SFD
dessert, l’allèle T est également associé à une glycémie à jeun plus élevée (4,78 ± 0,51 mmol/L chez les sujets ml, 4,72 ± 0,48 mmol/L chez les sujets CT et 4,89 ± 0,46 mmol/L chez les sujets TT, p = 0,03). Conclusion Nous avons montré que l’allèle T du polymorphisme rs7903146 de TCF7L2 est associé à un risque plus élevé de DT2 dans une population algérienne. Cette association est exacerbée en cas de consommation élevée de dessert, ce qui suggère que certaines interactions gène-alimentation peuvent augmentent le risque de DT2. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P140 Les cellules alpha peuvent exprimer l’interleukine-1 (IL-1) bêta au cours du diabète de type 1 C. Thivolet*,1, T. Rodriguez Calvo2, M. Von Herrath2 1 2
Centre hospitalier Lyon-Sud, Pierre-Bénite, France, La Jolla institute for allergy and immunology, CA, États-Unis.
*Auteur correspondant :
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Introduction Le diabète 1 est une maladie bi-hormonale avec un déficit en insuline et une sécrétion de glucagon anormale. L’ensemble favorise l’instabilité glycémique. Dans le cadre de l’inflammation chronique des îlots, les cytokines peuvent contribuer à la perte de fonction et à l’apoptose. L’IL-1 bêta est une cytokine au carrefour des voies du stress métabolique et inflammatoire. Nous avons étudié l’expression de l’IL-1bêta dans les îlots de diabétiques de type 1 (DT1) Matériels et méthodes L’étude a reposé sur l’analyse de sections pancréatiques de DT1 (n = 13), de sujets présentant des autoanticorps (AC + n = 6) et des sujets controles (n = 5) provenant du consortium nPOD. L’expression de l’IL-1 bêta a été comparée simultanément par hybridation in situ et par immunfluorescence Résultats Nous avons observé que les îlots des DT1 (11/13) et les sujets AC + (5/6) contenaient plus d’ARNm de l’IL-1bêta que les controles avec une importante variabilité intra et inter-sujets. En immunofluorescence, l’IL-1 bêta était retrouvée dans les cellules alpha chez 9/13 DT1 même en l’absence de cellules bêta détectables, dans les cellules alpha et bêta chez 5/7 sujets AC + et dans les cellules béta de 2/5 contrôles. Conclusion L’expression d’IL-1 dans les cellules alpha au cours du DT1 est une donnée nouvelle dont la signification reste à préciser. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P141 Comparaison des phénotypes et immunotypes d’une série de diabète LADA B. Canivet*, S. Telo, M. Berguignat Service de diabétologie, Hôpital Pasteur, CHU de Nice, Nice, France.
*Auteur correspondant :
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Objectif Le diabète de type 1 lent ou Latent Autoimmune Diabetes of adults (LADA) est associé à la présence quasi constante de l’anticorps anti-GAD (AGAD), et chez certains patients avec l’anticorps IA2 (AIA2). Les phénotypes et profils biologiques des patients AGAD ou AIA2 sont-ils différents ? Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective sur 45 patients atteints d’un LADA. Tous répondaient à la définition : plus de 30 ans au diagnostic, 6 mois sans insulinothérapie et positivité de l’AGAD ou l’AIA2. Ont été recueillis l’âge au diagnostic du diabète, le sexe, la durée des ADO et, au moment du diagnostic de LADA : l’IMC, l’HbA1c, le LDL-cholestérol et la microalbuminurie Résultats Parmi les 45 patients (46,7 % de femmes), 30 sont AGAD + et 15 sont AIA2 + (dont 13 AGAD +). Respectivement, il y a 36,7 % de femmes vs 66,7 % (p = 0,11). En moyenne, l’âge au diagnostic de diabète est de 45,3 vs 52,3 ans (p = 0,06) et la durée des ADO de 40 vs 36 mois (p = 0,62). L’IMC, l’HbA1c, le LDL-c, la microalbuminurie sont en moyenne de 24,3 vs 26,4 kg/m² (p = 0,11) ; 9,8 vs 10,6 % (p = 0,21) ; 1,08 vs 1,03 g/L (p = 0,56) et 18,9 vs 85,2 mg/L (p = 0,15). Conclusion Quelques différences phénotypiques apparaissent entre les deux groupes malgré l’absence de significativité. Ceux du groupe AGAD + sont plutôt des hommes, jeunes, minces et, à l’inverse, ceux du groupe AIA2 + sont plutôt des femmes, plus âgées au diagnostic, avec un IMC plus important et ont une néphropathie diabétique au stade de microalbuminurie. La limite de l’étude reste le nombre de patients inclus. Ces résultats doivent être validés dans une population plus importante. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
A68
© 2015. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
P142 L’activation du système immunitaire adaptatif par le microbiote intestinal protège contre le développement du diabète de type 2 L. Garidou*, C. Pomie, R. Burcelin, V. Blasco-Baque 1
I2MC UMR1048, Toulouse, France.
