et les moyens médicaux aléatoires. Patients et méthodes : Étude prospective reposant sur un dépistage du diabète et prédiabète par un questionnaire médico-biographique inspiré du questionnaire FINDRISK, une glycémie au doigt aléatoire, un dosage de l’HbA1C par un automate s’affranchissant des hémoglobinopathies et une mesure SUDOSCAN. Un centre est ouvert au Gabon (Libreville) et un au Congo (Brazzaville). Le protocole de recherche a été soumis aux comités d’éthique des 2 centres. Trois cent sujets non connus comme diabétiques (âge > 21 ans) et 200 patients diabétiques de type 2 connus seront inclus. Seront considérés comme diabétiquesþ: les sujets déjà diagnostiqués et traités et/ou ayant une glycémie aléatoire ≥ 2 g et/ou une HbA1C ≥ 6,5 %. Seront considérés comme pré-diabétiques les sujets ayant une HbA1C entre 6 et 6,5 %. Résultats : Les données sont en cours de recueil et seront comparées aux études précédentes. En effet, la méthode SUDOSCAN été évaluée en Inde sur une population de 212 sujets dans laquelle SUDOSCAN avait une sensibilité de 75 % pour dépister les diabétiques et de 84 % pour détecter les sujets avec un syndrome métabolique. Dans une étude menée en Chine dans une population de 195 sujets, la sensibilité pour le dépistage des diabétiques était de 85 % et la spécificité de 64 %. Conclusion : Cette étude cherche à valider le concept du dépistage du diabète et du pré-diabète par SUDOSCAN dans une population africaine où cette méthode est utilisée pour la première fois.
P122 Plateforme de santé et médecine de premier recours : une complémentarité reconnue sur le territoire de l’Artois C. Foulon, A. Benoit, C. Kubiak, C. Lemaire Association Prevart, Béthune.
Introduction : La plateforme de santé Prévart porteuse de 2 réseaux de santé a acquis une maturité reconnue sur le territoire de proximité de l’artois. En 2013
A58
© 2014. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
une enquête auprès des médecins généralistes a été engagée afin de recueillir la vision, le niveau de partenariat et les pistes d’améliorations de la structure dans un contexte régional difficile pour les réseaux de santé Matériels et méthodes : Un enquêteur non salarié de la structure a effectué des entretiens auprès de médecins généralistes. Ceci a permis la construction d’un questionnaire envoyé à tous les médecins du territoire de proximité. l’enquête s’est déroulée sur une période de 6 mois Résultats : 22 entretiens ont été réalisés permettant l’envoi d’un questionnaire à 317 médecins généralistes. le taux de retour a été de 22 %. Une satisfaction générale est exprimée sur les activités développées par la plateforme notamment la complémentarité des actions, même si la connaissance des activités elles mêmes est imparfaite. Les retours des patients sont très positifs, le passage d’un infirmier dans les cabinets de médecine générale dans le cadre du dépistage itinérant de la rétinopathie diabétique est un levier fort de notoriété. Sur le volet de l’éducation thérapeutique la majorité des médecins du territoire n’est pas favorable à une formation de niveau 1 ni à la mise en place d’ateliers éducatifs au cabinet. Enfin il semble nécessaire de travailler à une meilleure communication sur les nouvelles activités (espace ressources cancers) et sur la prise en charge des patients en fin de vie par le réseau de soins palliatifs. Discussion : Dans le contexte de réduction importante des allocations budgétaires accordées aux réseaux de santé en région nord pas de calais en 2013, comment valoriser et développer la communication et le partenariat avec les professionnels du premier recours pourtant très favorables aux actions menées par la Plateforme de santé ?
P123 Prévalence du diabète de type2 dans une oasis du sud algérien F. Hamida1, M. Temmar2, M. Bouafia1 1 2
Service de cardiologie et médecine interne, Blida, Algérie ; Cardiologue libéral, Ghardaia, Algérie.
Objectif : Malgré une multiplicité des études sur la prévalence du diabète de type 2 au nord du pays, ce paramètre reste peu connue dans le sud Algérien. Notre enquête réalisée entre mars et avril 2010 avait pour objectif d’estimer la prévalence du diabète de type 2 dans l’oasis d’El-ménia, située au Sahara algérien Matériels et méthodes : Enquête transversale ayant concernée un échantillon représentatif de la population avec un âge ≥ 40 années. L’échantillon était issu d’un sondage en grappes. Les sujets inclus ont bénéficié d’un prélèvement sanguin après consentement. Les glycémies étaient mesurées en utilisant une méthode standardisée par un laboratoire référencé pour les besoins de l’enquête. Un cas était définit comme étant un sujet sous traitement hypoglycémiant et/ou présentant une glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l Résultats : Un total de 618 sujets ont été prélevés ; 70,2 % étaient des femmes ; l’age moyen était de 58,3 années. Cent dix diabétiques ont été identifiés ; soit une prévalence de 17,8 %. La prévalence était de 18,9 % (82/434) chez les femmes et 15,2 % (28/184) chez les hommes. La prévalence augmentait de 5,2 % (10/193) pour les 40-49 ans à 17,7 % (10/193) pour les 50-59 ans et à 27 % (72/267) pour les 60 ans et plus (p < 0,01). Un diabétique sur 4 méconnaissait sa maladie au moment de l’enquête Discussion : La prévalence du diabète de type 2 dans notre oasis ainsi que le pourcentage de méconnaissance de la maladie étaient similaires à ceux retrouvés dans des études réalisées au nord du pays.
P124 Accompagnement des patients diabétiques au cours du jeûne du mois du Ramadan M. Baudrant-Boga1, S. Skalli2, A. Marquet1, C. Farre3, S. Halimi4 1 UF pharmacie clinique, Pôle pharmacie, CHU de Grenoble, Université Joseph-Fourier de Grenoble, Grenoble ; Département de pharmacie clinique et médicaments, Hospices civils de Lyon, Lyon ; 3 Proxydiab38, Grenoble ; 4 Unité d’endocrinologie, diabète, nutrition, Pôle Digidune, CHU de Grenoble, Université Joseph-Fourier de Grenoble, Grenoble. 2
Objectif : Durant le jeûne du mois du Ramadan, les mode et rythme alimentaires changent avec un sur-risque d’hypoglycémies, d’hyperglycémies et de déshydratation. Des recommandations (ADA 2010) existent. Mais les patients n’abordent pas aisément cette question avec leurs médecins et leurs attitudes et attentes peuvent différer de celles des soignants. L’objectif de ce travail était d’analyser le positionnement et les besoins des équipes pharmaceutiques officinales face à leurs patients diabétiques au cours du Ramadan. Patients et méthodes : Enquête, durant le Ramadan 2013, entretiens semi-directifs auprès de différents membres d’équipes officinales de notre territoire de santé dans des quartiers à forte patientèle musulmane (10-70 %) et analyse thématique. Résultats : 27 professionnels de santé ont participé. Tous considèrent le Ramadan comme une période à risque élevé pour les diabétiques (parfois surévalué). Engager l’échange autour des pratiques religieuses et la maladie est perçu comme complexe. Cependant, 59 % l’ont engagé avec leurs patients. 63 % donnent des conseils généraux, contrôles glycémiques, alimentation, exercice physique, hydratation. Mais 81 % ne se jugent pas suffisamment formés sur le