P238 - Rôle d’une dysfonction autonome cardiaque dans l’hypertension artérielle et l’augmentation du risque coronarien chez les obèses

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Diabète – Genève 2011 P235 Prévalence et facteurs prédictifs de la micro albuminurie dans un group des patients diabétiques albanais F. Toti1, E. The...

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Diabète – Genève 2011

P235 Prévalence et facteurs prédictifs de la micro albuminurie dans un group des patients diabétiques albanais F. Toti1, E. Thengjilli2, E. Nelaj3, A. Shehu4, G. Bejtja5 1

Centre Hospitaler Universitaire « Mère Theresa », Tirana, Albanie ; Hôpital Régional, Pogradec, Albanie ; Hôpital Régional, Shkodra, Albanie ; 4 Laboratoire « Intermedica », Tirana, Albanie ; 5 Institute de Santé Publique, Tirana, Albanie. 2

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Echosens - INSERM U872 Eq. 7 Nutriomique, Université Pierre et Marie Curie Paris 6, Centre de recherche des cordeliers, Paris ; 3 Liver Unit, University of Calgary, Calgary, Canada ; 4 Liver Unit, University of Calgary, Calgary, Canada - 5The Liver Centrer, Toronto, Canada ; 6 The Liver Centrer, Toronto, Canada ; 7 Hépatologie, Centre hospitalier de l’université de Montréal, Montréal, Canada ; 8 Hépatologie, Centre hospitalier de l’université de Montréal, Montréal, Canada ; 9 Toronte Western Hospital Liver Center, University of Toronto, Toronto, Canada ; 10 Toronte Western Hospital Liver Center, University of Toronto, Toronto, Canada

Introduction : Introduction et Objectif : La néphropathie diabétique (NPD) est une des complications chronique du diabète sucré. Son stade terminal l’Insuffisance rénale chronique est la cause plus importante du décès prématuré chez les patients diabétiques. Une des premières signes de la NPD est la micro albuminurie (MA), qui pourra être présente dés le moment du diagnostic du diabète type 2. L’objectif de notre étude était d’établir la prévalence de la micro albuminurie dans un group des patients diabétiques et identifier les facteurs prédictifs pour la micro albuminurie. Patients et méthodes : Patients diabétiques choisi de manière randomisée lors d’hospitalisations dans les Hôpitaux de Tirana, Shkodra et Pogradec entre 2008-2009. Un bilan biochimique, mesures anthropométriques, et un examen de micro albuminurie par DCA 2000 a été réalisé. Micro albuminurie est considérée positive si t 20 mg ou rapport alb/creat t 25. Résultats : 321 patients ont participé à l’étude. 163 femmes (50.78 %). L’âge moyen des patients 58.21 ± 11,87 ans, type1 19 patients (8.6 %), durée moyenne du diabète 8.19 ± 6.96, HbA1c 8.2 ± 2.1 %. Prévalence de la MA 40.81 %, tandis que la NPD ouverte était présente dans 2.8 % des cas. 9/27 patients (33.3 %) avec un diabète inaugural avaient déjà une MA présente. L’obésité central, présence de l’HTA > 140/90 mm Hg, HbA1c > 8 % et durée du diabète > 15 ans étaient facteurs de risque pour la MA. Conclusion : Néphropatie diabétique est une complication chronique fréquente du diabète sucré. Son découvert le plus précoce possible, et le traitement des ses facteurs de risque pourra prévenir sa progression. La recherche de la MA dés le moment du diagnostic du diabète devra faire part du bilan initial pour chaque diabétique avec DT2.