*Auteur correspondant : (
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Introduction L’obésité et le diabète de type 2 induits par un régime gras sont caractérisés par une inflammation chronique à bas bruit, notamment dans le tissu adipeux et le foie impliquant le système immunitaire inné et acquis. Notre objectif est de déterminer si l’origine du DT2 est liée à une interaction spécifique entre microbiote intestinal et l’immunité adaptative. Matériels et méthodes : Des souris ont été immunisées avec du microbiote de souris diabétiques puis soumises à un régime gras diabétogène. L’équilibre glycémique est mesuré par des tests de tolérance au glucose et clamps euglycémiques hyperinsulinémiques. Le signalling de l’insuline est mesuré par western blots. Le système immunitaire est caractérisé par quantification des lymphocytes T CD4 et CD8 par cytométrie en flux dans les nœuds lymphatiques drainants l’injection et la rate. Son rôle est démontré par transfert de cellules immunitaires de souris immunisées à des souris naïves soumises au régime diabétogène. Résultats Nous montrons qu’une injection d’extrait microbien issu d’intestin de souris diabétiques prévient l’hyperglycémie et l’insulinorésistance induites par un régime hyperlipidique. Cette protection est associé à une augmentation de la signalisation cellulaire de l’insuline (Akt GSK3b) et une réduction de l’inflammation métabolique ainsi qu’à une augmentation de la prolifération et de la production de cytokines par les lymphocytes T CD4 et CD8. De plus, le transfert de cellules immunitaires de souris immunisées prévient le développement du diabète induit par un régime gras. Conclusion En conclusion, une sensibilisation par le microbiote du système immunitaire prévient le développement du diabète de type 2 ce qui démontre que l’équilibre métabolique est étroitement lié à l’équilibre entre le système immunitaire adaptatif et le microbiote intestinal de l’hôte Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P143 Association de vitiligo et diabète H. Marmouch*,1, I. Lahouel2, M. Youssef2, H. Belhajali2, J. Zili2 1
Service de médecine interne-endocrinologie, Hôpital universitaire de Monastir, Monastir, Tunisie, 2 Service de dermatologie, Hôpital universitaire de Monastir, Monastir, Tunisie.
