P275 Les récepteurs à la leptine ont une organisation plus complexe que de simples homomères

P275 Les récepteurs à la leptine ont une organisation plus complexe que de simples homomères

Conclusion : Le diabète du sujet âgé justifie une prise en charge spécialisée basée sur l’éducation du patient et de son entourage afin de prévenir et...

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Conclusion : Le diabète du sujet âgé justifie une prise en charge spécialisée basée sur l’éducation du patient et de son entourage afin de prévenir et de traiter à temps les complications métaboliques du diabète particulièrement menaçantes à cet âge.

P272 Étude moléculaire et génétique du diabéte type 2 chez la population marocaine A Barakat1, A Chadli2, H El Ghomari2, A Farouqi2 1 Laboratoire de Biologie Moléculaire et Génétique, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc ; 2 Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques, Chu-Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

Introduction : Le diabéte sucré est une affection métabolique caractérisée par l’augmentation de taux de sucre sanguin (hyperglycémie), qui perturbe le métabolisme des hydrates de carbone, des graisses et des protéines. L’affection est due à une défaillance de la sécretion d’insuline, de son action ou des deux. Il aboutit à des complications sévères aigues (hypoglycémie, acidocétose) ou chroniques (rétinopathie, néphropathie, neuropathie). Le diabéte de type 2 est la forme la pus fréquente du diabéte sucré (80 à90 %), Il apparait généralement suite à un double probléme. D’une part, on voit apparaitre une résistance à l’insuline des tissus périphériques (insulinorésistance). D’autre part, les cellules sont encore capables de produire de l’insuline, mais elles ne parviennent pas à compenser la résistance à l’insuline. cette est une maladie multifactorielle ou facteurs génétiques et d’envorinnement sont étroitement associés. Au Maroc, les études concernant ce fléau sont encore peu nombreuses, et la fréquence n’est pas connue avec précision. Patients et Méthodes : Pour cette étude nous avons recruté 284 patients avec diabéte de type 2, et après élimination de patients avec données cliniques manquantes, nous nous sommes retrouvés avec 274 patients. Dont les femmes représentent 65 % pour 35 % sont des hommes. Résultats : Dans cette population étudiée 37 % représentent un IMC συπ∪ριευρ ου ∪γαλ 30 kg/m2 (indice de masse corporelle), dont 83 % sont des femmes et uniquement 17 % des hommes. Pour les complications associées au DT2, 5 % des patients étudiés une néphropathie et 25 % une rétinopathie. Pour l’étude génétique nous avons opté pour l’utilisation du génotypage par SNPs (Single Nucleotid Polymorphism) au niveau du géne CDKAL1, par l’utilisation da TaqMan® SNP Génotyping Assays. Plusieurs études ont montré l’implication de ce géne dans le diabéte de type 2. Conclusion : L’analyse statistique des résultats préliminaires du génotypage est en cours. Mots clés : diabéte de type 2, obésité, néphropathie, rétinopathie, CDKAL1.

POSTERS AFFICHES Obésité P273 Les récepteurs « toll-like » sont surexprimés dans le tissu adipeux omental humain et sont potentiellement impliqués dans l’initiation de l’inflammation de ce compartiment O Poulain-Godefroy1, C Lecoeur1, F Pattou2, G Fruhbeck3, P Froguel1 1 Génomique et Physiologie Moléculaire des Maladies Métaboliques, Cnrs 8090, Institut Pasteur de Lille, Lille ; 2 Erit-M 0106, Thérapie Cellulaire du Diabète, Inserm, Lille ; 3 Metabolic Research Laboratory, Univ. Navarra, Pamplona, Espagne.

Introduction : Les récepteurs « toll-like » sont des récepteurs de l’immunité innée impliqués dans la détection des infections. Il a été montré récemment que les acides gras libres peuvent stimuler le récepteur TLR4, provoquant une inflammation au niveau du tissu adipeux lors de l’obésité et conduisant à la résistance à l’insuline. Chez l’homme, l’hypertrophie du tissu adipeux viscéral joue un rôle majeur dans les complications métaboliques de l’obésité. Par rapport au tissu adipeux sous-cutané, ce compartiment présente des caractéristiques inflammatoires accrues. Notre objectif est de rechercher si TLR4 et d’autres membres de cette famille y sont plus exprimés et pourraient être impliqués dans les processus inflammatoires associés à l’obésité. Matériels et Méthodes : Nous avons étudié l’expression de TLR4, de TLR2 et de ses partenaires de dimérisation TLR1 et TLR6 dans des prélèvements de tissu adipeux humains sous-cutané et omental de femmes minces (n = 7) ou obèses (n = 34) réparties en trois groupes (normoglycémiques, intolérants au glucose, ou diabétiques). Pour démontrer la fonctionnalité de ces récepteurs dans l’adipocyte, la lignée préadipocytaire 3T3-L1 a été stimulée par des agonistes spécifiques. Résultats : L’analyse en qPCR a montré une surexpression significative de ces récepteurs dans le tissu omental par rapport au tissu sous-cutané (respectivement X 1,42 ; 1,35 ; 1,35 et 1,40 pour TLR1, TLR2, TLR4 et TLR6).

