P18 Diabète et Hyperglycémie de Stress en Unité de Soins Intensifs de Cardiologie : Prévalence et adéquation avec le codage PMSI

P18 Diabète et Hyperglycémie de Stress en Unité de Soins Intensifs de Cardiologie : Prévalence et adéquation avec le codage PMSI

SFD (ALFÉDIAM) Introduction : Le diabète de type 2 (DT2) pédiatrique émerge et s’accroît dans le monde. En France, nous avons montré l’augmentation d...

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SFD (ALFÉDIAM)

Introduction : Le diabète de type 2 (DT2) pédiatrique émerge et s’accroît dans le monde. En France, nous avons montré l’augmentation de sa prévalence qui a doublé entre les années 93-98 et 2001-06. La description de nos cas indique que les sujets atteints sont plus souvent des filles d’âge pubertaire, obèses, caucasiennes dans 2 cas sur 3, et avec cétose au diagnostic dans un cas sur 2, soit beaucoup plus fréquemment cétosiques que les adultes DT2. Cas Clinique : Nous avons eu récemment 2 cas pédiatriques de DT2 dont les caractéristiques sont identiques à celles du diabète cétonurique, jusque-là décrit chez des adultes en particulier d’origine africaine. Il s’agit de 2 filles de 10,5 et 11 ans, en cours de puberté (stade 2 et 3), d’origine africaine (centrale et de l’ouest), obèses avant l’âge de 5 ans, dont le diabète a été révélé par hyperglycémie avec cétose ou acidocétose et qui ont été traitées très transitoirement par l’insuline. Les IAA, GAD, IA2 étaient négatifs ainsi que la génétique du MODY. Dans les 2 cas, un ou les 2 parents présentaient un diabète cétosique connu. L’HbA1c s’est normalisée très rapidement sous régime et ADO. Chez les 2 patientes, une rechute cétosique est survenue très brutalement environ 1 an après le diagnostic sans facteur déclenchant retrouvé, en particulier pas d’infection par l’herpes virus 8. Dans un cas, le recul est suffisant pour montrer à nouveau une normalisation rapide du contrôle glycémique après une reprise très brève de l’insuline suivie du respect du régime et du traitement par ADO. Conclusion : Ainsi les formes particulières de DT2 cétonuriques décrites chez des adultes d’origine africaine existent aussi chez les enfants. Elles doivent être connues pour les distinguer du type 1 et pour leurs caractéristiques évolutives avec rechutes cétosiques dont le mécanisme reste à élucider.

P18 Diabète et Hyperglycémie de Stress en Unité de Soins Intensifs de Cardiologie : Prévalence et adéquation avec le codage PMSI

de notre étude était d’apprécier la prévalence de l’HTA chez l’adolescent et d’en examiner les déterminants. Matériels et Méthodes : L’étude a porté sur une grande cohorte de 1 100 adolescents scolarisés Constantinois (Algérie) (537 garçons et 563 filles) âgés entre 12 et 18 ans et tirés au sort selon un tirage systématique à trois degrés. La moyenne de trois mesures tensionnelles, par méthode auscultatoire a été considérée et l’HTA a été définie selon les critères Nord Américains de 2004. Des mesures anthropométriques ont été réalisées. L’excédent pondéral était défini selon les critères de l’IOTF. L’index HOMA a été calculé chez 131adolescents. Résultats : 13,0 % des adolescents étaient préhypertendus, 12,4 % hypertendus. Les pourcentages de préhypertendus et d’hypertendus étaient respectivement de 15,6 % et 15,6 % chez les adolescents en surpoids, de 5,9 % et 31,4 % chez les adolescents obèses, et de 12,9 % et 10,6 % chez ceux de poids normal. Il existait une relation significative entre HTA et âge, excédent pondéral et le tour de taille (TT) (p < 0,0001 pour les 3), mais pas avec le sexe (p = 0,3). Le risque d’HTA était significativement associé au TT (OR 1,04 [1,03-1,06] ; p < 0,0001) et à la limite de la significativité avec l’âge (p = 0,056), indépendamment du statut pondéral. Dans le même modèle d’analyse et en remplaçant l’âge par l’indice HOMA, le risque d’HTA n’était significativement lié qu’à l’indice HOMA (OR 1,65 [1,13-2,39] ; p = 0,009). Conclusion : La forte prévalence de l’HTA dans notre population doit inciter, conformément aux recommandations, à la prise systématique de la PA en pédiatrie, tout particulièrement chez les adolescents en surpoids ou obèses. L’insulinorésistance apparait un déterminant puissant de l’HTA comme chez l’adulte.