*Auteur correspondant :
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Introduction Le vitiligo est une leucodermie circonscrite acquise courante. Environ 1 à 2 % de la population générale est atteint de ce trouble.Son origine auto-immune longtemps controversée, est admise depuis la mise en évidence des anticorps anti tyrosinase dans le sérum des patients atteints de vitiligo. Dans ce travail nous étudions la fréquence du diabète parmi les patients suivis pour vitiligo. Patients et méthodes Il s’agissait d’une étude rétrospective colligeant tous les cas de vitiligo suivis au service de dermatologie de Monastir. Nous avons sélectionné les cas des patients diabétiques suivis pour vitiligo. La période d’étude était de 9 ans (allant de 2006 à 2014). Pour tous les cas sélectionnés nous avons relevé les données épidémio-cliniques suivants : l’âge, le sexe, le type de diabète, la présence d’antécédents familiaux de vitiligo ou de maladies auto immunes, la présence d’autres maladies auto-immunes associées et le siège du vitiligo. Résultats Nous avons colligé 146 cas de vitiligo. Parmi ces cas, uniquement 5 avaient un diabète. Ce qui correspondait à une fréquence du diabète parmi nos malades de 3,4 %. On a noté une prédominance masculine. Le sex-ratio (Hommes/Femmes) était de 1,5. Une localisation acrale et faciale a été trouvée chez tous les malades diabétiques. L’âge moyen d’apparition des lésions dépigmentées était de 50 ans. Dans tous les cas, il n’avait pas d’antécédents familiaux de vitiligo ni de maladies auto immunes. Le diabète précédait l’installation vitiligo dans 4 cas. Il s’agit dans tous les cas d’un diabète type 2. Seulement dans un cas le diabète était insulinotraité. La notion de maladies auto-immunes associées était trouvée dans un seul cas (dysthyroidie). Les traitements prescrits étaient des dermocorticoïdes. Discussion L’association du vitiligo avec d’autres maladies auto immunes et en particulier aux thyréopathies auto-immunes est un fait connu. Concernant l’association vitiligo et diabète, elle était étudiée à travers certaines séries. En effet, dans des études récentes la fréquence du diabète type 2 figure en association avec le vitiligo est de 3 %. Pour le diabète type 1, il se trouve en huitième rang avec une fréquence de 1,2 %. Ainsi, nos résultats sont concordants aux données de la littérature concernant la fréquence de l’association, de même que pour la topographie du vitiligo. En effet, la prédominance de la localisation acrale et faciale des lésions du vitiligo, comme trouvée dans notre série est décrite comme un facteur prédictif d’association à d’autres maladies auto immunes. Cependant, nos résultats diffèrent des résultats publiés par l’absence de la prédominance féminine dans notre série.
Diabète – Bordeaux 2015
P144 À propos d’un diabète de type 1 fulminant révélé à l’occasion d’une pancréatite aiguë auto-immune L. Ennazk*,1, G. El mghari2, N. El Ansari2 1
Service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques, CHU Med VI, FMPM, Laboratoire PCIM, UCAM, Marrakech, Maroc, 2 Service d’endocrinologie diabétologie et des maladies métaboliques, Laboratoire PCIM, Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, Université Cadi Ayyad Marrakech, Maroc.
*Auteur correspondant :
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Introduction La pancréatite auto immune est une entité récemment décrite qui pose encore le problème de caractérisation nosologique. Le diabète de type 1 associé à la pancréatite auto-immune est de plus en plus décrit dans la littérature. Patients et méthodes Nous rapportons le cas rare d’une révélation d’un diabète de type 1 auto-immun sur un mode fulminant à l’occasion d’une pancréatite aiguë autoimmune Cas cliniques Mme M.B, âgée de 22 ans, admise en réanimation pour des épigastralgies et vomissements évoluant depuis une semaine. On note une hyperthyroidie traitée il y a 3 ans sans document. L’entourage rapporte la notion d’altération de l’état général avec amaigrissement de 10 kg sur les 2 semaines. À l’examen trouve : GCS : 13/15, GC : 4 g/L avec cétose diabétique. Abdomen souple avec sensibilité exagérée épigastrique et une thyroïde homogène augmentée de