Introduction : Le Fibroscan® est un dispositif mesurant l’élasticité hépatique et permettant le diagnostic de la fibrose. Une nouvelle sonde XL a été développée spécifiquement pour l’évaluation des patients obèses. Le diabète étant un facteur de risque de la fibrose, un objectif de l’étude est d’explorer l’impact du diabète sur les hépatopathies, chez des patients obèses avec SPMet. Les objectifs complémentaires sont d’évaluer les performances de la sonde XL et d’établir des modèles prédictifs de la fibrose. Patients et méthodes : 90 patients obèses avec SPMet ont été inclus : 62 % d’hommes, IMC moyen : 34 Kg/m2, âge moyen : 47 ans, 39 % avec diabète de type2 (Diab +). Tous les patients ont eu un examen Fibroscan®, une biopsie hépatique (classification de Brunt-Kleiner) et des tests sanguins. Des régressions logistiques multi-variées ont permis d’établir des modèles statistiques prédictifs de la fibrose. Les performances diagnostiques sont évaluées par l’aire sous la courbe ROC (AUROC). Résultats : Les atteintes hépatiques sont plus fréquentes chez les Diab + : 94 % avec stéatose vs 89 % (Diab-), stéato-hépatite 31 % vs 16 % (Diab-), fibrose 83 % vs 51 % (Diab-). Les performances diagnostiques du Fibroscan® (sonde XL) sont respectivement AUROC = 0.82 et 0.86 pour la fibrose significative (Ft2) et sévère (Ft3). Le modèle statistique optimal prédictif de la fibrose combine élasticité, AST, HbA1c ajusté sur le sexe et l’âge. Il donne une AUROC = 0.90 pour (Ft2) et AUROC = 0.96 pour (Ft3). La combinaison entre élasticité et paramètres biocliniques améliore les performances des paramètres biocliniques seuls (AST, HbA1c, sexe et âge) : AUROC = 0.78 pour (F2) et AUROC = 0.82 pour (Ft3). Conclusion : Le terrain diabétique semble favoriser la survenue des hépatopathies d’où la nécessité d’un diagnostic précoce de la fibrose. La mesure de l’élasticité avec la sonde XL du Fibroscan® permet un diagnostic de bonne précision de la fibrose chez les patients obèses avec SPMet. Ces performances sont améliorées en combinant l’élasticité et des paramètres biocliniques.

P236 Glycation des protéines mesurée par autofluorescence

P238 Rôle d’une dysfonction autonome cardiaque

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dans l’hypertension artérielle et l’augmentation du risque coronarien chez les obèses

cutanée et cicatrisation des plaies chez les patients diabétiques J. Vouillarmet, P. Michon, C. Thivolet

M. T. Nguyen, M. Vivier, P. Weinmann, I. Banu, E. Cosson

Centre Hospitalier Lyon Sud, Pierre Benite

APHP, Hôpital Jean Verdier, Bondy

Introduction : Une plaie chez le diabétique pose la question de la vitesse de cicatrisation afin d’éviter surinfection et amputation. La glycation des protéines, qui contribue à la mémoire glycémique des tissus, est impliquée dans les complications dégénératives notamment cutanées. La glycation du collagène réduit la capacité migratoire des kératinocytes et altère l’angiogenèse. La mesure des produits de glycation avancés (PGA) par auto fluorescence cutanée est bien corrélée avec la survenue des complications dégénératives de façon indépendante du niveau d’HbA1c. L’objectif de notre étude est d’évaluer de façon prospective l’intérêt prédictif de la mesure des PGA sur la cicatrisation. Patients et méthodes : 35 patients vus en consultation entre 09/2 009 et 09/2 010 pour une plaie diabétique ont été inclus, avec un suivi minimum de 3 mois. Ceux présentant signes d’artériopathie, ostéite, non compliance à la décharge, pigmentation cutanée incompatible avec la mesure des PGA ont été exclus. Une mesure des PGA (AGE Reader*) a été réalisée. Les patients ont un âge médian de 63 ans (28-86), un IMC moyen à 29,4 +/-4,8 kg/m2, une durée de diabète de 16,2 +/-13,9 années. Résultats : L’HbA1c est à 7,8 +/-1,3%, la TcPO2 à 56,9 +/-11,6 mmHg. L’ancienneté de la plaie à l’inclusion est de 12,2 +/-15,6 semaines. La valeur de PGA est de 3,35 +/-0.6 UA. Une complication microangiopathique (hors neuropathie) ou macroangiopathique est présente dans 87,4 % et 50 % des cas respectivement. 71 % des plaies sont cicatrisées à 3 mois. L’âge, l’ancienneté du diabète et de la plaie, la mesure des PGA ne sont pas corrélés à la guérison à 3 mois. Seul l’HbA1c est associée à la cicatrisation (p = 0.017). Conclusion : La mesure des PGA n’apparaît pas corrélée à la durée de cicatrisation des plaies sur cet échantillon et donc comme marqueur prédictif de cicatrisation.

