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fait chez tous les adultes qui sont en surpoids et/ou présentant des facteurs de risque supplémentaires. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective (du mois de septembre 2010 au mois de mars 2011) descriptive étudiant une population faite d’adultes qui se présentent à la consultation pour obésité surpoids et/ou présentant des facteurs de risque supplémentaires, tels que des antécédents familiaux de diabète, d’hypertension artérielle, ou de dyslipidémie sans anomalie glycémique connue. Résultats : en cours Discussion : Marrakech et ses régions sont connues par la prévalence élevée des sujets obèses ou en surcharge pondérale. Il existe, par ailleurs, des études récentes qui parlent de l’existence d’une proportion considérable de prédiabète et de diabète méconnus dépistés par l’HbA1c seule chez des patients en surpoids ou obèses. Les valeurs de l’HbA1C varient moins que les valeurs de la glycémie à jeun, ainsi le dosage du taux de l’HbA1C a des avantages techniques par rapport au dosage du glucose.
P248 Corrélation de symptômes dépressifs avec la présence de symptômes intestinaux fonctionnels dans une cohorte de patients qui présentent une obésité morbide avant une chirurgie bariatrique M. Fysekidis1, M. Bouchoucha2, H. Bihan1, R. Benamouzig2, G. Reach1, R. Cohen1, J. M. Catheline3 1
Hopital Avicenne Service d’Endocrinologie, Bobigny ; 2 Hopital Avicenne Service de Gastroenterologie, Bobigny ; 3 Hopital Delafontaine service de Chirurgie viscerale, Saint Denis.
Introduction : Les troubles digestifs fonctionnels sont fréquents chez les sujets obèses. Peu d’études ont évalués la fréquence de ces troubles pour les obésités massives. La majoration de ces symptômes par l’état thymiques est probable. Nous avons évalué de manière prospective chez les candidats à une chirurgie bariatrique la fréquence de ces troubles et leur relation avec les symptômes de dépression. Patients et méthodes : 120 patients consécutifs de 2009 jusqu’au 2 010 adressés dans le service d’Endocrinologie de CHU Avicenne pour un bilan avant une chirurgie bariatrique ont donné leur consentement pour participer dans cette étude. Des auto-questionnaires ont été utilisés pour les troubles anorectaux fonctionnels (incontinence fécale, proctalgie et dyschésie) et les troubles oesophagiens, gastriques et du colon (critères ROME II et III). Les symptômes dépressifs ont été évalués avec le questionnaire PCEMD. Les résultats ont été traité par régression logistique en univarié et en multivarié. Résultats : Parmi les 120 patients 92,5 % étaient de sexe féminine, avec un âge moyen de 40,4 ± 11,7 ans, un IMC de 43,7 ± 5,95 kg/m2, l’ancienneté de l’obésité était de 15,1 ± 8,1 ans. 58,2 % avaient un SAS diagnostiqué avec une polysomnographie (IHA > 5), 31,1 % étaient hypertendus (traitement par d’hypentenseurs), 18,9 % diabétiques. Parmi les patients 42,9 % avaient de symptômes dépressifs, 40,2 % avait de symptômes ano rectaux, 31,25 % oesophagiens, 38,4 % gastriques et 83,9 % symptômes coliques. En analyse uni varié la présence de symptômes dépressifs était un facteur prédictif (p = 0,03) pour la présence de symptômes fonctionnels ano rectaux OR 2,39 (1,10-5,19), Après ajustement pour la présence de symptômes fonctionnels gastriques œsophagiens et coliques l’association de symptômes ano rectaux et dépression restait significative avec un OR pour la dépression de 2,47 (1,08-5,65). Conclusion : Ainsi les patients atteints d’obésité morbide, ont une prévalence élevée de la symptomatologie dépressive associée aux symptômes fonctionnels intestinaux. Cet association évoque la possibilité d’une relation physiopathologique. La détection de ces symptômes et une prise en charge psychologique pourrait améliorer la qualité de vie de ces patients.