Cependant, aucune différence n’a été mise en évidence entre le niveau d’expression de ces récepteurs et le statut glycémique des sujets étudiés. La stimulation de la lignée 3T3-L1 avec des agonistes spécifiques de TLR2 ou de TLR4 induit l’expression de molécules pro-inflammatoires (IL6, CCL2, CCL5, CCL11, NOS2, PTGS2). Discussion : Ceci suggère qu’indépendamment du statut glycémique du sujet, le tissu adipeux sous-cutané est moins exposé que le tissu omental à des composés pro-inflammatoires potentiellement issus du tube digestif via l’irrigation portale (acide gras libres, flore intestinale). Conclusion : En conclusion, les récepteurs « toll-like » sont surexprimés dans le tissu adipeux omental par rapport au tissu sous-cutané où leurs propriétés suggèrent leur participation à l’inflammation viscérale liée à l’obésité.

P274 Effets du Rimonabant sur l’adiponectine et l’état inflammatoire du tissu adipeux omental dans l’obésité humaine

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Diabète – Lille 2010

Q Ge, E Maury, L Rycken, L Noël, S Brichard Unité d’Endocrinologie et Métabolisme, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique.

Introduction : L’inhibition du récepteur aux endocannabinoïdes CB1 entraine une perte de poids corporel, une diminution du tour de taille et atténue les risques cardiovasculaires chez les patients obèses. L’élévation de l’adiponectine (ApN) circulante qui s’en suit n’est pas entièrement explicable par la perte de poids. Le but de cette étude a été de rechercher si le Rimonabant (SR141716) pouvait augmenter directement la production d’ApN et moduler celle d’autres adipokines dans le tissu adipeux omental (TAO) au cours de l’obésité humaine. Patients et Méthodes : Le TAO a été obtenu de 12 sujets obèses (BMI, 41,9 ± 2,4 kg/m2) ayant subi une intervention chirurgicale abdominale. Des explants (fragments tissulaires de 2-3 mm3) ou des adipocytes isolés du TAO ont été cultivés pendant 24 h en présence ou non de Rimonabant. Les taux d’ARNm des adipokines ont été mesurés par RTQ-PCR et la concentration d’ApN dans le milieu par RIA. Résultats : Dans les explants, l’expression génique de l’ApN était augmentée en présence de Rimonabant (~40 % en présence de 100 nM et 1 μm, respectivement ; P < 0,05). L’expression d’une autre adipokine, l’omentine, qui est, comme l’ApN, dotée de propriétés insulino-sensibilisatrices et diminuée dans l’obésité, était augmentée après inhibition du récepteur CB1 (~70 %, P < 0,05). Inversement, deux autres adipokines pro-inflammatoires, Macrophage Inflammatory Protein -1ß (MIP-1ß) et IL-7, étaient diminuées par le traitement de 26 % et 32 %, respectivement par rapport aux conditions témoins (P < 0,05). Dans les adipocytes isolés, le Rimonabant a aussi induit une augmentation des taux d’ARNm de l’ApN ainsi qu’une augmentation modérée mais significative de la sécrétion dans le milieu. Dans ce modèle, il n’y a cependant pas eu de modifications des taux d’ARNm d’omentine, MIP-1ß et IL-7. Ces données cadrent avec le fait que ces adipokines sont davantage produites par les cellules stromales-vasculaires (CSV). Conclusion : Le Rimonabant parait atténuer l’état inflammatoire et/ou l’insulino-résistance du TAO in vitro. En effet, ce traitement augmente l’expression génique et la sécrétion d’ApN, augmente également les taux d’ARNm d’omentine et réduit ceux de MIP-1β et IL-7.