Introduction : La dysfonction autonome cardiaque (DAC) contribue à l’élévation de la pression artérielle et du risque cardiovasculaire chez les diabétiques. L’obésité est souvent associée à une DAC. Le but était, chez les obèses sans diabète connu, d’évaluer le rôle de la DAC dans l’hypertension artérielle (HTA) et le rôle respectif de la DAC et de l’HTA dans l’augmentation du risque coronarien. Patients et méthodes : Nous avons inclus 377 patients obèses ou en surpoids (IMC 39 ± 7 kg/m2), âgés de 38,3 ± 14,6 ans. Une charge en glucose a été effectuée. Une DAC a été définie par au moins un test anormal parmi 3 tests (respiration profonde, orthostatisme, Valsalva), sous dépendance vagale prédominante, évaluant la variabilité de la fréquence cardiaque. La DAC était considérée sévère si 2 ou 3 tests étaient anormaux. Le score UKPDS de risque d’évènements coronariens à 10 ans a été calculé. Résultats : Une DAC était présente chez 158 patients (44 %) et l’HTA chez 131 patients (35 %). La prévalence de l’HTA était significativement plus élevée chez les patients avec DAC sévère (50 %) que chez ceux sans (30 %) ou un seul test (38 %) de DAC anormal (p = 0,01). Le score UKPDS était significativement différent entre les 4 groupes (p < 0,001) : le plus bas chez les patients normotendus sans DAC (2,3 ± 2,1 %), voisin chez les patients normotendus avec DAC (3,2 ± 4,5 %), significativement plus élevé chez les patients hypertendus sans DAC (6.0 ± 6,4 %) et le plus haut chez les patients hypertendus avec DAC (9,1 ± 5,5 %). Dans une analyse multivariée intégrant la DAC, la dysglycémie (diabète ou prédiabète défini par hyperglycémie à jeun et/ou intolérance au glucose) et la pression pulsée (index de rigidité artérielle non inclus dans le score), ces trois facteurs étaient liés indépendamment au score UKPDS. Conclusion : Chez les obèses sans diabète connu, la présence d’une DAC pourrait, du fait d’une prédominance sympathique, contribuer à l’élévation tensionnelle et à aggraver le risque coronarien chez les hypertendus.

P237 Intérêt du Fibroscan® dans le diagnostic de la fibrose hépatique et impact du diabète chez des patients obèses avec StéatoPathie Métabolique (SPMet). M. Abdennour1, R. Myers2, M. Elkashab3, G. Pomier-Layrargues4, D. Wong5, M. Levstik6, R. Kirsch7, A. Pollet7, C. Fournier8, L. Sandrin8, J.D. Zucker9, K. Clément10, V. Miette8, M. Sasso8 1 Echosens - INSERM U872 Eq. 7 Nutriomique, Université Pierre et Marie Curie Paris 6, Centre de recherche des cordeliers, Paris ;

SFD

ainsi elle altère l’image du soi, aggrave le déni de la maladie et alourdit la prise en charge thérapeutique et psychologique du diabétique.

P239 Hypoglycémie après bypass gastrique : à la recherche d’un profil d’insulinosécrétion et d’insulinosensibilité à risque F. Baudoux1, R. Caiazzo2, H. Verkindt1, L. Arnalsteen2, M. Romon1, F. Pattou2, M. Pigeyre1 1 2

Service de nutrition, CHRU de Lille ; Service de chirurgie endocrinienne, CHRU de Lille

Diabetes Metab 2011, 37, A36-A108

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