P20 Association microalbuminurie dysfonction érectile chez des hommes présentant des facteurs de risques cardio-vasculaires

J Cahen-Varsaux1, C Maupain2, C Chevalier3, P Chédin4, F Duclos2 1

Diabétologie-Endocrinologie, Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil ; Cardiologie, Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil ; Dim, Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil ; 4 Diabétologie – Endocrinologie, Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil. 2 3

Objectif : Étude prospective pendant 4 mois (été 2009) de la prévalence de l’hyperglycémie en Unité de Soins Intensifs de Cardiologie (USIC), en particulier dans le syndrome coronarien aigu (SCA), et comparaison des résultats aux données du PMSI sur la même période et 3 autres quadrimestres. Patients et Méthodes : Nous avons colligé pour tous les patients : âge, sexe, diagnostic, glycémie à l’entrée, HbA1C, diabète connu, traitement. Nous avons déterminé la prévalence des troubles de glyco-régulation (TGR) (diabètes connus + découverts + hyperglycémies de stress). Nous avons comparé ces données aux codages PMSI pour la même période (4), et pour 3 autres quadrimestres : hiver 2009 (3), été 2008 (2), été 2007 (1). Résultats : A/265 patients : âge moy. : 67 ans, 61 % hommes. TGR : 101 (38 %) dont 60 diabètes connus, 3 découvertes de diabète, 38 hyperglycémies de stress. 114 SCA (43 % entrées) : 38TGR (33 %) dont 18 diabétiques connus (65 ans, 56 % hommes, HbA1C moy. À 7,2 %), 2 découvertes et 18 hyperglycémies de stress. B/ L’adéquation au PMSI était loin d’être parfaite : 38 diabètes en tout, 101SCA dont 14 diabètes. C/ La comparaison des 4 périodes (1-2-3-4) montre une diminution entre 2007 et 2009 des SCA en nombre absolu (133-107-122101) et relatif (46-38-42-38 %), ainsi que du pourcentage de diabétiques codés, sur la totalité des entrées (25-16-19-14 %) et sur les SCA (32-18-24-14 %), avec des variations saisonnières. Les coronariens diabétiques ont sensiblement le même âge que les non-diabétiques, mais le sex-ratio est un peu différent (61 % versus 70 % hommes). Discussion : La fréquence des TGR en USIC (33 % dans les SCA) est moins importante que dans la littérature (50 à 80 %) et semble diminuer entre 2007 et 2009.Les diabétiques de notre série étaient plutôt bien équilibrés. L’intensification du traitement des facteurs de risque explique peut-être cette diminution de prévalence, et le fait que l’âge moyen des diabétiques rejoint celui des nondiabétiques. Les cardiologues ont sous-codé le diabète. Conclusion : Cette étude montre une tendance à la diminution des SCA et des TGR en USIC sur 3 ans et par rapport aux données de la littérature. Elle souligne aussi les difficultés du codage PMSI.

