P253 - Déficit en vitamine D, métabolisme glucidique et phosphocalcique chez le sujet obèse

P253 - Déficit en vitamine D, métabolisme glucidique et phosphocalcique chez le sujet obèse

Diabète – Genève 2011 P252 Syndrome d’apnée du sommeil : dépistage clinique chez une population d’obèses A. Falfoul, N. Khélifi, C. Amrouche, E. Khad...

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Diabète – Genève 2011

P252 Syndrome d’apnée du sommeil : dépistage clinique chez une population d’obèses A. Falfoul, N. Khélifi, C. Amrouche, E. Khadraoui, S. Mnif, H. Jammoussi, S. Blouza Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie

Introduction : Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est un trouble du sommeil caractérisé par un arrêt du flux respiratoire (apnée) ou de sa diminution (hypopnée). C’est un trouble invalidant et peut même entrainer la mort. Il est souvent associé à l’obésité et au syndrome métabolique. Sa prévalence est estimée entre 0.5 à 5 %. Il est souvent méconnu. L’objectif de ce travail est de dépister le SAS chez une population d’adultes obèses. Matériels et méthodes : C’est une étude prospective concernant 20 patients suivis à l’unité d’obésité. Le dépistage clinique du SAS est mené par l’interrogatoire et aussi par les scores cliniques d’Epworth et de Berlin. Résultats : L’âge moyen est de 42,7 ans. Ils sont répartis en 18 femmes et 2 hommes. Le BMI moyen est de 43,5 ± 5,2 Kg/m2. Le tour de taille moyen est 118,5 ± 10,12 cm. Les signes d’appel du SAS les plus fréquents sont les céphalées matinales dépistées dans 75 % des cas, la somnolence diurne dans 65 % des cas, les ronflements dans 70 % des cas et l’apnée de sommeil dans 55 % des cas. Le Score d’Epworth est de 5,78 ± 4,4 avec des extrêmes de 1 et 18.Le Score de Berlin a objectivé un faible risque chez 30 % des patients et un Haut risque chez 70 % des patients. Conclusion : Le Syndrome d’Apnée de Sommeil est une complication redoutable de l’obésité, il engage le pronostic vital. Il doit être dépisté, diagnostiqué et pris en charge le plus tôt possible.

P253 Déficit en vitamine D, métabolisme glucidique et phosphocalcique chez le sujet obèse P. Lefebvre1, F. Letois1, J. Thouraud1, A. Sultan1, V. Lacroix1, D. Nocca1, C. De Seguin2, E. Denève1, T. Mura1, N. Legendre1, J.-M. Fabre1, J. Bringer1, E. Renard1, F. Galtier1 1

CHRU, Montpellier ; Clinique Mutualiste, Ganges.

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Introduction : La carence en vitamine D (Vit D), fréquente en cas d’obésité, peut s’associer à une augmentation du risque cardiovasculaire. Les procédures de chirurgie bariatrique risquent d’aggraver des carences pré-existantes. Nous avons évalué la prévalence, les co-déficits et les conséquences de la carence en Vit D chez des patients consultant pour demande de chirurgie bariatrique. Matériels et méthodes : Notre analyse rétrospective porte sur 268 patients (fonction rénale normale, absence de traitement vitamino-calcique) consultant pour demande de chirurgie bariatrique depuis le 01/01/2 009. Leur bilan a comporté examen clinique, HGPO, et dosages de 25OH-Vit D, parathormone (PTH), calcium, phosphore, albumine, phosphatases alcalines, magnésium, fer sérique, ferritine, folates, Vit B12, Vit A, sélénium, zinc. Résultats : Notre effectif de 268 sujets (74 % femmes) présente les caractéristiques suivantes : âge, 40,4 ± 12,9 années ; IMC, 43,1 ± 6,0 kg/m2 ; tour de taille, 128,0 ± 1,4 cm. Une carence en 25OH-Vit D (taux < 10 ng/ml) existe chez 9,4 % et une insuffisance (taux entre 10 et 30 ng/ml) chez 81,7 % des sujets. Le taux de 25OH-Vit D est significativement corrélé aux paramètres anthropométriques (IMC, r =-0,24, p = 0,0007 ; tour de taille, r =-0,24, p = 0,0011 ; masse grasse r =-0,20, p = 0,0072) et à la glycémie à jeun (r =-0,23, p = 0,0017). Dans un modèle de régression linéaire multiple, on observe une association significative entre 25OH-Vit D et masse grasse (p = 0.006) et glycémie à jeun (p = 0.045). Concernant le métabolisme phosphocalcique, il existe une corrélation négative entre le taux de 25OH-Vit D et la PTH (r =-0,25, p = 0,016) et une tendance pour une corrélation positive avec la phosphorémie (r = 0,19, p = 0,07) et négative avec les phosphatases alcalines (r =-0,12, p = 0,09). Le taux de 25OH-Vit D est positivement corrélé à celui de Vit A, une autre vitamine liposoluble (r =-0,26, p = 0,0005) et de zinc, qui dépend de l’absorption des graisses (r =-0,17, p = 0,01). Discussion : Nos résultats sont en faveur d’un lien indépendant entre 25OH-Vit D, adiposité et glycémie. Les perturbations du bilan phospho-calcique font suspecter un retentissement osseux potentiel.

P254 Insulinorésistance, angiogenèse et taille adipocytaire chez le sujet obèse A. Lemoine1, S. Ledoux2, I. Queguiner1, S. Calderari1, C. Mechler2, S. Msika2, P. Corvol1, E. Larger1 1

INSERM U833 Chaire de Medecine Expérimentale Collège de France, PARIS ; Hopital Louis Mourier, APHP, Colombes.