volume, ferme, non battante sans trill et sans ADP satellites. Au bilan : GB : 22,400/ml, CRP : 27,2 mg/L, Lipasémie : 787,9U/L, Créatininémie : 4 mg/L. Urée : 0,21 g/L. Glycémie : 4,64 g/L. Natrémie : 129meq/L. Kaliémie : 2,9meq/L. RA : 7mmol/L. Calcémie : 90 mg/L. À la TDM abdominale : pancréatite aiguë stade A alithiasique. Le bilan hormonal a montré : TSH : 0,05mUI/ml. T4 libre : 42,52pmol/L. L’hypophysogramme était normal. ECG : Tachycardie sinusale. Le bilan auto-immun a montré : AC anti-nucléaire positifs de type moucheté (Titre : 1/160). AC anti thyroperoxydase : Positifs. (Titre : 288,32UI/ml). AC anti GAD : Positifs (Titre : 428,68UI/ml). Le dosage pondérale des Igg4 est revenu à 2,190/L (VN : 0,04-0,870). Une bonne évolution a été notée après insulinothérapie, antithyroïdiens et repos digestif. Discussion L’association de la pancréatite autoimmune et du diabète de type 1 est peu connue. Seulement deux cas rapportés par la littérature. Ce mode de révélation fulminant de la maladie diabétique répond au concept de l’autoimmunité commune endocrine et exocrine d’un même tissu, et offre la possibilité de mieux comprendre les désordres auto-immuns dans le diabète de type 1. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P145 La trimethylamine, métabolite du microbiote intestinal, inhibe la voie inflammatoire des Toll-Like Receptor (TLRs) via une inhibition directe d’une enzyme clé de la transduction du signal J. Chilloux*,1, J. Fearnside2, R. Barton1, J. Fuchs3, A. Rothwell2, L. Hoyles1, C. Gerard4, S. Calderari4, C. Boulange1, S. Patel1, J. Scott1, R. Glen1, D. Gauguier4, N. Gooderham1, J. Nicholson1, M. Dumas1 1
Imperial college London, Londres, Royaume-Uni, Wellcome trust centre for human genetics Oxford, Oxford, Royaume-Uni, 3 Centre for molecular informatics Cambridge, Royaume-Uni, 4 INSERM UMRS872, France.
métabolite issu du métabolisme de la flore intestinale est capable d’inhiber la réponse inflammatoire au LPS dans des monocytes et dans des souris. Conclusion Dans cette étude, utilisant une approche originale, nous avons montré que la TMA urinaire inhibe l’inflammation transduite par la voie des TLRs ce qui pourrait participer à diminuer les effets de l’inflammation chronique de faible intensité. Cette étude met en évidence le rôle du métabolisme microbien intestinale dans le développement du diabète de type 2. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
SFD
Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P146 Modifications précoces de la microarchitecture cérébrale lors d’un régime riche en fructose : étude par imagerie des tenseurs de diffusion chez le rat D. El Hamrani*,1, J. Naulin1, A.-K. Bouzier-Sore1, H. Gin1, J. Gaitan2, J. Lang2, J.-L. Gallis1, M.-C. Beauvieux1 1
Résonance magnétique des systèmes biologiques, UMR5536 CNRS, Université Bordeaux, Bordeaux, France, 2 Institut de chimie et biologie des membranes et des nano-objets, UMR5248, Université de Bordeaux, Pessac, France.
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Introduction Les régimes riches en fructose (HF) favoriseraient la maladie d’Alzheimer (MA) (SeneffS, EurJInterMed2011) peut-être via l’insulinorésistance (IR) induite (MedhiB, NeurolSci2013). De nombreux récepteurs insuliniques existent dans l’hippocampe qui est impliqué dans les processus d’acquisition et de mémorisation (SchiöthHB, MolNeurobiol 2012). Les effets cérébraux du fructose sont mal élucidés, alors que les jeunes consommateurs maturent leurs circuits neuronaux (BavaS, NeuropsycholRev2010). Un suivi longitudinal in vivo est réalisé chez le rat par IRM des Tenseurs de Diffusion (DTI) pour estimer les effets d’une consommation de fructose sur la microarchitecture cérébrale. Matériels et méthodes Des rats Wistar (7 sem, 230 g à t0) consomment 6sem des rations isocaloriques « pair-fed » : HF (20 % dans l’eau) vs contrôles (CT) (n = 8/groupe). L’alimentation solide est standard. Dosages sanguins et histopathologie hépatique sont effectués à 6sem. Les mesures longitudinales DTI sont réalisées in vivo à t0 et t6sem (n = 5/groupe ; Bruker Biospec4,7T) pour mesurer la fraction d’anisotropie (FA) dans cortex, hippocampe et striatum. Résultats À consommation