P126 L’érysipèle thoracique chez le diabétique : une localisation exceptionnelle

P126 L’érysipèle thoracique chez le diabétique : une localisation exceptionnelle

Diabète – Paris 2014 P125 Gastroparésie diabétique et diabète instable N. Hebaili1, I. El Bez2, D. Ben Sellem2, I. Slim2, B. Eltaief2, A. Mhiri2, M. ...

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Diabète – Paris 2014

P125 Gastroparésie diabétique et diabète instable N. Hebaili1, I. El Bez2, D. Ben Sellem2, I. Slim2, B. Eltaief2, A. Mhiri2, M. Ben Slimene2 1 2

Service d’endocrinologie-diabétologie de Tunis, Tunis, Tunisie ; Service de médecine nucléaire, Institut Salah-Azaiez de Tunis, Tunis, Tunisie.

Introduction : L’instabilité glycémique peut être la conséquence d’une gastroparésie diabétique. Le diagnostic est confirmé par la scintigraphie gastrique réalisée dans un service de médecine nucléaire. Nous rapportons à travers ce travail l’expérience du service de médecine nucléaire de l’Institut Salah Azaeiz de Tunis pour apprécier la prévalence de l’instabilité glycémique dans une population de patients diabétiques non équilibrés malgré un traitement insulinique intensifié. Matériels et méthodes : Nous avons étudié de manière rétrospective une cohorte de 52 patients diabétiques insulinodépendants non équilibrés malgré un traitement insulinique intensifié, entre la période de janvier 2008 et janvier 2012. L’examen consiste dans la prise d’un repas (une omellette) contenant une très faible quantité de substance radioactive. Un retard de vidange gastrique (critères de rétention gastrique > 60 % à H2 et/ou > 10 % à H4) objectivé après la prise de ce repas confirme le diagnostic de gastroparésie diabétique. Résultats : Parmi les 52 patients, 31 avaient un diabète de type 1 et 21 un diabète type 2 ; 33 femmes, 19 hommes. La moyenne d’âge des patients était : 58,3 ans ; durée de diabète : 28,2 ans. L’instabilité glycémique concernait 67,3 % des patients et % 80,7 des patients présentaient des troubles digestifs. Parmi les patients diabétiques explorés, 43 (soit 82,6 %) avaient une gastroparésie authentifiée par la scintigraphie gastrique. Conclusion : Cet examen permet le diagnostic des troubles de la vidange gastrique chez les patients diabétiques. Il faut savoir penser à une gastroparésie devant une instabilité glycémique. À l’opposé une glycémie élevée peut à elle seule ralentir la vidange gastrique. La prévalence de la gastroparésie dans la population diabétique explorée par la scintigraphie gastrique varie de 30 à 60 % selon les études. Mais, environ 50 % des patients qui présentent un ralentissement franc de la vidange gastrique ne se plaignent pas de symptôme.

P126 L’érysipèle thoracique chez le diabétique : une localisation exceptionnelle A. Okoumou-Moko, S. Abdellaoui, G. El Mghari, S. Amal, N. El Ansari CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc.