P249 Obésité et carences nutritionnelles avant chirurgie bariatrique P. Lefebvre1, F. Letois1, J. Thouraud1, A. Sultan1, V. Lacroix1, D. Nocca1, C. De Seguin2, E. Denève1, T. Mura1, N. Legendre1, J.-M. Fabre1, J. Bringer1, E. Renard1, F. Galtier1 1
CHRU, Montpellier ; Clinique Mutualiste, Ganges
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Introduction : Les carences nutritionnelles sont fréquentes en cas d’obésité sévère ou morbide, notamment en raison de la fréquence des conduites restrictives associées. Les procédures de chirurgie bariatrique peuvent aggraver ces carences. Nous avons évalué l’état nutritionnel d’une cohorte de patients consultant pour demande de chirurgie bariatrique. Patients et méthodes : Notre analyse rétrospective porte sur 268 patients venus consulter pour demande de chirurgie bariatrique depuis le 01/01/2 009. Leur bilan a comporté examen clinique, HGPO, et dosages de vitamine (Vit) D, parathormone (PTH), calcium, phosphore, magnésium, albumine (calcul de la calcémie corrigée), phosphatases alcalines, fer sérique, ferritine, folates, Vit B12, Vit A, sélénium, zinc.
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© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Résultats : Notre effectif de 268 sujets (74 % femmes) présente les caractéristiques suivantes : âge, 40,4 ± 12,9 années ; IMC, 43,1 ± 6,0 kg/m2 ; tour de taille, 128,0 ± 1,4 cm. Les anomalies du métabolisme glucidique sont fréquentes : diabète de type 2 (23,1 %), intolérance aux hydrates de carbone (15,1 %), hyperglycémie modérée à jeun (19,6 %). La prévalence du déficit en Vit D est très importante, avec 81,7 % de la population située dans la zone d’insuffisance (10-30 ng/ml) et 9,4 % dans celle de carence (< 10 ng/ml). Une hypomagnésémie est retrouvée chez 33,3 % des sujets, une hypophosphorémie chez 20,7 %, mais il n’existe aucune hypocalcémie. Les carences martiales concernent près d’un sujet sur 5 (hypoferritinémie : 18,9 %, hyposidérémie : 16,8 %). Pour les autres paramètres étudiés, des valeurs inférieures aux normes sont plus rares : folates plasmatiques, 5,5 % ; folates érythrocytaires, 4,6 % ; Vit B 12, 6,2 % ; Vit A, 4,0 % ; sélénium, 3,1 % ; zinc, 0,5 %. Conclusion : La fréquence des déficits en vitamines et oligo-éléments chez les patients obèses justifie la mise en place d’un dépistage, notamment lorsqu’une prise en charge chirurgicale est envisagée. Des conseils diététiques appropriés doivent être proposés, et une supplémentation envisagée si nécessaire.
P250 Fréquence des signes cliniques du syndrome d’apnée de sommeil chez l’adulte obèse N. Khélifi, F. Hammami, H. Jammoussi, A. Falfoul, S. Bhouri, C. Amrouche, S. Blouza Unité de recherche sur l’obésité Humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie
Introduction : Les anomalies respiratoires chroniques de l’obésité, aggravées en présence d’un syndrome d’apnée de sommeil (SAS), sont à l’origine de décompensations respiratoires menaçant le pronostic vital. L’objectif de notre travail est de déterminer la fréquence des principaux signes cliniques du (SAS) chez l’adulte l’obèse. Matériels et méthodes : Étude prospective colligeant 134 adultes obèses ayant consulté à l’Unité de recherche sur l’Obésité humaine à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Résultats : L’âge moyen est de 42 ± 12,5 ans. Le sexe ratio F/H) est de 11,18. L’Index de Masse Corporelle (IMC) moyen de nos patients est de 40,6 ± 6,7 Kg/m. 82, 8 % des patients présentent au moins un signe clinique du (SAS). Les signes les plus révélés à l’interrogatoire sont : le ronflement dans 67,7 % des cas, la dyspnée dans 66,2 % des cas, la somnolence diurne dans 27,8 % des cas et l’apnée dans 12,9 % des cas. Les sujets ayant des signes du (SAS) sont plus âgés (44,1 ± 12 ans vs 36,1 ± 13,1 ans ; p = 0,005). Ils ont un tour de taille et un (IMC) plus importants que ceux n’ayant pas de signes de (SAS) : [116,8 ± 16 cm vs 107,5 ± 13,7 cm, p = 0,01] ; [41,4±6,85 Kg/m2 vs 36,9 ± 5 cm, p = 0,004]. De même, les obèses avec signes de (SAS) ont des chiffres tensionnels plus élevés pour la systolique et la diastolique, respectivement (13,7 ± 2,3 cm Hg vs 12,4 ± 2,6 cm Hg ; p = 0,02) et (8,3 ± 1,3 cm Hg vs 7,5 ± 1,5 cm Hg ; p = 0,01). Conclusion : Le (SAS) est fréquent chez l’adulte obèse, incitant à une attention particulière lors de la prise en charge de l’obésité et surtout à une meilleure exploration par polysomnograhie pour confirmation diagnostique et pour collaboration multidisciplinaire afin de poser l’indication thérapeutique adéquate en fonction des différentes situations cliniques et ainsi limiter les complications surtout aigues promettant le pronostic vital.
