P263 Le profil lipidique chez les diabétiques de type 2

P263 Le profil lipidique chez les diabétiques de type 2

Diabète – Strasbourg 2009 P263 Le profil lipidique chez les diabétiques de type 2 F Ouhdouch, A Errajraji, A Diouri Endocrino-Diabétologie, CHU Med V...

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Diabète – Strasbourg 2009

P263 Le profil lipidique chez les diabétiques de type 2 F Ouhdouch, A Errajraji, A Diouri Endocrino-Diabétologie, CHU Med VI, Marrakech, Maroc.

Introduction : Le diabète est associé á une forte incidence de dyslipidémies avec des anomalies quantitatives et qualitatives des lipoprotéines constituant un facteur aggravant le risque athéromateux chez cette population. Le but de ce travail est d’analyser le profil clinique des dyslipidémies chez les patients diabétiques de type 2. Patients et méthodes : Étude rétrospective concernant 174 patients diabétiques type 2 suivis au service d’endocrinologie sur une période de 18 mois du 1er janvier 2007 au 30 juin 2008. Résultats : On note une prédominance féminine dans 84 % des cas d’âge moyen de 59 ans avec une durée moyenne d’évolution du diabète de 8 ans, et ayant un surpoids IMC à 28 kg/m en moyenne. Les troubles de comportement alimentaire étaient fréquents rapportés par 80 % des patients avec abus de sucres lents et de gras. Les anomalies lipidiques observées sont une hypercholestérolémie isolée dans 25 % des cas avec un taux moyen de cholestérol total de 2,29 g/l, LDL cholestérol de 1,41 g/l et HDL cholestérol de 0,39 g/l, une hypertriglyéridémie isolée dans 10 % avec taux moyen de triglycérides de 2,09 g/l, une dyslipidémie mixte dans 65 %. Les autres facteurs de risque cardio-vasculaires associés sont le tabagisme dans 6 % des cas, l’obésité androïde dans 20 % des cas, la ménopause dans 65 % des cas, l’hypertension artérielle dans 78 % des cas, L’albuminurie dans 36 % des cas et la sédentarité dans 85 % des cas. Conclusion : Les anomalies lipidiques habituellement constatées chez un diabétique type 2 sont : l’hypertriglycéridémie, l’hypoHDLémie et les anomalies qualitatives du LDL cholestérol. Dans notre population, on a relevé en plus des anomalies quantitatives du LDL cholestérol. Les dyslipidémies restent fréquentes chez le patient diabétique essentiellement de type 2, sa prise en charge nécessite en plus de l´amélioration de l’équilibre glycémique, la suppression des autres facteurs de risque associés.

P264 Les complications infectieuses révélant le diabète type 2 L Radi, A Chadli, H El Ghomari, A Farouqi Endocrinologie, CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Maroc.

Introduction : Le diabète type2 est un terrain d’immunodépression qui favorise l’infection dans toutes ses localisations. Il peut être méconnu pendant plusieurs années, et souvent révélé par des complications dégénératives ou infectieuses.

Le but de ce travail est d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutique des complications infectieuses révélant le diabète type 2. Patients et méthodes : Notre travail est une étude prospective portant sur 30 diabétiques type2 colligés au service d’endocrinologie CHU Ibn Rochd Casablanca, et chez qui une complication infectieuse était le facteur révélant le diabète type 2. Résultats : L’âge moyen de nos patient est 53 ans (± 10) avec prédominance féminine à 73 % (22 cas). L’HbA1c moyenne à la découverte du diabète est 10 %. L’IMC moyen est 28 kg/m². Seulement 26,6 % des patients (8 cas) rapportent le syndrome polyuro-polydipsique. Les complications dégénératives sont retrouvées dans 53 % (16 cas). Les infections retrouvées sont : – cutanées dans 90 % (27 cas) : mycoses des plis, intertrigo inter orteils, onychomycose, abcès, érysipèle, pied diabétique. – Urinaires dans 60 % (18 cas) : cystite, pyélonéphrite aiguë. – Génitales dans 13,3 % (4 cas) : vulvo-vaginite, gangrène de Fournier. – ORL dans 6,6 % (2 cas) : abcès dentaires. – Pleuro pulmonaires dans 6,6 % (2 cas dont 1 est tuberculeux). – Digestives dans 3,3 % (1 cas) : appendicite aiguë. Les infections à répétition sont observées dans 66,6 % (20 cas). L’antibiothérapie est démarrée à large spectre chez la quasi-totalité des patients, adaptée après aux résultats de l’antibiogramme. L’insulinothérapie n’était pas nécessaire pour tous les patients. L’évolution était bonne pour la quasi-totalité des patents. Conclusion : Ces données soulignent la fréquence des complications infectieuses révélant le diabète type 2 d’où l’importance d’un dépistage systématique du diabète chez les patients présentant des infections à répétition ou des infections graves.

