HbA1c < 7,0 % et < 8,0 % chez 28 % et 74 % des patients respectivement, une fréquence acceptable d’hypoglycémies et un gain de poids modeste. Ces résultats étaient similaires pour les différents schémas, à l’exception de l’IMC. Étude sponsorisée par Sanofi. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Sanofi a sponsorisé cette étude.
P307 Efficacité et tolérance du liraglutide dans le diabète de type 2 – Résultats finaux d’EVIDENCE® : une étude prospective post-inscription avec 2 ans de suivi P. Gourdy*,1, A. Penfornis2, G. Charpentier2, A. Bouzidi3, S. Madani3, L. Martinez4, E. Eschwège5, J.-F. Gautier6 1
Service diabétologie-endocrinologie, Toulouse, France, Centre hospitalier sud francilien, Corbeil-Essonnes, France, Novo Nordisk, Paris, France, 4 Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris, France, 5 INSERM, Villejuif, France, 6 Hôpital Lariboisière, Paris, France. 2 3
*Auteur correspondant :
[email protected]
Objectif Évaluer l’efficacité et la tolérance du liraglutide à 2 ans en pratique clinique courante, en France. Patients et méthodes EVIDENCE® est une étude multicentrique observationnelle post-inscription, prospective, mandatée par la HAS. L’objectif principal était de déterminer le pourcentage de patients encore sous traitement et avec une HbA1C < 7 %. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la variation de l’HbA1c, de la glycémie à jeun (GAJ), du poids et du pourcentage de patients ayant atteint l’objectif d’HbA1c < 7 % à 2 ans vs inclusion. L’incidence des événements indésirables (EI) a également été évaluée. Résultats Parmi 3 152 patients inclus, 2029 (64,4 %) étaient encore sous liraglutide à 2 ans. À l’inclusion, la majorité des patients (n = 2804, 90 %) avait un taux d’HbA1c ≥ 7 %. En fin d’étude, 29,5 % des patients étaient encore sous traitement par le liraglutide et avec une HbA1c < 7 %. Des réductions significatives d’HbA1c (– 1,01 ± 1,54 %), de GAJ (0,32 ± 0,63 g/L) et du poids (– 4,09 ± 6,97 kg) étaient observées (toutes p < 0,0001) à la fin de l’étude vs inclusion. La proportion de patients avec une HbA1c < 7 % à 2 ans était augmentée (n = 759, 39,4 % vs n = 213, 11,0 % à inclusion, p < 0,0001). Les troubles gastro-intestinaux étaient les EI les plus fréquents (n = 261, 8,7 %) et constituaient la principale raison de sortie d’essai. Conclusion L’efficacité du liraglutide en pratique clinique courante est similaire à celle observée dans les essais cliniques randomisés (ECR) (jusqu’à – 1,5 % de réduction d’HbA1c et – 3,24 kg de perte pondérale). Cependant, en l’absence de bras contrôle, il est difficile d’évaluer si ces améliorations sont dues au liraglutide seul. L’incidence des événements gastro intestinaux était inférieure à celle rapportée dans les ECR (jusqu’à 26,5 %). En conclusion, ces résultats suggèrent que les données favorables issues des ECR se traduisent également par des bénéfices thérapeutiques en pratique clinique courante. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Honoraires occasionnels pour des activités de consultant, d’expertise et/ou de conférencier de la part des laboratoires suivants : AstraZeneca, BMS, Boehringer Ingelheim, Eli Lilly, GSK, MSD, Novartis, Novo Nordisk, Sanofi, Ardix. – de soutiens financiers pour des activités de recherche académique de la part des laboratoires suivants : AstraZeneca, Novo Nordisk, Sanofi.
P308 Impact de l’indice de masse corporelle (IMC ; < 30 kg/m², ≥ 30 – < 35 kg/m², et ≥ 35 kg/m²) initial sur la réponse glycémique et les variations pondérales chez des patients diabétiques de type 2 (DT2) avec un taux initial d’HbA1c ≥ 7,5 % après traitement
Résultats Dans les 5 études, les moyennes des moindres carrés (erreur type) [MMC (ET)] des réductions d’HbA1c chez les patients avec IMC < 30 kg/m², ≥ 30– <35 kg/m² et ≥ 35 kg/m², étaient, respectivement : dulaglutide 1,5 mg : 0,89 (0,17) à 1,91 (0,12) % ; 1,04 (0,16) à 1,94 (0,12) % ; 1,10 (0,17) à 2,12 (0.13) % ; dulaglutide 0,75 mg : 0,98 (0,19) à 1,83 (0,13) %, 1,03 (0,11) à 1,89 (0,12) %, 0,92 (0,16) à 1,77 (0,13) %. Les réductions étaient plus importantes (p < 0,05) avec le dulaglutide 1,5 mg qu’avec l’exénatide, la sitagliptine et l’insuline glargine, dans tous les sousgroupes sauf pour l’IMC > 35 kg/m², AWARD-2. Les résultats étaient similaires pour le dulaglutide 0,75 mg vs comparateurs. Dans toutes les études, les MMC (ET) des variations pondérales étaient : dulaglutide 1,5 mg : 0,12 (0,45) à 2,68 (0,32) kg (< 30 kg/m²), – 0,88 (0,44) à – 3,13 (0,37) kg (≥30–<35 kg/m²), – 1,38 (0,59) à – 3,05 (0,45) kg (≥35 kg/m²) ; dulaglutide 0,75 mg : 0,87 (0,63) à 2,18 (0,32) kg, 0,29 (0,46) à – 2,99 (0,38) kg, 0,25 (0,47) à – 2,42 (0,44) kg. Les réductions étaient plus importantes ou les augmentations plus faibles avec le dulaglutide 1,5 mg qu’avec la sitagliptine (deux sous-groupes) et l’insuline glargine (tout sous-groupe). Les valeurs p d’interaction traitement-sous-groupe d’IMC pour les variations d’HbA1c et de poids allaient de 0,214 à 0,856. Conclusion Ces données suggèrent une efficacité constante avec les deux doses de dulaglutide vs comparateurs actifs.