P275 Les récepteurs à la leptine ont une organisation plus complexe que de simples homomères J Bacart, A Leloire, P Froguel, C Couturier Umr8090, Ibl – Cnrs Umr8090, Lille.

Introduction : Chez l’Homme, 4 isoformes du récepteur à la leptine, l’hormone de satiété, sont obtenues par épissage alternatif du même gène (OB-Ra, b, c, et d). OB-Rb, la forme longue du récepteur, joue un rôle majeur dans l’obésité en activant les voies de signalisation responsables de l’homéostasie lipidique. Le rôle des formes courtes, OB-Ra, c, et d, est encore mal connu. Il est bien établi que les OB-R homomérisent de façon constitutive grâce à leur partie extracellulaire commune à toutes les isoformes. Cependant, l’existence d’interactions entre la forme longue et les formes courtes d’OB-R reste controversée. Matériels et Méthodes : Des plasmides exprimant OB-Ra, b et c ont été transfectés dans les cellules HEK293T afin de suivre leurs interactions par BRET (Bioluminescence Resonance Energy Transfer) en cellules vivantes et par coimmunoprécipitation. La localisation cellulaire des interactions observées a ensuite été étudiée par BRET sur des préparations de membranes internes et membranes plasmiques de ces cellules. Les expériences ont été réalisées en absence et en présence de leptine afin de déterminer son effet sur ces complexes. Résultats : Nous montrons que les isoformes courtes interagissent avec OB-Rb de manière constitutive dans les cellules vivantes. La leptine induit un changement de conformation de ces hétéromères suggérant ainsi leur fonctionnalité. De manière surprenante les hétéromères d’OB-R ne sont présents qu’à la membrane plasmique, contrairement aux homomères qui sont localisés également à l’intérieur des cellules. Conclusion : Nos résultats suggèrent donc que ces hétéromères sont formés par l’association des homomères OB-Rb avec les homomères des isoformes courtes Diabetes Metab 2010, 36, A40-A109

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à la surface cellulaire où ils répondent à la leptine. L’existence de ces hétéromères conduit à une réinterprétation des données de la littérature, et incite à rechercher leur fonctionnalité, et leur impact potentiel dans l’obésité.

P276 Rôle d’une dysfonction autonome cardiaque dans l’insulinorésistance et l’élévation tensionnelle chez les obèses 1

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I Banu , S Chiheb , MT Nguyen , E Cosson , P Valensi

Endocrinologie Diabetologie Nutrition, Hôpital Jean Verdier, Bondy ; Endocrinologie Diabetologie Nutrition, Hopital Jean Verdier, Bondy.

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Introduction : Le rôle de l’insulinorésistance (IR) a été évoqué dans la dysfonction autonome cardiaque (DAC) chez les diabétiques de type 2. L’obésité est souvent associée à une DAC. Le but était, chez les obèses sans diabète connu, d’évaluer le rôle de l’IR dans la DAC et si les altérations métaboliques sont plus marquées et la pression artérielle plus élevée chez les patients avec à la fois IR et DAC. Patients et Méthodes : Nous avons inclus 394 patients obèses ou en surpoids (IMC 38,5 ± 7 kg/m2), âgés de 38,1 ± 14,4 ans. Une charge en glucose a été effectuée et l’index HOMA d’IR a été calculé. Un syndrome métabolique a été affirmé selon les critères IDF. Une DAC a été définie par au moins un test anormal parmi 3 tests (respiration profonde, orthostatisme, Valsalva), sous dépendance vagale prédominante, évaluant la variabilité de la fréquence cardiaque, la DAC étant considérée sévère si 2 ou 3 tests étaient anormaux. Résultats : Une DAC était présente chez 213 patients. L’IR définie par un HOMA = 2,93 (valeur médiane) était associée à la DAC (63 % vs 49 % chez les patients avec HOMA < 2,93 ; p = 0,006) et une DAC sévère (23 % vs 14 % ; OR 1,86 [1,10-3,15] ; p = 0,02). La population a été divisée en 4 groupes : – groupes 1 et 2 : HOMA < 2,93 avec soit 0-1 test de DAC anormal soit une DAC sévère, – groupes 3 et 4 : HOMA = 2,93 avec soit 0-1 test de DAC anormal soit une DAC sévère. IMC, tour de taille, glycémie et insulinémie à jeun et 2 heures après glucose, HbA1c, triglycérides et la prévalence de l’intolérance au glucose et d’un diabète d’après la charge en glucose, la prévalence et la sévérité du syndrome métabolique, la pression systolique et la pression pulsée augmentaient du groupe 1 au groupe 4 (p = 0,02 à 0,0001). Chez les patients sans IR, les mêmes désordres sauf les anomalies tensionnelles étaient plus marqués en cas de DAC sévère. Chez ceux avec IR, l’ensemble des désordres était plus marqué en cas de DAC sévère. Conclusion : Chez les obèses sans diabète connu, 1. L’IR est associée à une prévalence plus élevée de DAC et à une DAC plus sévère, 2. La présence d’une DAC, du fait d’une prédominance sympathique, pourrait contribuer à l’IR et aggraver les conséquences de l’IR sur les désordres métaboliques notamment la dysrégulation glycémique et sur la pression et la rigidité artérielles.

