P162 - Rôle délétère de la culture des îlots pancréatiques de rat sur les mécanismes angiogéniques

P162 - Rôle délétère de la culture des îlots pancréatiques de rat sur les mécanismes angiogéniques

Diabète – Genève 2011 P162 Rôle délétère de la culture des îlots pancréatiques de rat sur les mécanismes angiogéniques A. Langlois, C. Dollinger, W. ...

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Diabète – Genève 2011

P162 Rôle délétère de la culture des îlots pancréatiques de rat sur les mécanismes angiogéniques A. Langlois, C. Dollinger, W. Bietiger, K. Vivot, N. Jeandidier, M. Pinget, S. Sigrist Centre européen d’étude du Diabète/Université de Strasbourg, Strasbourg.

Introduction : Une revascularisation rapide et adéquate des îlots pancréatiques après transplantation est essentielle pour leur survie et leur fonction. Cependant, les mécanismes cellulaires impliqués dans la revascularisation des îlots restent inconnus et doivent être élucidés. Le but de ce travail était d’étudier les voies angiogéniques nécessaires à la revascularisation des îlots pancréatiques in vitro. Matériels et méthodes : Des îlots pancréatiques de Rat ont été mis en culture pendant 0, 12, 24 et 48 h L’identification des voies de signalisation impliquées dans l’angigenèse a été réalisée par PCR array. 84 gènes sont analysés à l’aide du RT2 Profiler PCR Array Data Analysis Template v3.2. L’étude comparative de l’expression génique a été faite par rapport à t = 0h (n = 3). Résultats : Après 12 h de culture, les îlots présentent une diminution significative de l’expression des gènes des facteurs de croissance et de leurs récepteurs tels que l’Igf1, le Kdr avec respectivement -18,42 et -5,65 fois (p < 0,001) qui est maintenue durant 48 h Aucune modulation significative de l’expression des VEGF A, B et C est observée au cours de l’étude. Au même temps, la métallopeptidase 9 (MMP9) est 16,1 fois surexprimé à 12 h alors que son inhibiteur, Timp1, l’est d’un facteur 55,01 (p < 0,001). Cet environnement défavorable à l’angiogenèse se confirme, puisqu’à 48 h de culture, la MMP9 n’est plus surexprimée contrairement à Timp1 (20,3 fois, p < 0,01). Enfin, il faut attendre 48 h de culture pour observer une augmentation significative de l’expression de gènes de la matrice extracellulaire tels que le procollagène 181 (5,61 fois, p < 0,05). Conclusion : Cette étude a montré que les conditions actuelles de culture ne sont pas favorables à une bonne revascularisation des îlots post transplantation. Le développement de nouvelles cibles pharmacologiques devrait permettre d’adapter l’environnement de culture à une meilleure implantation in vivo.

P163 Diabète africain : diabète atypique avec tendance à la cétose H. Marmouch, W. Dabbabi, A. Baba, H. Bechir, S. Mahjoub Service Endocrinologie-Médecine Interne, Monastir, Tunisie.

Introduction : Le diabète atypique avec tendance à la cétose se caractérise par un début sur un mode de diabète de type 1 avec hyperglycémie sévère et cétose et une évolution ultérieure en diabète de type 2. Patients et méthodes : Il s’agit d’une obervation clinique particulière d’un patient d’origine africaine ayant un diabète atypique. Cas clinique : Patient, âgée de 18 ans, a été hospitalisé pour acidocétose diabétique. Il a des antécédents familiaux de diabète de type 2, une obésité (IMC = 31 Kg/m2). Une insulinothérapie a été instaurée. Le bilan étiologique de cette décompensation métabolique et la recherche de d’anticorps anti-GAD et anti-IA2 sont négatifs. Après 4 semaines, le patient rapporte des hypoglycémies sévères avec des signes neurologiques, malgré la diminution des doses d’insuline de plus de 50 %, aboutissant à l’arrêt total de l’insulinothérapie. Un traitement par insulinosensibilisateur a été instauré permettant un équilibre glycémique acceptable (HbA1c : 6,7 %). Aucune anomalie n’a été objectivée au fond de l’œil, ni à l’électrocardiogramme, ni à l’évaluation de la fonction rénale (Clairance de créatinine normale par MDRD et micro-albuminurie négative). Ce tableau clinique illustre un cas de diabète africain. Il s’agit d’une expression clinique proche du diabète de type 1 (DT1) mais se caractérise par une rémission, plus lente que la lune de miel dans le DT1, avec une absence de stigmates d’auto-immunité. Il est considéré comme diabète de type 1 idiopathique ou 1b. Discussion : Ce type de diabète soulève plusieurs hypothèses physiopathologiques. La phase de rémission expose à des hypoglycémies qui peuvent être graves. Il doit être distingué du DT1. Sa prise en charge doit être adaptée.