SFD
Diabète – Bordeaux 2015
Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Michael Cummings : recieved educational grants and honoraria from Eli Lilly. Omolara Adetunji, Claudia Nicolay and Raffaella : Employees of Eli Lilly.
P309 Particules de PLGA utilisées comme vecteur pour l’administration orale d’insuline : validation in vitro et in vivo de leur efficacité biologique M. B. Diop*,1, Y. Frere2, S. Sigrist1, M. Pinget1, E. Pedracini1, A. Langlois1, N. Auberval2 1 2
Centre européen d’étude du diabète, Strasbourg, France, Institut Charles-Sadron, Strasbourg, France.
*Auteur correspondant :
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Introduction L’administration per os d’insuline libre résulte en un faible effet pharmacologique en raison de sa dénaturation au niveau du tractus gastro-intestinal. Son encapsulation est une solution prometteuse pour la protéger et permettre son administration orale. Les particules de PLGA (Poly-lactique-co-glycolique acide) sont connues pour être des transporteurs efficaces d’insuline mais leur biodisponibilité n’excède guère 20 %. Le but de ce travail est d’augmenter la biodisponibilité de l’insuline encapsulée en modifiant les propriétés de surface des particules. Matériels et méthodes Les particules sont formulées à base de PLGA en présence ou non d’un tensioactif, l’alcool polyvinylique (PVA), recouvertes ou non de chlorhydrate de chitosane ou de motif PEG. L’internalisation in vitro est quantifiée sur des modèles cellulaires Caco-2 et de cocultures (Caco-2/Rev HT29 MTX) par cytométrie en flux. Enfin, les particules sont administrées à des rats insulinopéniques, à des doses de 2UI par voie intrapéritonéale et 10UI par voie intraduodénale, après chirurgie. Résultats Comparés aux particules contrôle PLGA + PVA (taille : 200 ± 9 nm ; charge : – 1 ± 1 mV), celles sans PVA et celles recouvertes de PEG présentent une réduction de taille (154 ± 24 nm) et de charge de surface (– 26 ± 2 mV). En revanche, le recouvrement par le chitosane induit une augmentation de taille (236 ± 29 nm) et de charge (53 ± 3 mV). Sur les modèles cellulaires, l’internalisation des particules est améliorée en absence de PVA et en présence de PEG, alors que les particules recouvertes de chitosane sont très peu internalisées. L’administration des particules par les voies intrapéritonéales comme intraduodénale induit une diminution significative des glycémies tandis que l’insuline non encapsulée n’a aucun effet en intraduodénal sur les glycémies. Conclusion Ce sont les particules le plus négativement chargées qui sont les plus efficaces in vitro et in vivo ; elles représentent une formulation prometteuse pour une administration per os d’insuline. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
M. Cummings*,1, O. Adetunji2, C. Nicolay3, R. Gentilella4 1
Academic department of diabetes and endocrinology, Portsmouth NHS Trust, Hampshire, Royaume-Uni, 2 Eli Lilly & Company, Basingstoke, Royaume-Uni, 3 Lilly Deutschland GmbH, Bad Homburg, Allemagne, 4 Eli Lilly Italia, Sesto Fiorentino, Italie.
*Auteur correspondant :
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Objectif Déterminer l’impact de l’IMC initial sur le traitement par dulaglutide hebdomadaire et comparateurs chez des patients DT2 avec un taux d’HbA1c ≥ 7,5 % (AWARD 1-5), valeur recommandée par le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) pour initier un traitement par GLP-1RA. Matériels et méthodes Analyses post-hoc, par étude, de la variation de l’HbA1c et du poids à 26 semaines de traitement par dulaglutide hebdomadaire 1,5 mg (n = 954) ou 0,75 mg (n = 943), exénatide (n = 165), insuline glargine (n = 432), metformine (n = 126) ou sitagliptine (n = 224).
P310 Effet de l’exenatide en add-on d’une insulinothérapie intensifiée dans une population de patients diabétiques de type 2 : résultats de la phase 2 de l’étude EXEPUMP M. Joubert*,1, A. Rod1, J. Morera1, S. Boullu-Sanchis2, N. Jeandidier2, J.-J. Parienti1, Y. Reznik1 1 2
CHU Caen, Caen, France, CHU Strasbourg, Strasbourg, France.
*Auteur correspondant :
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Introduction L’insulinothérapie intensifiée par schéma multi-injection ou par pompe représente aujourd’hui l’étape ultime de l’escalade thérapeutique dans le diabète de type 2. Cependant, malgré ce traitement, certains patients gardent Diabetes Metab 2015, 41, A33-A124
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