P251 Uricémie et intolérance glucidique chez l’adulte obèse N. Khélifi, E. Khadraoui, H. Jammoussi, A. Temessek, S. Bhouri, C. Amrouche, S. Blouza Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie
Introduction : : L’obésité, un fléau mondial, est souvent associée à des désordres métaboliques. Les anomalies de la tolérance glucidique et l’hyper uricémie sont très fréquentes chez l’adulte obèse. Notre objectif est de déterminer la fréquence de ces désordres métaboliques et la corrélation de ces deux paramètres biologiques. Matériels et méthodes : Étude prospective ayant intéressé 76 adultes obèses non connu diabétiques suivis à l’unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Un bilan biologique complet incluant une HGPO75 a été pratiquée chez tous les patients. Résultats : L’âge moyen est de 43,4 ± 13,6 ans. Le sexe ratio (F/H) est de 7,4. Les différentes anomalies de la tolérance glucidique (ATG) dépistées, selon les critères de l’OMS, sont par ordre de fréquence : l’intolérance au glucose (IG) dans 23 % des cas, l’hyperglycémie modérée à jeun (HMJ) dans 21,6 % des cas et le diabète (D) dans 14,9 % des cas. L’hyper uricémie est trouvée dans 32,4 % des cas. Les obèses normo tolérants au glucose ont une uricémie plus basse en comparaison avec ceux ayant une (ATG) [294,6 ± 69,2 μmol/l vs 341,2 ±83,7 μmol/l ; p = 0,01]. 79,2 % des obèses avec hyper uricémie ont une (ATG) (p = 0,009). En plus, le taux d’acide urique augmente avec la sévérité de (ATG) ; en effet les obèses ayant (HMJ) et ceux ayant un (D) ont des uricémies respectivement de 347,9 ± 55,5 μmol/l et 360,7 ±119,1 μmol/l (p = 0,09).
Diabète – Genève 2011
P252 Syndrome d’apnée du sommeil : dépistage clinique chez une population d’obèses A. Falfoul, N. Khélifi, C. Amrouche, E. Khadraoui, S. Mnif, H. Jammoussi, S. Blouza Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie
Introduction : Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est un trouble du sommeil caractérisé par un arrêt du flux respiratoire (apnée) ou de sa diminution (hypopnée). C’est un trouble invalidant et peut même entrainer la mort. Il est souvent associé à l’obésité et au syndrome métabolique. Sa prévalence est estimée entre 0.5 à 5 %. Il est souvent méconnu. L’objectif de ce travail est de dépister le SAS chez une population d’adultes obèses. Matériels et méthodes : C’est une étude prospective concernant 20 patients suivis à l’unité d’obésité. Le dépistage clinique du SAS est mené par l’interrogatoire et aussi par les scores cliniques d’Epworth et de Berlin. Résultats : L’âge moyen est de 42,7 ans. Ils sont répartis en 18 femmes et 2 hommes. Le BMI moyen est de 43,5 ± 5,2 Kg/m2. Le tour de taille moyen est 118,5 ± 10,12 cm. Les signes d’appel du SAS les plus fréquents sont les céphalées matinales dépistées dans 75 % des cas, la somnolence diurne dans 65 % des cas, les ronflements dans 70 % des cas et l’apnée de sommeil dans 55 % des cas. Le Score d’Epworth est de 5,78 ± 4,4 avec des extrêmes de 1 et 18.Le Score de Berlin a objectivé un faible risque chez 30 % des patients et un Haut risque chez 70 % des patients. Conclusion : Le Syndrome d’Apnée de Sommeil est une complication redoutable de l’obésité, il engage le pronostic vital. Il doit être dépisté, diagnostiqué et pris en charge le plus tôt possible.
P253 Déficit en vitamine D, métabolisme glucidique et phosphocalcique chez le sujet obèse P. Lefebvre1, F. Letois1, J. Thouraud1, A. Sultan1, V. Lacroix1, D. Nocca1, C. De Seguin2, E. Denève1, T. Mura1, N. Legendre1, J.-M. Fabre1, J. Bringer1, E. Renard1, F. Galtier1 1
CHRU, Montpellier ; Clinique Mutualiste, Ganges.
