P2021 Association entre paramètres cliniques extraoculaires et œdème maculaire diabétique

P2021 Association entre paramètres cliniques extraoculaires et œdème maculaire diabétique

SFD sence d’une sténose d’amont de plus de 70 %. Ce score varie de 0 à 12 et a une valeur pronostique. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’as...

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SFD

sence d’une sténose d’amont de plus de 70 %. Ce score varie de 0 à 12 et a une valeur pronostique. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’association entre les principaux facteurs de risque (FDR) établis et le MJ score chez des sujets Afro-Caribéens ayant bénéficié d’une coronarographie pour suspicion de coronaropathie entre janvier 2009 et Mai 2012 au CHU de Guadeloupe. Patients et méthodes : Au total 395 sujets avec coronarographie anormale et données complètes ont été retenus pour cette analyse. Les données sociodémographiques, cliniques et les FDR ont été recueillis. La coronarographie était considérée comme anormale lorsqu’une sténose significative, responsable d’une réduction de plus de 50 % du diamètre de référence d’un tronc épicardique significatif (t 2,5mm de diamètre) était retrouvée. L’analyse statistique comprenait une régression logistique pour un score de risque élevé (défini par un MJ score t 8). Résultats : L’hypertension (75,9 %), le diabète (47,8 %) et la dyslipidemie (37,8 %) étaient les facteurs les plus fréquemment retrouvés. La distribution du MJ score était la suivante: 0 (5, 8%) ; 2 (21,5%); 4 (21,8%); 6 (21,0%); 8 (11,9%); 10 (11,9%); 12 (6,1%). Un MJ score t 8 était noté chez 118 patients. Avec la régression logistique multivariée le diabète [OR 1,63 (1,08–2,46 ; P = 0,02)] et l’hypertension [OR 2,26 (1,09–3,67 ; P = 0,02)] étaient indépendamment associés à un score de risque myocardique t 8. Conclusion : Dans la population guadeloupéenne caractérisée par une prévalence élevée du diabète (8 %) et de l’hypertension artérielle (environ 30 %) cette étude met en exergue que ces deux facteurs de risque sont aussi associés aux lésions coronaires les plus sévères.

P2021 Association entre paramètres cliniques extraoculaires et oedème maculaire diabétique N. Leveziel1, M. Boissonnot1, M. F. Robert1, R. Maréchaud2, S. Hadjadj2 1

Service d’ophtalmologie CHU Poitiers, Poitiers ; Service d’endocrinologie, Poitiers.

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Introduction : Certains paramètres cliniques (HTA, néphropathie) ou biologiques (taux corrigés d’hémoglobine glycosylée) sont des facteurs de risque d’oedème maculaire diabétique (OMD). L’objectif de l’étude était d’identifier des facteurs cliniques potentiellement associés à la présence d’un OMD. Matériels et méthodes : Étude monocentrique transversale d’une cohorte de diabétiques de type 2, suivis au sein du centre d’investigation clinique d’un centre hospitalier et universitaire. Le diagnostic d’OMD et de RD ont été établis à l’aide de clichés couleur du fond d’oeil expertisés par un ophtalmologiste. Les données épidémiologiques ainsi que les taux corrigés d’hémoglobine glycolysés ont été recueillis. En outre, les antécédents de maladie cardiovasculaire (angor, infarctus du myocarde, AIT, AVC), la présence d’une néphropathie diabétique, les antécédents d’amputation et la présence d’une RD ont aussi été analysés. Un groupe de patients diabétiques avec un OMD a ainsi été comparé à un groupe de patients sans OMD. Une comparaison de moyenne pour les variables quantitatives (test Z) et par un test du Chi2 pour les variables qualitatives ont été réalisés. Résultats : 349 patients avec OMD (H/F = 221/128; âge moyen de 65 ans) ont été comparés à 2739 patients sans OMD (H/F = 1683/1056; âge moyen de 63þans). Une différence significative a été retrouvée entre les 2 groupes pour la fréquence de l’atteinte cardiovasculaire (42,1 versus 31,5 %), la fréquence de la néphropathie diabétique (70,3 versus 48,9 %) et les taux d’amputation (11,5 versus 3,8 %) (p < 0,001). Une association était également établie entre l’OMD et la RD (absence de RD dans 3,1 % dans le groupe OMD versus 59,2 % dans le groupe sans OMD ; p < 0,001). Conclusion : Une étude multicentrique récente a mis en évidence une association entre maladie cardiovasculaire et RD (Pugliese et al. 2012). La présente analyse précise les facteurs associés à l’OMD. L’identification de facteurs de risque d’OMD pourrait permettre d’établir des modèles prédictifs afin d’optimiser le dépistage de la RD ou de l’OMD en ciblant plus précisément les catégories à risque.

P2022 Dépistage de l’ischémie myocardique silencieuse chez des diabétiques de type 2 A. Mankai, N. Abid, K. Bouzid, R. B. Othmen, H. Ibrahim, N. Janhani, N. Trabelsi, F. B. Mami Institut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie.

Introduction : L’ischémie myocardique silencieuse (IMS) peut être présente au moment du diagnostic du diabète. Notre objectif était de déterminer la prévalence de l’IMS chez un groupe de diabétiques de type 2 et les facteurs clinicobiologiques qui lui sont associés. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective portant sur 60 patients diabétiques de type 2, de découverte récente (moins de 5 ans d’évolution du diabète), suivis à l’Institut National de Nutrition de Tunis sur une période de 18 mois. Ils ont bénéficié d’un bilan cardiovasculaire avec épreuve d’effort à la recherche d’une IMS. Résultats : L’IMS était présente chez 20 % des patients. L’âge et la tension artérielle étaient significativement associés à l’IMS. Il n’y avait pas de corrélation positive entre l’IMS et les paramètres de l’équilibre glycémique. Les diabétiques ayant une IMS, avaient un taux moyen d’HDL-C significativement plus bas comparativement aux diabétiques sans IMS. L’étude des autres paramètres lipidiques n’a

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pas montré de différence significative entre les 2 groupes. L’IMS était significativement corrélée avec le rapport apoB/apoA1. Il n’y avait pas de corrélation significative entre l’IMS et les autres paramètres de risque cardiovasculaire étudiés (CRPus et BNP). Les patients ayant une IMS avaient un taux plus élevé d’homocystéinémie, mais sans différence significative par rapport aux autres. Conclusion : L’IMS est une complication fréquente, survenant de façon indolore et silencieuse. Elle doit être recherchée chez tout patient diabétique, quelle que soit la durée d’évolution du diabète afin de réduire la morbi-mortalité cardiovasculaire.

P2023 Étude du métabolisme lipidique chez des enfants Marocains ayant le diabète de type I H. Mohammadi, N. Ghalim Institut Pasteur Du Maroc, Casablanca, Maroc.

Introduction : Le diabète sucré regroupe un grand nombre d’affections d’étiologie diverses, hétérogènes sur le plan génétique, immunologique et métabolique dont le dénominateur commun est l’élévation de la glycémie. Matériels et méthodes : Dans le but de déterminer l´effet du diabète de type I sur le risque de développement des maladies cardiovasculaires, nous avons étudié le métabolisme lipidique et le contrôle glycémique chez une population d´enfants ayant un diabète de type I. Dans ce travail, nous avons comparé notre population d´enfants diabétiques (n = 202) à une population d´enfants non diabétiques (n = 149). Nous avons effectué une étude descriptive de ces deux populations, qui sont appariées en âge et en sexe. Nous avons constaté que la tranche d´âge comprise entre 10 et 14 ans est la plus représentative chez les deux groupes, elle représente 57 % chez le groupe témoin et 55 % chez le groupe des diabétiques. Nous avons trouvé que la majorité de notre population diabétique (61 %) a un mauvais contrôle de l´équilibre glycémique (HbA1c > 8 %). L´étude comparative du bilan lipidique entre les deux groupes témoins et diabétique ne montre aucune différence significative du cholestérol plasmatique. Par contre, les concentrations plasmatiques des TG, LDL, Apo B et la Lp (a) sont augmentées significativement chez les enfants diabétiques par rapport aux enfants témoins. Résultats : L´étude analytique des différents paramètres étudiés chez notre population diabétique a montré que la glycémie ne présente aucune différence significative vis-à-vis du sexe et de l´âge. Par ailleurs, le cholestérol LDL augmente significativement en fonction de l´âge, du sexe (LDL plus élevé chez les filles que chez les garçons) et du pourcentage de l´HbA1c. Nos résultats ont montré que le groupe d´enfants ayant un mauvais contrôle de l´équilibre glycémique présente une augmentation significative des LDL. Conclusion : nous avons montré que les enfants diabétiques Marocains présentent un désordre significatif du métabolisme lipidique touchant essentiellement les concentrations plasmatiques des TG, HDL, LDL et la Lp (a).

P2024 Relations entre la pression artérielle pulsée et la fréquence cardiaque dans la population diabétique de type 1 et dans une population témoin non diabétique J.-C. Philips, M. Marchand, A. Scheen Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, CHU Liège, Université de Liège, Liège, Belgique.

Introduction : Le diabète de type 1 (DT1) peut se compliquer d’une neuropathie parasympathique, avec élévation de la fréquence cardiaque (FC), et d’une rigidité artérielle accélérée, avec élévation de la pression pulsée (PP). Une augmentation de la FC entraîne normalement une diminution de la PP suite au raccourcissement de la diastole. Ce travail étudie l’influence du DT1 sur les relations entre PP et FC. Patients et méthodes : FC et PP sont mesurées chez 80 patients DT1 (HbA1c = 8,6 %), âgés de 20 à 60 ans, sans médicaments cardiovasculaires, et chez 80 sujets témoins (appariés pour l’âge et le sexe). FC et PP sont enregistrées en continu avec un appareil Finapres® lors d’un test postural standardisé. Les relations entre FC et PP sont calculées en position débout (1min) et en position accroupie (1min), position connue pour augmenter PP et diminuer FC. Résultats : En position debout, la relation négative attendue entre PP et FC existe chez les sujets témoins (r = – 0,1966 ; p = 0,0127), mais pas chez les DT1 (r = – 0,1113; p = 0,1633). En position accroupie, la relation négative entre PP et FC disparaît chez les témoins (r = – 0,0013 ; p = 0,9862) alors qu’une relation paradoxale positive apparaît chez les DT1 (r = 0,1572 ; p = 0,0472). Celle-ci est marquée chez les femmes DT1 (r = 0,2541 ; p = 0,0230), mais non chez les hommes DT1 (r = – 0,1100 ; p = 0,3315). Elle est la plus forte chez les DT1 âgés de plus de 40 ans (r = 0,3188 ; p = 0,0042) mais non présente chez les DT1 entre 20 et 40 ans (r = – 0,0498 ; p = 0,6591). Enfin, elle est nette chez les DT1 avec PP élevée > 60 mmHg (r = 0,3196 ; p = 0,0128) et non chez ceux avec PP < 60 mmHg (r = 0,1328 ; p = 0,1839). Discussion : Ces anomalies de la relation PP/FC témoignent d’une mauvaise adaptation hémodynamique en présence d’un DT1 prolongé imparfaitement équilibré et semblent plus importantes dans le sexe féminin.