P277 Effet d’un traitement icv chronique d’apeline chez la souris sur le métabolisme glucidique T Duparc1, A Colom1, PD Cani2, NM Delzenne3, N de Mota4, C Llorens-Cortes4, P Valet1, I Castan-Laurell1, C Knauf1 1 Département Métabolisme et Obésité, Institut de Médecine Moléculaire de Rangueil, Inserm U858, Toulouse ; 2 Unité de Pharmacocinétique, Métabolisme, Nutrition et Toxicologie, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique ; 3 Unité de Pharmacocinétique, Métabolisme, Nutrition et Toxicologie, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique ; 4 Inserm U691, Collège de France, Paris.

Introduction : Nous avons démontré que l’apeline exerçait des effets bénéfiques périphériques sur l’utilisation du glucose chez la souris normale ou obèse/diabétique (Dray, Cell Metab, 2008). À l’heure actuelle, aucune étude ne s’est intéressée à déterminer le rôle central de l’apeline dans le maintien de l’homéostasie glucidique. Nos résultats préliminaires montrent que la perfusion intracérébroventriculaire (icv) aigue d’apeline chez la souris a des effets bénéfiques à faible dose (amélioration de la tolérance au glucose), néfastes à forte dose (hyperglycémie et hyperinsulinémie à jeun). Or, les souris obèses/diabétiques présentent de forts taux d’apeline hypothalamiques et plasmatiques, suggérant ainsi qu’un excès d’apeline dans le système nerveux central participerait à l’apparition d’un diabète de type II. Buts : Étudier les effets d’une perfusion icv chronique d’apeline sur l’homéostasie glucidique (glycémie, insulinémie, tolérance au glucose et à l’insuline) chez la souris sous régime normal. Matériels et Méthodes : Des souris males C57Bl6/J sous régime standard sont équipées d’un cathéter icv relié à une mini-pompe osmotique placée en souscutané délivrant en continu de l’apeline (20nM, 0,25 μl/h) pendant 15 jours. Tout au long du traitement, le poids corporel, la prise alimentaire, la glycémie et l’insulinémie sont mesurés. À la fin du traitement, les animaux subissent un test de tolérance au glucose et un test de tolérance à l’insuline. Les animaux sont ensuite sacrifiés, et leurs hypothalami sont prélevés afin de mesurer les variations d’expression d’ARNm codant pour certains neuropeptides (NPY, AgRP, POMC, CART). Résultats : La perfusion icv chronique d’apeline provoque 1) une hyperglycémie et une hyperinsulinémie à jeun à la 2e semaine de traitement, 2) une dimi© 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

P278 Un régime enrichi en isomères conjugués de l’acide linoléique (CLA) induit une inflammation massive et réversible du tissu adipeux chez la souris

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nution de la tolérance à l’insuline, 3) une augmentation de l’expression de l’ARNm CART dans l’hypothalamus. Conclusion : Une perfusion icv chronique d’apeline à forte dose peut entraîner l’apparition de caractéristiques métaboliques typiques d’un diabète de type II.