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Introduction : La carence en vitamine D (Vit D), fréquente en cas d’obésité, peut s’associer à une augmentation du risque cardiovasculaire. Les procédures de chirurgie bariatrique risquent d’aggraver des carences pré-existantes. Nous avons évalué la prévalence, les co-déficits et les conséquences de la carence en Vit D chez des patients consultant pour demande de chirurgie bariatrique. Matériels et méthodes : Notre analyse rétrospective porte sur 268 patients (fonction rénale normale, absence de traitement vitamino-calcique) consultant pour demande de chirurgie bariatrique depuis le 01/01/2 009. Leur bilan a comporté examen clinique, HGPO, et dosages de 25OH-Vit D, parathormone (PTH), calcium, phosphore, albumine, phosphatases alcalines, magnésium, fer sérique, ferritine, folates, Vit B12, Vit A, sélénium, zinc. Résultats : Notre effectif de 268 sujets (74 % femmes) présente les caractéristiques suivantes : âge, 40,4 ± 12,9 années ; IMC, 43,1 ± 6,0 kg/m2 ; tour de taille, 128,0 ± 1,4 cm. Une carence en 25OH-Vit D (taux < 10 ng/ml) existe chez 9,4 % et une insuffisance (taux entre 10 et 30 ng/ml) chez 81,7 % des sujets. Le taux de 25OH-Vit D est significativement corrélé aux paramètres anthropométriques (IMC, r =-0,24, p = 0,0007 ; tour de taille, r =-0,24, p = 0,0011 ; masse grasse r =-0,20, p = 0,0072) et à la glycémie à jeun (r =-0,23, p = 0,0017). Dans un modèle de régression linéaire multiple, on observe une association significative entre 25OH-Vit D et masse grasse (p = 0.006) et glycémie à jeun (p = 0.045). Concernant le métabolisme phosphocalcique, il existe une corrélation négative entre le taux de 25OH-Vit D et la PTH (r =-0,25, p = 0,016) et une tendance pour une corrélation positive avec la phosphorémie (r = 0,19, p = 0,07) et négative avec les phosphatases alcalines (r =-0,12, p = 0,09). Le taux de 25OH-Vit D est positivement corrélé à celui de Vit A, une autre vitamine liposoluble (r =-0,26, p = 0,0005) et de zinc, qui dépend de l’absorption des graisses (r =-0,17, p = 0,01). Discussion : Nos résultats sont en faveur d’un lien indépendant entre 25OH-Vit D, adiposité et glycémie. Les perturbations du bilan phospho-calcique font suspecter un retentissement osseux potentiel.
P254 Insulinorésistance, angiogenèse et taille adipocytaire chez le sujet obèse A. Lemoine1, S. Ledoux2, I. Queguiner1, S. Calderari1, C. Mechler2, S. Msika2, P. Corvol1, E. Larger1 1
INSERM U833 Chaire de Medecine Expérimentale Collège de France, PARIS ; Hopital Louis Mourier, APHP, Colombes.
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Introduction : Il est désormais bien établi que l’accumulation de tissu adipeux viscéral influence la survenue des complications métaboliques de l’obésité. Les capacités d’adipogenèse du tissu adipeux (TA) sont liées au développement de sa vascularisation. Très peu de travaux ont comparé les propriétés d’angiogénèse des tissus adipeux sous-cutané (SAT) et viscéral (VAT) chez l’homme. Notre objectif a été de tester l’hypothèse selon laquelle des différences dans les capacités d’angiogenèse du SAT et du VAT pourraient influencer leur expansion, le degré d’hypertrophie adipocytaire et les désordres métaboliques associés. Matériels et méthodes : Des prélèvements de SAT et de VAT ont été obtenus chez 29 patients obèses, non diabétiques, au cours d’une chirurgie bariatrique. La densité vasculaire et l’infiltrat inflammatoire ont été analysés par immunohistochimie, et l’expression des gènes de l’angiogenèse par PCR quantitative. Ces résultats ont été corrélés au phénotype clinique et biologique des patients. Résultats : Nous avons confirmé que la taille des adipocytes était plus importante dans le SAT que le VAT (2 481 μ2 vs 2 117 μ2, p = 0,01). La densité vasculaire (2,58 vs 3,12 vaisseaux/10 000 μ2, p = 0,03), l’inflammation et l’expression des facteurs pro-angiogéniques étaient plus faibles dans le SAT. De plus, l’expression du récepteur 2 du VEGF, le principal facteur angiogénique impliqué dans l’angiogénèse du tissu adipeux, était corrélée positivement à la taille adipocytaire (r = 0,48, p = 0,01 et r = 0,43, p = 0,02) dans les 2 tissus. Enfin, la densité vasculaire du SAT et du VAT était corrélée au poids, mais seule la densité vasculaire du VAT était associée au tour de taille. Nous n’avons pas retrouvé de relation entre les marqueurs d’angiogenèse et les désordres métaboliques quelle que soit l’origine du TA. Conclusion : Nos résultats suggèrent que les capacités d’angiogénèse du tissu adipeux pourraient influencer la répartition des graisses et le degré d’hypertrophie adipocytaire, mais ne semblent pas être impliquées dans le développement de l’insulino-résistance.
