P3 - Étude prospective de la contamination parasitaire des eaux douces de baignade, par les cryptosporidies, microsporidies et Giardia

P3 - Étude prospective de la contamination parasitaire des eaux douces de baignade, par les cryptosporidies, microsporidies et Giardia

QUÉBEC – 21-23 SEPTEMBRE 2005 429 Résultats : La contribution de l’ingestion à la dose interne de ces contaminants est généralement de l’ordre de 50...

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QUÉBEC – 21-23 SEPTEMBRE 2005

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Résultats : La contribution de l’ingestion à la dose interne de ces contaminants est généralement de l’ordre de 50 % ou moins, et son importance varie principalement en fonction de la durée de la douche. En outre, l’exposition multimédia semble plus élevée chez l’enfant comparativement à l’adulte (i.e., jusqu’à 200 % de la dose interne adulte). Conclusion : Les modèles développés dans cette étude permettront de caractériser l’influence exercée par diverses voies d’exposition et d’améliorer l’estimation de l’exposition réelle « multimédia » aux composés volatils présents dans l’eau et du même coup l’évaluation des risques à la santé. (Projet financé par le Réseau de recherche en santé environnementale du FRSQ, Québec).

P3 Étude prospective de la contamination parasitaire des eaux douces de baignade, par les cryptosporidies, microsporidies et Giardia COUPE S. (1), DELABRE K. (2), POUILLOT R. (3), DEROUIN F. (1) (1) Laboratoire de Parasitologie, Université Paris 7 ; (2) Anjou Recherche, Saint-Maurice ; (3) AFSSA, Centre Pasteur Yaoundé, Cameroun. L’ingestion accidentelle d’eau lors d’une baignade en eau douce expose à des contaminations parasitaires dont la nature et le niveau de risque restent mal évalués. Objectifs : Estimer le risque de contamination parasitaire par Cryptosporidium, Giardia et Enterocytozoon bieneusi (microsporidie) liée à la baignade en eau douce. Méthodes : Une étude prospective a été menée une fois par mois pendant 12 mois sur 5 lieux de baignades, dont deux bases de loisirs autorisés (BA) et trois sites de baignade non autorisée (BNA). Cryptosporidium, Giardia et E. bieneusi ont été recherchés (avec génotypage pour Cryptosporidium), conjointement au dénombrement d’E. coli et d’entérocoques. Une appréciation quantitative du risque (AQR) d’infection parasitaire a été réalisée par modélisation. Résultats : La contamination par Giardia, C. hominis et C. parvum est fréquente et parfois importante dans les BNA ; celle par E. bieneusi est exceptionnelle. Dans les deux BA, Cryptosporidium est non détectable ou à un niveau faible ; pour Giardia, des contaminations occasionnelles ont été observées. Une contamination bactérienne est significativement associée à celle par Giardia, mais pas à celle par Cryptosporidium. L’AQR montre qu’un risque de cryptosporidiose > 10-4 n’est jamais retrouvé dans les BA, alors que ce risque est souvent dépassé dans les BNA. Pour Giardia, l’AQR montre fréquemment un risque d’infection > 10-4 dans les BNA, mais rarement dans les BA. Conclusion : Nos résultats indiquent un risque parasitaire faible dans les sites baignade autorisée étudiées, mais des pics de contamination par Giardia sont possibles. Une vigilance sur la contamination parasitaire de ces sites est à maintenir, d’autant plus qu’ils ne bénéficient d’aucun traitement particulier.

P4 Étude multicentrique visant à améliorer la gestion sanitaire des plans d’eau soumis au risque de prolifération des cyanobactéries DEGUEN S. (1), LEGEAS M. (2), LEITAO M. (3), BRIENT L. (4), PEIGNER P. (5) (1) ENSP-Laboratoire des Politiques Sociales et Sanitaires, Rennes ; (2) ENSP-Département d’Évaluation et Gestion des Risques liés à l’Environnement et au Système de Soins, Rennes ; (3) Laboratoire Bi-Eau, Angers ; (4) Université de Rennes-I ; (5) DDASS de Maine-et-Loire. La prolifération croissante d’algues en eau douce constitue une préoccupation importante des services santéenvironnement des Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales. Plusieurs départements du Grand Ouest, confrontés à cette réalité, ont été amenés à gérer des situations nécessitant la prise de décisions sanitaires. Afin de définir une stratégie d’action concertée, les départements des trois régions du Grand Ouest ont décidé de réaliser une étude durant l’été 2002 sur 26 plans d’eau à usage d’eau potable, de baignade ou de loisirs nautiques. Objectifs : Tenter de dégager des facteurs descripteurs de l’environnement qui aideraient à la gestion sanitaire des plans d’eau à risque de prolifération des cyanobactéries toxiques. Méthodes : À l’issue d’une synthèse bibliographique, un protocole d’étude a été élaboré puis adressé à chacune des dix DDASS participant à l’étude. L’enjeu majeur de l’étude, indépendamment de la réalisation de prélèvements d’eau en vue de caractériser les algues et les concentrations en toxines, a été de mettre en œuvre une méthode de suivi identique pour l’ensemble des départements. L’analyse des prélèvements, réalisée par deux laboratoires, fournissait les numérations algales et des données physico-chimiques. Des informations complémentaires (météorologie, conditions de prélèvements) ont été recueillies. Une analyse statistique a été réalisée sous SAS. Résultats : La collecte des données a révélé l’existence de données manquantes car le protocole initial n’avait pas été correctement suivi, complexifiant ainsi le plan d’analyse statistique. Des méthodes d’extrapolation ont été élaborées afin de compléter les séries de données. Les méthodes statistiques non paramétriques ont été privilégiées. Restreintes à certains sites ou à certains paramètres, des analyses de données ont pu être effectuées.