P485 - Une crise convulsive hyperthermique compliquée

P485 - Une crise convulsive hyperthermique compliquée

Session posters 3 Conclusion : Les données collectées par les urgences ont permis le suivi Dans notre observation, on peut se demander s’il s’agit d...

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Session posters 3

Conclusion : Les données collectées par les urgences ont permis le suivi

Dans notre observation, on peut se demander s’il s’agit d’une crise

journalier de l’épidémie de grippe A(H1N1) tout en apportant une impor-

convulsive hyperthermique complexe ou d’une complication neurologique

tante plus-value aux autres systèmes de surveillance existant.

associée à une infection par H1N1.

P484 - Présentation inhabituelle d’une spondylodiscite à Kingella Kingae chez un enfant

P486 - Le syndrome d’activation macrophagique d’étiologie infectieuse

J. Guerreiro, Z. Maakaroun-Vermesse, E. Carpentier, B. De Courtivron, D. Sirinelli, A. Chantepie

A. Boukedi, R. Chabchoub Ben Abdallah, S. Elloumi, L. Gargouri CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE

Hôpital Clocheville CHU Tours et Université François Rabelais, Tours, FRANCE

Objectif : Décrire une observation de spondylodiscite aiguë avec signes

Introduction : Le syndrome d’activation macrophagique (SAM) est une

cliniques inhabituels chez un enfant.

pathologie rare mais grave. Nous rapportons deux observations de SAM

Observation : Un enfant de 3 ans a été hospitalisé pour des crises associant

d’origine infectieuse.

érection et douleurs abdominales survenant de façon pluriquotidienne le

Observation 1 : enfant âgé de 6 ans admis pour obnibulation et fièvre.

jour ou la nuit. L’enfant se plaignait depuis 4 semaines de douleurs lombaires

L’examen a noté une hépatosplénomégalie. Le myélogramme a montré des

d’installation progressive et accentuées lors de la marche. Il n’avait pas été

sidérophages. une septicémie à staphylococcus auréus a été documentée.

noté de fièvre. L’examen clinique montrait une diminution des mobilités du

D’autres localisations ont été retrouvées; une pyomyosite du membre

rachis lombaire et une hyperlordose à la marche. Au bilan sanguin, la VS et

inférieur droit, des abcès intraspléniques et une endocardite infectieuse

le fibrinogène étaient élevés alors que la CRP et la Procalcitonine étaient

mitrale. L’angioscanner cérébral a montré des lésions ischémiques et deux

normales. Les hémocultures étaient stériles. L’IRM rachidienne révélait

anévrismes mycotiques. L’infection à staphylocoque a été traitée mais

une spondylodiscite L3-L4 avec abcès épidural postérieur fusant vers les

l’enfant a gardé des séquelles neurologiques graves.

foramens de L3. La ponction biopsie disco-vertébrale scano-guidée mettait

Observation 2 : enfant âgée de 3 ans admise pour fièvre et altération de

en évidence un kingella kingae à la culture. L’évolution était favorable après

l’état général. L’examen a noté une pâleur et une hépatosplénomégalie. La

antibiothérapie et immobilisation par un corset.

biologie a révélé une pancytopénie avec une insuffisance hépatocellulaire.

Conclusion : La spondylodiscite de l’enfant est un diagnostic rare et diffi-

Le myèlogramme a conclu à un envahissement de la moelle par des corps

cile. Elle doit être suspectée devant toute douleur vertébrale de rythme

de leishmanie. Le glucantime étant contre indiqué devant un bilan hépa-

inflammatoire, même en absence de fièvre et imposer la réalisation d’une

tique perturbé, l’évolution sous amphotéricine B a été fatale.

IRM rachidienne Dans notre cas, la physiopathologie de l’érection n’est pas

Conclusion : Les étiologies infectieuses du SAM sont nombreuses. Une prise

clairement établie.

en charge multidisciplinaire est nécessaire en vue de réduire la mortalité de cette pathologie.

P485 - Une crise convulsive hyperthermique compliquée R. Andriantsoa, V. Robert, I. Bauvin, V. Doireau, A. Kerouanton, S. Greteau, J.J. Choulot

P487 - Gravité de la grippe A H1N1 en Haute Normandie

Hôpital, Pau, FRANCE

C. Chollat, M. Mathé, I. Michelet, F. Louillet, S. Rigal, E. Mallet, C. Marguet

L., 3ans et demi est hospitalisée le 8 décembre 2009 pour un deuxième

CHU, Rouen, FRANCE

épisode de crise convulsive hyperthermique. Première crise convulsive

Objectifs : Évaluer la gravité de l’épidémie de grippe A H1N1 (GA) en pédia-

hyperthermique simple à 18 mois.

trie.

Anamnèse : Fièvre isolée, 40 °C. Deuxième heure : convulsions tonico-clo-

Matériels et Méthodes : Étude descriptive, prospective, épidémiologique

niques généralisées puis localisées (hémicorps gauche) pendant 1 heure

conduite du 1/10/2009 au 1/02/2010 au CHU de Rouen (zone d’influence

malgré 2 doses de valium.

environ 800000 habitants). Critères d’inclusion : Enfants âgés de 0 à 16 ans

Quatrième heure : paralysie faciale gauche et déficit persistant de l’hémi-

hospitalisés et ayant contracté la GA. Les PCR ont été réalisées selon les

corps gauche. Ponction lombaire et IRM cérébrale sont normales. À l’EEG :

critères émis par le HCSP. Analyse de la démographie, de la morbi-mortalité

pointes isolées à prédominance frontale droite. Recherche du virus H1N1

et de la symptomatologie de l’échantillon.

dans les sécrétions nasales : positive.

Résultats : 93 enfants (âge moyen 4 ans, sex ratio H/F : 1,5) ont été hospita-

Traitement par TAMIFLU* 5 jours et traitement par DEPAKINE* mis en route.

lisés sur 1638 syndromes grippaux admis aux urgences pédiatriques (soit

Douzième heure : récupération neurologique complète.

5,7 %). La durée d’hospitalisation moyenne est de 2,5 jours. L’expression

Les premiers cas de complications neurologiques associées à une infection

clinique est diverse: syndrome grippal traditionnel (fièvre élevée > 39 °C

au virus H1N1 ont été rapportés chez des enfants aux USA, puis au Liban.

(41,3 %), fièvre modérée < 39°C (56,5 %)), exacerbation d’asthme (26 %),

Des complications similaires ont été rapportées avec virus influenza A.

tableau digestif bénin (25 %) voire plus grave (syndrome pseudo-appendi-

Dans tous les cas, les virus ont été retrouvés dans les secrétions nasales.

culaire chez un patient), purpura (10 %), méningisme (9 %), apyrexie (2,5 %).

Dans un seul cas, il a été recherché et retrouvé dans le LCR.

Les complications sont de type respiratoire (pneumopathie bactérienne

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