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Introduction : Il est désormais bien établi que l’accumulation de tissu adipeux viscéral influence la survenue des complications métaboliques de l’obésité. Les capacités d’adipogenèse du tissu adipeux (TA) sont liées au développement de sa vascularisation. Très peu de travaux ont comparé les propriétés d’angiogénèse des tissus adipeux sous-cutané (SAT) et viscéral (VAT) chez l’homme. Notre objectif a été de tester l’hypothèse selon laquelle des différences dans les capacités d’angiogenèse du SAT et du VAT pourraient influencer leur expansion, le degré d’hypertrophie adipocytaire et les désordres métaboliques associés. Matériels et méthodes : Des prélèvements de SAT et de VAT ont été obtenus chez 29 patients obèses, non diabétiques, au cours d’une chirurgie bariatrique. La densité vasculaire et l’infiltrat inflammatoire ont été analysés par immunohistochimie, et l’expression des gènes de l’angiogenèse par PCR quantitative. Ces résultats ont été corrélés au phénotype clinique et biologique des patients. Résultats : Nous avons confirmé que la taille des adipocytes était plus importante dans le SAT que le VAT (2 481 μ2 vs 2 117 μ2, p = 0,01). La densité vasculaire (2,58 vs 3,12 vaisseaux/10 000 μ2, p = 0,03), l’inflammation et l’expression des facteurs pro-angiogéniques étaient plus faibles dans le SAT. De plus, l’expression du récepteur 2 du VEGF, le principal facteur angiogénique impliqué dans l’angiogénèse du tissu adipeux, était corrélée positivement à la taille adipocytaire (r = 0,48, p = 0,01 et r = 0,43, p = 0,02) dans les 2 tissus. Enfin, la densité vasculaire du SAT et du VAT était corrélée au poids, mais seule la densité vasculaire du VAT était associée au tour de taille. Nous n’avons pas retrouvé de relation entre les marqueurs d’angiogenèse et les désordres métaboliques quelle que soit l’origine du TA. Conclusion : Nos résultats suggèrent que les capacités d’angiogénèse du tissu adipeux pourraient influencer la répartition des graisses et le degré d’hypertrophie adipocytaire, mais ne semblent pas être impliquées dans le développement de l’insulino-résistance.

SFD

Conclusion : La prise en charge de l’obésité est multidisciplinaire. En effet, une attention particulière doit être attribuée aux désordres métaboliques, à savoir les (ATG) et l’hyper uricémie dont l’amélioration est nécessaire pour contribuer à la réduction des comorbidités associées à l’obésité.

P255 Approche multifactorielle associée d’un traitement de Xenical® à la demande dans un programme de maintien de perte de poids pendant 4 ans V. Makoundou1, Z. Pataky1, E. Bobbioni-Harsch1, J.-P. Gachoud2, F. Habicht1, A. Golay1 1

Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse - 2Roche Pharma (Suisse) AG, Bâle, Suisse.

Introduction : L’objectif de l’étude est d’appliquer puis d’évaluer à long terme, l’efficacité d’un programme multifactoriel de maintien de la perte de poids associé d’un traitement de l’orlistat à la demande. Patients et méthodes : Parmi les 50 patients (âge moyen 43 ± 1,5 ans), 34 ont complété l’étude. Le critère principal d’inclusion était une perte de poids t 10 %. En cas de reprise de poids t 2.5 %, le suivi a été renforcé par la prescription de l’orlistat, l’ajustement sur le plan diététique et la participation des patients à des ateliers de diététique, d’activité physique et troubles du comportement alimentaire. Tous les patients ont bénéficié de l’orlistat à la demande pour des occasions spéciales. Résultats : 78 % des 34 patients ont maintenu plus de 10 % de leur perte de poids avec une observance de 68 %. Le poids de départ avant la perte de poids, les troubles de comportement alimentaire (p < 0.05) et la participation aux ateliers de groupe motivationnel sont significativement associés à l’évolution du poids pour le maintien à long terme. L’impact de l’orlistat s’est avéré également très positif pour le maintien et la perte de poids supplémentaire (P = 0.04. Discussion : Cette approche multifactorielle sur quatre ans a été efficace pour une observance de 68 % et pour le maintien du poids pour 78 % des patients. Ces résultats sont encourageants après un suivi sur 4 ans. Le risque de reprise de poids a été élevé chez les patients avec obésité morbide associée à des troubles de comportement alimentaire. Ainsi le programme devrait être plus sophistiqué chez les patients avec trouble de comportement alimentaire. Par ailleurs la participation aux ateliers de groupe motivationnel est associée à une meilleure réussite pour le maintien de la perte de poids. Notre étude confirme également l’effet bénéfique de l’utilisation à la demande de l’orlistat sur le maintien de la perte de poids. L’effet bénéfique est même démontré avec un traitement « On/ Off » sans être continu.

P256 Les patients obèses après perte de poids deviennent-ils normaux ? V. Makoundou, Z. Pataky, E. Bobbioni-Harsch, V. Barthassat, A. Golay1 Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse

Objectif : Le but de l’étude est d’évaluer les facteurs de risque cardiovasculaire de 50 patients obèses (5 hommes et 45 femmes) après une perte de poids comparé à un autre groupe témoin de 50 patients ayant un poids stable. Les deux groupes ont été appariés selon l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC) et le sexe. Patients et méthodes : L’IMC moyen du groupe après perte de poids t 10 % est passé de 35.7 ± 0,9 kg/m2 à 30.2 ± 5,7 kg/m2 en l’espace de 2.5 ± 0,5 ans. L’IMC du groupe témoin est de 29.8 ± 5,4 kg/m2. Les paramètres suivants ont été Diabetes Metab 2011, 37, A36-A108

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