Introduction : L’érysipèle est une dermo-hypodermite bactérienne aigue non nécrosante, liée le plus souvent à un streptocoque β hémolytique du groupe A (plus rarement B, C ou G). Nous rapportons un cas d’une localisation inhabituelle d’érysipèle, thoracique, chez une patiente diabétique. Patients et méthodes : nous rapportons l’observation d’une patiente diabétique. Cas clinique : C’est une patiente de 56 ans, diabétique de type 2 depuis 10 ans sous traitement oral, aux antécédents de carcinome canalaire du sein gauche traité chirurgicalement, sous chimiothérapie. Admise pour une lésion cutanée à type de placard érythémateux étendu, en carte de géographie, prurigineux, hémithoracique gauche, allant vers l’aisselle et dans le dos, descendante en avant vers la région abdominale, avec apyrexie et surpoids, sans porte d’entrée évidente. Bilan biologique : hyperleucocytose à 10 700/mm3 ; VS accélérée à 60/100 avec CRP élevée à 249,1 mg/l ; hyperglycémie à 4,06 g/l. Le diagnostic retenu est celui d’érysipèle du tronc devant les signes cliniques et infectieux biologiques. Le traitement a consisté en une insulinothérapie intensifiée devant l’hyperglycémie et une antibiothérapie à base d’amoxicilline injectable à dose protégée de 3 g/l par 24 h L’évolution a été marquée par la régression progressive des lésions cutanées sous traitement. Discussion : L’érysipèle est une infection cutanée qui siège le plus souvent au membre inférieur. Cependant, la localisation thoracique peut se voir mais, rarement (moins de 1 % des cas). Le diabète, la mastectomie, l’immunodépression et la chimiothérapie semblerait être des facteurs favorisant dans notre cas. La flore bactérienne ne semble pas variée ou plus riche que dans la forme habituelle. Le traitement ne présente aucune particularité et fait appel à l’antibiothérapie comme dans la forme classique.

P127 Profil épidémiologique d’une population des diabétiques à Tlemcen ; Algérie F. Maammar1, D. Regagba2, S. Attar2, Y. Snoussaoui2, C. Benamar3, F. Belbachir2, I. Chrif2 1 2 3

EPSP Ghazaouet, Tlemcen, Algérie ; Épidémiologie et médecine préventive, CHU de Tlemcen, Tlemcen, Algérie ; Service d’ophtalmologie, EPH de Saida, Saida, Algérie.

SFD

diabète et sa prise en charge durant un jeûne pour proposer des adaptations personnalisées. 48 % se limitent à recueillir des informations auprès des patients ignorant l’équilibre et les objectifs glycémiques, leurs fragilités, leur fonction rénale… Ils ont peu ou pas d’interactions avec les autres professionnels de santé alors que 59 % expriment le besoin d’aide d’autres professionnels. Discussion : Cette enquête souligne, l’intérêt porté et le rôle potentiel des pharmaciens d’officine, pour contribuer à prendre en charge des sujets diabétiques durant le Ramadan, une fois leur décision prise de le faire, le besoin de formations et d’organisation en réseau au sein d’un territoire (avec tous les acteurs de proximité : médecins, IDE, laboratoires d’analyse, offres éducatives ambulatoires, associations de patients…). Ceci afin de proposer des actions préventives personnalisées et synergiques, réellement adaptées à cette période voire à long terme.

Objectif : Seul ou associé aux autres facteurs de risque vasculaires, le diabète est responsable d’une lourde morbidité macro et micro-vasculaire. On a étudié le profil épidémiologique de diabétique dans une région rurale en Algérie. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une enquête descriptive incluant 887 patients diabétiques recrutés lors des compagnes de dépistage de la rétinopathie diabétique qui ce sont déroulée entre Mars et juin 2013 dans la région de Tlemcen, l’ouest de l’Algérie, qui est connue par une ruralité d’une grande partie de ses régions. Le public visé été tout patient diabétique (type 1 et type 2) à partir de l’âge de 10 ans, sans limite supérieure d’âge. Nous avons recueilli par l’interrogatoire des patients diabétiques les paramètres socio démographiques, l’histoire de diabète et les autres facteurs de risque vasculaires. Une mesure de taille et de poids à également été effectué pour évaluer l’obésité. Résultats : Notre série comporte 887 patients. L’âge moyen était 60,82 ans. Il s’agissait de 297 hommes (33,5 %) et de 590 femmes (66,5 %), parmi eux 96,1 % des femmes au foyer. 56,30 % des hommes sont soit retraités ou en chômage. 70,4 % sont analphabètes. Un diabète plus ancien avec prés de 39,1 % patients atteints depuis plus de 10 ans et 14,3 % de patients atteints depuis moins d’un an. 67,4 % sont traités par des ADO seuls, et 20,4 % par insuline seule. L’Hypertension artérielle et la dyslipidémie sont associées au diabète respectivement dans 58,3 % et 49,8 %. 40,2 % de l’échantillon présentent un surpoids et 40,7 % des diabétiques sont obèse. IMC moyenne 28,64 kg/m2, chez les femmes (29,53 kg/m2) est nettement supérieur par apport aux hommes (26,89 kg/m2). La prévalence de l’obésité, d’Hypertension artérielle et de la dyslipidémie chez les diabétiques est plus élevée que dans la population générale. Conclusion : La prise en charge des diabétiques en première ligne devrait adapter ses recommandations à ce type de profil épidémiologique et clinique.