récepteurs à l’insuline et par son association fréquente avec d’autres maladies auto immunes. Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 42 ans hospitalisée dans notre service pour une hyperglycémie supérieure à 4 g/l sans cétose. Cas clinique : Ce diabète est apparu dans un contexte clinique particulier caractérisé par une maigreur, déshydratation, asthénie, fièvre, arthralgies diffuses, xérostomie et des signes cutanéo-muqueux tels une discrète érythrose des pommettes, vespertilio et ulcérations buccales à répétition. La réanimation de cette hyperglycémie a nécessité de fortes doses d’insuline dépassant les 600 unités par jour soit 15U/kg et ce aussi bien en sous cutané qu’en intra veineux. Ceci a attiré notre attention vers l’éventualité d’un syndrome d’insulinorésistance extrême. Au terme d’un bilan biologique poussé, la présence d’anticorps anti récepteurs à l’insuline nous a permis de retenir le diagnostic d’insulino-résistance extrême de type B. Ce syndrome était associé à une thrombopénie à 17000, une consommation du complément, des anticorps anti DNA natifs, anti SSB, anti SSA positifs, ce qui est en faveur d’un lupus systémique. Le traitement a consisté en plusieurs cures de cyclophosphamide. Sur le plan métabolique, un mois après la première cure, les besoins en insuline ont été divisés par 3 et quelques jours après la deuxième cure, l’insuline a pu être arrêtée. Discussion : il est bien admis aujourd’hui que l’auto immunité est la principale cause du diabète de type 1mais elle peut induire aussi des formes particulières de diabète, c’est le cas de l’insulino résistance extrême de type B. Ce dysfonctionnement immunitaire peut intéresser d’autres organes d’où les nombreuses pathologies pouvant s’associer au diabète. sur le Plan thérapeutique, le traitement immunosuppresseur est susceptible d’améliorer le malade tant sur le plan clinique que biologique avec réduction spectaculaire des besoins en insuline. il faut savoir penser au syndrome d’insulino-résistance extrême de type B devant un diabète avec stigmates cliniques et biologiques d’auto immunité.

P165 La quercétine potentialise la sécrétion d’insuline des cellules INS-1 par un mécanisme impliquant les canaux calciques de type L G. Bardy1, R. Magous1, G. Cros1, S. Richard2, A. Virsolvy2, C. Oiry1 1 2

savoir y penser !

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sevice diabétologie hôpital central de l’armée, Kouba Alger, Algérien ; sevice médecine interne hôpital central de l’armée, Kouba Alger, Algérie ; Inserm UPMC UMRS 938, Paris.

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Université Montpellier 1 et CNRS UMR 5232, Montpellier ; INSERM U637, Montpellier.

Introduction : Dans la lignée beta INS-1, nous avons précédemment montré que la quercétine, un flavonoïde, potentialise la sécrétion d’insuline et la phosphorylation de ERK1/2 induites par le glucose ou le glibenclamide. Ces derniers induisent la fermeture des canaux KATP, une dépolarisation membranaire suivie de l’ouverture des canaux calciques de type L et une entrée de calcium provoquant la sécrétion d’insuline. Nous nous sommes intéressés à l’effet de la quercétine sur la concentration de calcium intracellulaire ([Ca]i) après dépolarisation membranaire des cellules INS-1. Pour cela, nous avons évalué les effets de la nifédipine (antagoniste des canaux calciques de type L) ou de la thapsigargine (inhibiteur de la Ca2+ ATPase du réticulum endoplasmique (SERCA) sur la potentialisation de la sécrétion d’insuline et sur les variations de [Ca2+]i induites par la quercétine. Matériels et méthodes : La sécrétion d’insuline et l’activation de ERK1/2 ont été évaluées après 60 minutes d’incubation, respectivement par transfert de fluorescence (HTRF) et par Western blot. La [Ca]i a été déterminée par imagerie calcique avec la sonde fluorescente fura-2. Résultats : La quercétine (20 μM) induit une sécrétion d’insuline mineure (u 1,3), active ERK1/2 (u 2,5) et provoque une faible augmentation de [Ca]i. Elle potentialise l’augmentation de [Ca]i (u 1,6) induite par dépolarisation (15 mM KCl) et la sécrétion d’insuline (u 2) gluco- ou KCl-dépendante. La nifédipine (1 μM) inhibe l’effet potentialisateur de la quercétine sur l’augmentation de [Ca2 +]i et sur la sécrétion d’insuline. Par contre, la thapsigargine (1 μM) ne modifie pas l’effet potentialisateur de la quercétine. Conclusion : Nos résultats montrent un effet direct de la quercétine sur l’augmentation de [Ca]i dans la cellule beta impliquant des canaux calciques de type L et non les SERCA. La quercétine, par une augmentation de [Ca]i basale conduisant à une activation de ERK1/2, sensibiliserait la cellule beta aux divers stimulants et ainsi amplifierait leur réponse sécrétoire.

P166 Hypoglycémie réactive et dyspeptie : deux manifestations d’un même trouble de l’équilibre glycémique ?

P164 Diabète par insulino-résistance extrême de type B, Z. Nehar1, A. Namouni1, A. Behidj1, O. Oumeziane2, B. Oudjit1, M. Caron Debarle3

SFD

Ainsi, cibler le pore de transition de perméabilité mitochondriale dans la greffe d’îlots de Langerhans peut être une stratégie intéressante pour préserver la viabilité des cellules au cours de cette procédure.

G. Prévost1, A.-F. Cailleux2, K. Khalfi1, J.-P. Basuyau3, P. Ducrotté4, J.-M. Kuhn1 1

Endocrinologie, CHU, Rouen ; CIC-INSERM 0204,CHU, Rouen ; laboratoire hormonologie, centre Henri Becquerel, Rouen ; 4 Hépato-Gastroentérologie, CHU, Rouen. 2 3

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Introduction : A coté des deux formes classiques du diabète sucré, on a décrit des formes bien particulières, parmi lesquelles certaines se singularisent par une insulino-résistance extrême, dont il existe plusieurs variétés et parmi elles : « le type B ». Cette dernière est caractérisée par la présence d’anticorps anti

Introduction : Les variations glycémiques modulent la réponse motrice du tube digestif à l’alimentation. L’hypoglycémie accélère la vidange gastrique, l’hyperglycémie la ralentit. La vidange gastrique influence l’évolution glycémique post-prandiale par action sur l’évacuation d’aval du glucose. L’objectif de l’étude est d’évaluer simultanément variations glycémiques et paramètres de la Diabetes Metab 2011, 37, A36-A108

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