calorique équivalente, HF ont un gain pondéral moindre (-16 % ; p < 0,05 vs CT, Mann-Whitney) alors qu’une microstéatose hépatique apparaît. Glucose/insuline plasmatique tend à augmenter chez HF (23,1 ± 9,3 ; m ± ESM) vs CT (8,9 ± 1,6). De t0 à t6sem, FA augmente chez CT : cortex +21,2 % (t6 = 0,41 ± 0,036), hippocampe +16,3 % (t6 = 0,39 ± 0,051), striatum +17,2 % (t6 = 0,41 ± 0,049). En HF, FA corticale n’évolue pas et FA tend à diminuer dans l’hippocampe (– 3,4 %, t6 = 0,31 ± 0,039) et le striatum (– 5,8 %, t6 = 0,30 ± 0,034). Les tenseurs de diffusion (TD) sont inchangés. Conclusion Une consommation isocalorique de fructose sans surpoids et sans IR systémique induit précocement une microstéatose et affecte la microarchitecture cérébrale. Dans l’hippocampe, des altérations du flux sanguin sont rapportés dans la MA et lors de troubles cognitifs (HauserT, AcadRadiol2013). Une moindre augmentation de la FA sans modification des TD chez le rat fructose en croissance suggère des modifications précoces des membranes des fibres sans œdème. IREB grants. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
2
*Auteur correspondant :
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Introduction L’obésité est associée à une inflammation chronique de faible intensité caractérisée par une augmentation des niveaux circulants de cytokines pro-inflammatoires comme l’IL-6. Cette inflammation de faible intensité peut amener au développement du diabète de type 2 via une insulino-resistance et/ou une défaillance des cellules β. Matériels et méthodes Nous avons développé une approche originale en étudiant la réponse de 4 souches de souris à un régime gras (HFD). Cette approche permet de caractériser leur signature métabolique par 1H-RMN et permet d’identifier des biomarqueurs métaboliques de l’intolérance au glucose, du diabète et des mécanismes moléculaires sous-jacents grâce à un criblage des interactions pharmacologiques de ces biomarqueurs métaboliques. Résultats Nous avons montré que la sécrétion urinaire du métabolite microbien trimethylamine (TMA) est anti corrélée avec la sécrétion d’insuline chez les souris nourries avec le régime HFD. Nous avons ensuite criblé les cibles pharmacologiques potentielles de la TMA et avons identifié une inhibition spécifique d’une kinase centrale dans la voie de transduction des TLRs, responsables de l’induction de l’inflammation chronique de faible intensité. Afin de mieux caractériser le rôle de la TMA dans l’inhibition de l’inflammation, nous avons confirmé ses propriétés immuno-modulatrices in vitro et in vivo. Nos résultats démontrent qu’un
P147 L’équilibre entre les voies Myd88/TRIF est associé à la sensibilité à l’insuline dans le muscle et le tissu adipeux chez des sujets obèses C. Amouzou*,1, C. Breuker2, O. Fabre1, C. Fedou3, A.-M. Dupuis4, F. Galtier5, A. Avignon6, N. Molinari7, O. Birot8, J. Mercier6, A. Sultan6, C. Bisbal6 1
Unité INSERM 1046, Montpellier, France, Département de pharmacie clinique et dispensations, CHRU de Montpellier, Montpellier, France, 3 Département de physiologie clinique, CHRU de Montpellier, Montpellier, France, 4 Département de biochimie, CHRU de Montpellier, Montpellier, France, 5 Centre d’investigation clinique, CHRU de Montpellier, Montpellier, France, 6 U1046 INSERM, Montpellier, France, 7 DIM (département de l’information médicale), CHRU de Montpellier, Montpellier, France, 8 Faculty of health, angiogenesis research group, York University, Toronto, Canada. 2
*Auteur correspondant :
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Objectif La micro-inflammation chronique, l’activation de l’immunité innée, le stress oxydant sont des mécanismes impliqués dans le développement de l’insulinorésistance (IR), au cours de l’obésité. L’IR affecte notamment le tissu musculaire (TM) et le tissu adipeux (TA). Cependant, les mécanismes initiateurs du développement de l’IR ne sont pas entièrement identifiés. Chez l’homme, la sensibilité à l’insuline et l’inflammation n’ont jamais été analysées au niveau systémique et tissulaire chez un même sujet. Notre objectif est de caractériser la Diabetes Metab 2015, 41, A33-A124
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