P128 Aspect épidémiologique et diagnostique de l’ophtalmopathie chez le diabétique A. Tadmori, A. Tadmori, N. Andzouana, L. Agerd, L. Agerd, F. Ajdi CHU Hassan II, Fès, Maroc.

Introduction : L’ophtalmopathie est une complication microangiopathique fréquente chez les patients diabétique d’où l’intérêt du dépistage précoce. L’objectif est de préciser les aspects épidémiologiques et diagnostiques de l’ophtalmopathie diabétique chez les patients hospitalisés au service de diabétologie de CHU Hassan II de Fès. Patients et méthodes : Cette étude rétrospective descriptive concerne 230 diabétiques (78 hommes et 152 femmes) hospitalisés au CHU Hassan II de Fès au cours de la période entre 1er janvier 2011 et 30e juin 2013. Résultats : L’ensemble de nos malades était de 230 patients dont 152 est de sexe féminin soit 66 %, avec un âge moyen de 52 ans et des extrêmes de 16 et 82 ans. La majorité de nos patients était des diabétiques de type 2 soit 82 %, le reste était des diabétiques de type 1 (17 %). L’ancienneté du diabète était de 8,72 ans avec des extrêmes de 1 à 43 ans. L’hémoglobine glyquée moyenne de nos patients était de 9,7 %. L’acuité visuelle était normale chez 81 patients et basse chez le reste. L’atteinte ophtalmique la plus fréquente chez nos patients était la rétinopathie retrouvée chez 23 % des cas dont 22 % étaient prolifératives et responsable de cécité chez 10 patients, et 77 % étaient non prolifératives, tandis que la maculopathie était présente chez 2,5 %. La cataracte était retrouvée chez 11 % des patients alors que le glaucome était moins fréquent (4 %). Concernant l’atteinte neurologique, la paralysie du nerf III est retrouvée chez trois patients. Conclusion : Si la rétinopathie est la manifestation ophtalmologique de la maladie diabétique qui retient le plus l’attention Du médecin, en fait, toutes les structures de la sphère oculaire peuvent être touchées aussi bien chez le diabètique de type I et le diabètique de type 2.

P129 Prévalence clinique des lésions mycosiques du pied chez les diabétiques dans une ville aux portes du désert marocain : la ville d’Erfoud H. Chegour, G. El Mghari, N. El Ansari Service d’endocrinologie, diabétologie et des maladies métaboliques, CHU Mohamed VI, Marrakech, Laboratoire PCIM Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, Université Cadi-Ayyad, Marrakech, Maroc.

Introduction : Les infections mycosiques du pied constituent un motif fréquent de consultation chez les diabétiques, le diabète constituant à la fois un facteur favorisant et aggravant les lésions cutanéomuqueuses. L’objectif de ce travail est d’identifier la prévalence clinique des lésions mycosiques du pied dans une population représentative de diabétiques à Erfoud Patients et méthodes : Nous rapportons une étude descriptive réalisée chez des diabétiques qui ont étaient vus en consultation de diabétologie au cours d’une Diabetes Metab 2014, 40, A31-A110

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