E Dalmas1, F Darakhshan1, H Poirier2, A Quignard-Boulangé3, K Clément1, P Besnard2, M Guerre-Millo1 1

Équipe 7, Centre de Recherche des Cordeliers U872, Upmc Paris 6, Paris ; U866, École Nationale Supérieure de Biologie Appliquée À la Nutrition et À l’Alimentation, Dijon ; 3 Umr 914, Inra-Agroparistech, Paris. 2

Introduction : Chez la souris, un régime enrichi en isomères conjugués de l’acide linoléique (CLA) provoque une lipodystrophie majeure. Une étude récente (Poirier et al., Diabetes, 2006, 55 : 1634) révèle l’accumulation rapide de macrophages dans le tissu adipeux blanc de souris traitées par l’isomère actif, t10, c12-CLA, après 7 jours de gavage. Nous avons utilisé ce modèle pour caractériser la cinétique d’infiltration du tissu adipeux par les différents types de cellules de l’immunité innée et adaptative. Matériels et Méthodes : Des souris C57Bl/6 ont été soumises à un régime enrichi en CLA pendant 2, 10 semaines ou 10 semaines suivies de 4 semaines de régime normal. Les cellules immunitaires ont été détectées par immunohistochimie dans le tissu adipeux rétropéritonéal et inguinal. Résultats : Un infiltrat de lymphocytes T (CD3 +) et de cellules NK (Ly49 +) apparaît dès 2 semaines de régime et diminue à 10 semaines. Des macrophages (F4/80 +) et des mastocytes (Tryptase +) sont présents à 2 semaines et s’accumulent massivement à 10 semaines. Le développement d’une fibrose importante est mis en évidence par coloration au trichome de Masson. À l’arrêt du régime, la reconstitution rapide des réserves de graisses s’accompagne d’une diminution de tous les types de cellules de l’immunité et de la fibrose. Conclusion : En conclusion, l’administration d’un régime enrichi en CLA chez la souris représente un modèle d’inflammation aigüe et expéditif du tissu adipeux, qui est surprenant par sa réversibilité et qui reproduit certains aspects de la pathologie d’organe associée à l’obésité, malgré l’absence d’hypertrophie adipocytaire.

P279 Effet du polymorphisme G3057A du gène du récepteur de la leptine sur le risque de l’obésité et ses désordres métaboliques chez une population Tunisienne B Ftouhi1, S Ben Ali2, A Kallel2, Y Sediri2, S Haj-Taïeb2, S Omar2, H Sanhaji2, M Feki2, M Elasmi2, H Slimane1, R Jemaa3, N Kaabachi2 1 2 3

Endocrinolgie, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie ; Biochimie, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie ; Biochimie et Biologie Moléculaire, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie.

Introduction : Le gène du récepteur de la leptine (LEPR) a été considéré comme candidat important de l’obésité. Plusieurs polymorphismes sur le gène LEPR ont été identifiés et étudiés, y compris le G3057A (rs62589000). Le but de cette étude était d’évaluer l’effet du polymorphisme G3057A LEPR sur le risque de l’obésité et les concentrations plasmatiques de la leptine, de l’insuline, et des paramètres lipidiques chez une population tunisienne. Matériels et Méthodes : L’étude a inclus 393 patients obèses (IMC = 30 kg/m2), et 317 sujets de poids normal (IMC < 25 kg/m2). Les concentrations plasmatiques de la leptine et de l’insuline ont été déterminées par radio-immunologie. Le polymorphisme G3057A LEPR a été analysé par PCR-RFLP. Résultats : Dans la population totale, aucune différence significative des fréquences génotypiques et alléliques du polymorphisme G3057A LEPR n’a été détectée entre les obèses et les témoins. Cependant, chez le groupe des femmes (mais pas les hommes), un risque élevé pour développer l’obésité a été observé chez les sujets porteurs de génotype AA (OR = 2,73 ; 95 % IC 1,03-7,21) et les sujets porteurs des génotypes GA +AA (OR = 1,53 ; 95 % IC 1,01-2,31) comparés aux sujets homozygotes pour l’allèle G. Les patients obèses comparés aux sujets témoins présentent une augmentation significative de la fréquence de l’allèle A (p = 0,026). De plus cet allèle est associé à un risque élevé pour développer l’obésité (OR = 1,44 ; 95 % CI, 1,03-2,01). Aucune association n’a été trouvée entre le polymorphisme de G3057A LEPR et les niveaux plasmatiques de la leptine et de l’insuline. Conclusion : la présente étude a permis de mettre en évidence que le polymorphisme G3057A LEPR est associé à l’obésité chez les femmes tunisiennes.

P280 Le surpoids protège-t-il des conséquences délétères induites par la surnutrition ? M Alligier1, L Gabert1, M Sothier1, F Pilleul2, V Sauvinet1, S Lambert-Porcheron1, H Vidal3, M Désage1, M Laville1 1

Centre de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes, Centre Hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite ;