P205 Dépistage des dyslipidémies chez les sujets à risque de développer un diabète de type 2

P205 Dépistage des dyslipidémies chez les sujets à risque de développer un diabète de type 2

Diabète - Bruxelles 2008 P206 Dyslipidémies et diabète chez les femmes obèses avec ou sans trouble de la tolérance glucidique 1 1 2 3 M Chadli-C...

88KB Sizes 3 Downloads 164 Views

Diabète - Bruxelles 2008

P206 Dyslipidémies et diabète

chez les femmes obèses avec ou sans trouble de la tolérance glucidique 1

1

2

3

M Chadli-Chaieb , F Saad , M Zaouali-Ajina , A Miled , L Chaieb

1

1

Endocrinologie et Maladies Métaboliques, Hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisieþ; 2 Physiologie et Explorations Fonctionnelles, Hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisieþ; 3 Laboratoire de Biochimie, Hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisie.

Introduction : Notre but était d’évaluer les anomalies de la cinétique de sécrétion de l’insuline en période interprandiale et post-prandiale, chez 15 femmes obèses ayant une baisse de la tolérance au glucose ou un diabète de moins de 3þans (groupe 2), par comparaison à 13 femmes obèses ayant une tolérance glucidique normale (groupe 1). Patients et méthodes : Toutes les femmes étaient âgées de 30 à 50 ans et avaient un IMCþ>þ 30 kg/m2. Les 2 groupes étaient appariés pour le poids et l’âge. Le profil glycémique et insulinique a été réalisé sur la base de 19 prélèvements sanguins pendant 24 heures. Résultats : Le pic glycémique post-prandial était plus tardif dans le groupe 2. Les variations post-prandiales de la glycémie étaient significatives après les trois repas dans le groupe 2 (pþ<þ0,001). L’insulinémie moyenne des 24 heures était comparable dans les deux groupes (pþ=þ0,57). La comparaison des insulinémies aux différents temps trouve des valeurs comparables, sauf avant le dîner (pþ=þ0,017). Le pic post-prandial d’insuline est survenu 60 min après le petit déjeuner dans les deux groupes. Après le déjeuner et le dîner, il était plus tardif dans le groupe 2 que dans le groupe 1. Les pics post-prandiaux d’insuline étaient concomitants aux pics glycémiques dans le groupe 2. Les variations postprandiales de l’insulinémie n’étaient pas significatives dans le groupe 2. Elles étaient significatives après le petit déjeuner et après le dîner dans le groupe 1. Une corrélation positive a été retrouvée entre les insulinémies et les glycémies dans le groupe 1 (rþ=þ0,19þ; pþ=þ0,002) et dans le groupe 2 (rþ=þ0,18þ; pþ=þ0,0016). Il n’y avait pas de corrélation entre le pic glycémique et le pic insulinique correspondant dans les deux groupes. Conclusion : L’hyperinsulinisme et la résistance à l’insuline sont présents chez les femmes obèses avant tout trouble de la tolérance au glucose. Des anomalies plus marquées de la cinétique de l’insuline sont présentes chez les obèses ayant un trouble de la tolérance glucidique que chez les obèses ayant une tolérance glucidique normale.

M Nassib, A Daoudi, L Radi, H Boutaleb, A Chadli, H Elghomari, A Farouqi Endocrinologie – Métabolisme, CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Maroc.

Introduction : Le diabèteþ=þprincipale cause de mortalité cardio-vasculaire. Les anomalies du métabolisme lipidique sont nombreuses et fréquentes chez le diabétique, d’où l’intérêt du traitement des dyslipidémies dans la prise en charge globale des facteurs de risques cardio-vasculaires. But du travail : Analyse des caractéristiques épidémiologiques des dyslipidémies chez les diabétiques et les éventuels facteurs de risques cardio-vasculaires associés. Patients et méthodes : Étude prospective menée sur une période d’une année à l’hôpital de jour incluant toux les patients diabétiques et dyslipidémiques. Résultats : Résultats préliminairesþ: – 100 patients. Âge moyenþ: 54 ans. Prédominance féminineþ; – Ancienneté du diabèteþ: 5 ans en moyenneþ; – Diabète type 2þ: 94þ%, diabète type 1þ: 6%þ; – HbA1c moyenne à 9þ%þ; – Hypercholestérolémie totaleþ: 65þ%, hypertriglycéridémieþ: 56þ%, hyperLDLémieþ: 63þ%, hypoHDLémieþ: 8,6þ%þ; – Complications macro-angiopathiques retrouvés chez 45þ% des maladesþ: coronaropathie+++ (40þ%), AOMI (15þ%) et AVC (3þ%)þ; – Les autres facteurs de risque cardio-vasculairesþ: HTA (44þ%), tabagisme (10þ%), obésité (27þ%), atteinte rénale (34þ%), sédentarité (53þ%). Conclusion : Le fardeau des dyslipidémies est lourd chez les diabétiques. La mortalité cardio-vasculaire y est élevée. La prise en charge repose en premier sur les modifications du mode de vie, qui continuent d’être un élément clé des stratégies de prévention cardio-vasculaire. Et le traitement par les statines chez le diabétique semble apporter un bénéfice réel démontré par les différentes études.

ALFEDIAM

P204 Profil glycémique et de sécrétion de l’insuline

P205 Dépistage des dyslipidémies chez les sujets à risque de développer un diabète de type 2 A Lounici1, M Makour1, F Benbelkacem2, O Akacem2, M Brouri3 1 2 3

Médecine Interne, Hôpital Zeralda, Alger, Algérieþ; Laboratoire de Biologie, Hôpital Zeralda, Alger, Algérieþ; Médecine Interne, Birtraria, Alger, Algérie.

Objectif : Dépistage des dyslipidémies chez les sujets à risque de développer un diabète de type 2 (DT2). Recherche d’éventuelles associations entre dyslipidémie et facteurs de risque. Patients et méthodes : Les patients sont recrutés au niveau des structures primaires de santé publique du secteur de Zeralda (Alger-Ouest). Les patients inclus sont âges de plus de 20 ans avec au moins un facteur de risque connu du DT2. À l’inclusion, les paramètres cliniques ont été recueillis sur fiches selon un questionnaire ciblé avec mesures anthropométriques et de la pression artérielle. Le bilan biologique comprendþ: glycémie à jeun (GAJ), cholestérol total (CT), triglycérides (TG), HDL-cholestérol. Le prélèvement sanguin a été effectué après une période de jeûne d’au moins 12 heures. L’hypercholestérolémie est définie par un CTþ>þ 2,4 g/l, un taux entre 2 et 2,4 g/l de CT est limite. L’hypertriglyceridémie est définie par un TGþ>þ 2 g/l, un taux entre 1,5 et 2 g/l de TG est limite. Un HDL bas est défini par un tauxþ<þ0,40 g/l. Un HDL élevé est défini par un tauxþ>þ 0,6 g/l. L’obésité abdominale (ObAb) est définie selon les critères de l’ATP III. Résultats : L’analyse a porté sur 1 108 patients (812 F et 296 H). L’âge moyen est de 51 ansþ±þ11 (20-80). La dyslipidémie était préexistante dans 17þ%. Le taux moyen du CT est de 1,94þ±þ0,43 g/l (nþ=þ1066). Un taux de CT anormal est retrouvé chez 13þ% des patients et 30þ% ont un taux de CT limite. Le taux moyen des TG est de 1,30þ±þ0,72 g/l (nþ=þ1 047). Une triglycéridémie anormale est retrouvée chez 12þ% des patients et 16þ% ont un taux des TG limite. Le taux moyen du HDL est de 0,48þ±þ0,14 g/l (nþ=þ883). Un HDL bas est retrouvé chez 26þ% des patients et 16þ% ont un taux de HDLþ>þ 0,6 g/l. L’analyse univariée montre que l’élévation continue du CT est associé à l’âge, sexe féminin, ObAb, et GAJþ≥þ1,26þg/l. L’élévation continue des TG est associé au sexe masculin, tabac et GAJ ≥ 1,10 g/l. Un HDL bas est associé au sexe masculin et au tour de taille élevé. Conclusion : Un HDL bas est l’anomalie la plus fréquente chez les sujets à risque de développer un DT2. Cette anomalie est associée à un tour de taille élevé.

Diabetes Metab 2008, 34, A40-A100

A97