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Conclusion : La prise en charge de l’obésité est multidisciplinaire. En effet, une attention particulière doit être attribuée aux désordres métaboliques, à savoir les (ATG) et l’hyper uricémie dont l’amélioration est nécessaire pour contribuer à la réduction des comorbidités associées à l’obésité.
P255 Approche multifactorielle associée d’un traitement de Xenical® à la demande dans un programme de maintien de perte de poids pendant 4 ans V. Makoundou1, Z. Pataky1, E. Bobbioni-Harsch1, J.-P. Gachoud2, F. Habicht1, A. Golay1 1
Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse - 2Roche Pharma (Suisse) AG, Bâle, Suisse.
Introduction : L’objectif de l’étude est d’appliquer puis d’évaluer à long terme, l’efficacité d’un programme multifactoriel de maintien de la perte de poids associé d’un traitement de l’orlistat à la demande. Patients et méthodes : Parmi les 50 patients (âge moyen 43 ± 1,5 ans), 34 ont complété l’étude. Le critère principal d’inclusion était une perte de poids t 10 %. En cas de reprise de poids t 2.5 %, le suivi a été renforcé par la prescription de l’orlistat, l’ajustement sur le plan diététique et la participation des patients à des ateliers de diététique, d’activité physique et troubles du comportement alimentaire. Tous les patients ont bénéficié de l’orlistat à la demande pour des occasions spéciales. Résultats : 78 % des 34 patients ont maintenu plus de 10 % de leur perte de poids avec une observance de 68 %. Le poids de départ avant la perte de poids, les troubles de comportement alimentaire (p < 0.05) et la participation aux ateliers de groupe motivationnel sont significativement associés à l’évolution du poids pour le maintien à long terme. L’impact de l’orlistat s’est avéré également très positif pour le maintien et la perte de poids supplémentaire (P = 0.04. Discussion : Cette approche multifactorielle sur quatre ans a été efficace pour une observance de 68 % et pour le maintien du poids pour 78 % des patients. Ces résultats sont encourageants après un suivi sur 4 ans. Le risque de reprise de poids a été élevé chez les patients avec obésité morbide associée à des troubles de comportement alimentaire. Ainsi le programme devrait être plus sophistiqué chez les patients avec trouble de comportement alimentaire. Par ailleurs la participation aux ateliers de groupe motivationnel est associée à une meilleure réussite pour le maintien de la perte de poids. Notre étude confirme également l’effet bénéfique de l’utilisation à la demande de l’orlistat sur le maintien de la perte de poids. L’effet bénéfique est même démontré avec un traitement « On/ Off » sans être continu.
P256 Les patients obèses après perte de poids deviennent-ils normaux ? V. Makoundou, Z. Pataky, E. Bobbioni-Harsch, V. Barthassat, A. Golay1 Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse
Objectif : Le but de l’étude est d’évaluer les facteurs de risque cardiovasculaire de 50 patients obèses (5 hommes et 45 femmes) après une perte de poids comparé à un autre groupe témoin de 50 patients ayant un poids stable. Les deux groupes ont été appariés selon l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC) et le sexe. Patients et méthodes : L’IMC moyen du groupe après perte de poids t 10 % est passé de 35.7 ± 0,9 kg/m2 à 30.2 ± 5,7 kg/m2 en l’espace de 2.5 ± 0,5 ans. L’IMC du groupe témoin est de 29.8 ± 5,4 kg/m2. Les paramètres suivants ont été Diabetes Metab 2011, 37, A36-A108
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