P19 Prévalence de l’hypertension artérielle chez les adolescents Algériens. Rôle de l’excédent pondéral et de l’insulinorésistance

A Lemaire1, B Alexandre1, C Lemaire2, V Fasquel3, C Foulon4, X Lenne5 1

Cabinet Medical, Adirs, Lille ; Endocrinologie Diabétologie, CH Beuvry, Beuvry ; CH Beuvry, CH Beuvry, Béthune ; 4 Prévart, Association Prévart, Béthune ; 5 Cresge, Cresge-Lem Lille, Lille. 2 3

Introduction : La microalbuminurie est associée à la dysfonction endothéliale qui est l’une des causes de dysfonction érectile. L’objectif principal de cette étude est de déterminer si l’élévation de la microalbuminurie est corrélée à l’existence d’une dysfonction érectile chez des hommes avec hypertension artérielle ou autre facteur de risque cardio-vasculaire. Matériels et Méthodes : Proposition du questionnaire d’évaluation de la fonction érectile IIEF auprès d’hommes participant à une action de dépistage des facteurs de risque cardiovasculaires (le volontariat a été respecté). Des données cliniques, sociologiques et démographiques ont été ainsi collectées. La détection d’une microalbuminurie a été faite sur un premier échantillon urinaire du matin (évaluation en mg/g de créatininurie avec les bandelettes microalbuminurie 9 sur DCA 2 000 des laboratoires Siemens). L’érection était évaluée avec le questionnaire IIEF ; le score IIEF a été codé comme suit : < 10 : anomalies sévères ; ]10-16] : anomalies modérées ; ]16-21] : anomalies très modérées ; ]2125] : anomalies légères > 25 : sexualité satisfaisante. Résultats : L’étude a démarré en septembre 2008. 560 hommes ont accepté de participé à cette enquête. Dans ce groupe de patients, 127 présentaient une microalbuminurie > 30 mg/g de créatininurie : parmi ces patients le score moyen de l’IIEF était égal à 13,9 ± 10,2 alors qu’il était de 17,5 ± 10,2 chez les patients sans microalbuminurie (p < 0,05). Relation avec l’age : le score IIEF diminue avec l’âge : l’âge moyen du groupe avec score IIEF < 10 est 65,7 ± 12,5 alors que l’âge moyen du groupe avec score IIEF > 25 est 50,7 ± 11,8 p < 0,001.Les scores IIEF sont significativement plus bas dans le groupe avec hypertension que dans le groupe sans hypertension (13,9 ± 9,63 versus 18,11 ± 10,22 p < 0,05). Le tour de taille est inversement corrélé au score de l’IIEF (regression linéaire ; p < 0,05). Conclusion : ces résultats confirment l’existence d’une correlation significative entre la présence ou non d’une élévation de la microalbuminurie et le score de l’IIEF. De plus nous avons été surpris de constater des scores plutot bas de l’IIEF alors que les patients n’émettaient aucune plainte spontanément. Ceci nous incite à une évaluation systématique de la fonction erectile chez les hommes à haut risque cardiovasculaire (obesité androïde, hypertension artérielle…).

P21 Dépistage du dysfonctionnement sexuel et des troubles urinaires du bas appareil chez les patients diabétiques : Étude transversale de 200 patients

K Benmohammed1, MT Nguyen2, N Nouri1, S Khensal1, J Pariès3, P Valensi2, A Lezzar1 1

Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, CHU Benbadis, Constantine, Algerie ; Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, Hôpital Jean Verdier, Bondy ; Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, Hôpital Jean Verdier, Crnh-Idf, Université Paris-Nord, Bondy. 2

B Zantour1, MH Sfar1, MY Binous2, S Younes1, W Chebbi1

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Introduction : La prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) est moins élevée chez l’adolescent que chez l’adulte. Elle est toutefois sous estimée du fait de la non prise systématique de la pression artérielle (PA) en pédiatrie. L’objectif

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© 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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Endocrinologie – Diabétologie, Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ; Chirurgie, Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie.

Introduction : Les dysfonctions sexuelles (DS) et les troubles urinaires du bas appareil (TUBA) sont fréquents chez le diabétique. Ils doivent être recherchés et traités pour améliorer la qualité de vie de nos patients