ALFEDIAM

maladies cardio-vasculaires. Nous avons choisi la définition admise par l’American national cholesterol education program. L’objectif de ce travail est d’évaluer la fréquence du SM chez les diabétiques de type 2, d’en étudier les différents critères et de mettre le point sur les volets thérapeutiques. Patients et méthodes : Étude rétrospective étalée sur un an du 1er juillet 2007 au 30 juin 2008 portant sur 126 patients diabétiques type 2 avec étude de l’IMC, le tour de taille, la TA, les paramètres biologiques (taux de triglycérides, HDL cholestérol et glycémie à jeun), les différentes complications ainsi que l’évolution. Résultats : Les femmes constituent 85 % des patients. La moyenne d’âge est de 50 ans. Selon la définition américaine NCEP ATP III, le SM est retrouvé chez 76 % de nos patients, l’obésité androïde chez 65 % avec un IMC de 34,6 kg/m² et un tour de taille de 112,28 cm en moyenne. L’HTA est présente chez 48,29 % des patients et 50 % ont une dyslipidémie. Les complications cardio-vasculaires observées chez 28 % des patients (20 % avaient une cardiopathie ischémique et 11 % ont eu un AVC). La prise en charge a consisté en un régime hypocalorique, activité physique, traitement du diabète, de l’HTA et de la dyslipidémie. Sur six mois de suivi en moyenne, l’évolution a été marquée par une perte pondérale chez 37 % des patients, une normalisation des chiffres lipidiques dans 77 % des cas et une diminution de l’HbA1c de 1 % en moyenne chez 43 % des patients. Conclusion : Le SM est une affection fréquente qui voit sa prévalence en augmentation. Il majore le risque de diabète de type 2 et d’accidents cardio-vasculaires. Le dépistage du SM et sa prise en charge adéquate sont les seuls garants d’une prévention contre la morbimortalité cardio-vasculaire.

P265 Rétinopathie diabétique proliférante révélatrice d’un diabète F Ben Mami, H Sellami, M Hassine, H Abdelhadi, O Fendi, S Denmati, MS Dakhli, A Achour Service C Pr Achour, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : La rétinopathie diabétique est une complication fréquente chez le diabétique. La durée du diabète est le meilleur élément prédictif de la survenue d’une rétinopathie dont la prévalence augmente avec l’ancienneté du diabète. La rétinopathie proliférative est rare avant dix ans d’évolution du diabète. Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 47 ans, qui a consulté en ophtalmologie pour flou visuel et baisse de l’acuité visuelle. L’examen ophtalmologique révèle une rétinopathie diabétique préproliférative. Le malade nous est été adressé pour prise en charge de son diabète. Observation : L’interrogatoire ne retrouve pas de signes cardinaux du diabète mis à part un amaigrissement de 5 kg en un an et une hyperesthésie en chaussette récente. Sa mère est diabétique de type 2. L’examen physique révèle un BMI de 22,5 kg/m2 et un tour de taille de 86 cm. Les examens neurologique et cardio-vasculaire sont normaux. Le bilan rénal est normal. Le patient a été mis sous régime diabétique associé à un traitement par glibenclamide à 10 mg/j avec obtention d’une hémoglobine glycosylée à 6,5 % au bout d’un mois de traitement. Le contrôle ophtalmologique retrouve une évolution rapide de la rétinopathie devenue proliférative et apparition de maculopathie exsudative. Un traitement rapide par Laser a été nécessaire devant cette rétinopathie floride. Discussion : La rétinopathie floride touche la plupart du temps des sujets jeunes présentant un diabète de type 1 souvent mal équilibré. Dans le cas de notre patient, elle révèle un diabète méconnu dont le type n’est pas bien défini. Un bilan immunologique (anti GAD 65, anti-Insuline, anti-îlots) ainsi qu’un typage HLA ont été pratiqués pour typer ce diabète. Conclusion : Il ressort de cette observation qu’un examen ophtalmologique est nécessaire dès la découverte du diabète et devant tout trouble visuel même en l’absence d’un diabète patent. Le suivi devra être poursuivi de façon régulière à la recherche d’une aggravation de cette rétinopathie.

Diabetes Metab 2009, 35, A29-A89

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