SFD (ALFÉDIAM)
Patients et Méthodes : Trois-cent-soixante-seize patients suivis depuis au moins 12 mois dans 5 centres spécialisés dans la prise en charge du diabète ont été successivement inclus sur une durée de 3 mois. Les données sur l’identification, les FRCV, les traitements, les complications chroniques du diabète, la surveillance du traitement et l’éducation thérapeutique ont été analysées. Résultats : Les patients avaient un âge moyen de 52 ± 14 (7-79) ans et un diabète connu depuis 6,3 ± 6,1 ans. La majorité était de sexe féminin (54,6 %), avait un diabète de type 2 (86,8 %), une hypertension artérielle, une obésité abdominale et une hypoHDLémie. Les principales complications chroniques étaient la neuropathie diabétique (44,1 %), la rétinopathie diabétique (22,8 %), les lésions du pied (9,9 %) et l’artérite des membres inférieurs (5,8 %). Le traitement du diabète était un antidiabétique oral chez 57,9 % des patients, un traitement mixte chez 12,9 % et une insulinothérapie seule chez 23,9 %. Les objectifs d’HbA1c < 6,5 % ou < 7 % ont été atteints chez 37,7 % et 43,3 % des patients respectivement. Des 51,1 % des patients traités pour hypertension artérielle, seuls 10,3 % étaient aux objectifs. Peu de patients fumaient ou faisaient régulièrement des exercices. Malgré les prévalences élevées, peu de patients étaient traités pour dyslipidémie (15,5 %), obésité (6,8 %) ou avaient un antiagrégant plaquettaire (14,5 %). Conclusion : Le bon contrôle des FRCV est obtenu chez peu de patients diabétiques au Cameroun. Il est nécessaire d’intensifier le traitement pharmacologique pour limiter les complications.
[2] : régime [1] associé à des produits laitiers BBC® riches en CLA cis9, trans11 (T : 0,14 g/j ; [1] : 0,14 ; [2] : 0,32). La consommation quotidienne en C18 : 3n-3 était respectivement : [T] : 0,3 g/j ; [1] : 1,2 g/j ; [2] : 1,4 g/j). Résultats : Outre un enrichissement significatif (p < 0,001) en AGPI ω3 circulants et membranaires, précurseurs et longues chaînes, chez les consommateurs des régimes [1] et [2], confortant l’effet préventif du régime BBC® sur le risque cardiovasculaire, on note dans les deux groupes une baisse de l’insulinémie ([T] : 13,82 μU/ml ; [1] : 11,94 ; [2] : 11,17) ainsi que dans le groupe [2] une diminution significative du test HOMA de -28 % ([T] : 0,8 ; [1] : 0,78 ; [2] : 0,64, p < 0,05) confirmant la baisse de l’insulinorésistance. Conclusion : L’enrichissement des aliments de consommation courante en AGPI ω3 par l’amélioration de la chaine alimentaire se traduit par une diminution des facteurs de risque cardiovasculaires. L’adjonction de CLA naturel 9cis, 11trans entraine en outre une baisse significative de l’insulinorésistance, faisant de ce régime un contributeur efficace de la prise en charge du D2.
P89 Efficacité à court terme d’un réseau de ville centré sur l’éducation thérapeutique du patient diabétique de type 2 : comparaison avec un service hospitalo-universitaire P Böhme1, D Durain-Sieffert1, R Fay2, I Contal3, M Floriot1, B Chery3, K Doumail3, B Guerci1, O Ziegler1 1
P87 Impact du diabète sur les manifestations cliniques et le pronostic du cancer du pancréas M Dehayem Yefou1, JM Phelip2, AP Kengne3, SP Choukem4, PY Benhamou5, S Halimi5
Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition, Hôpital Jeanne d’Arc CHU de Nancy, Toul ; Cic Inserm, Hôpital Jeanne d’Arc CHU de Nancy, Toul ; 3 Réseau Diabète, Maison du Diabète et de la Nutrition de Nancy, Nancy. 2
Objectif : Déterminer si la présence d’un diabète avait une influence sur les manifestations cliniques et le pronostic du cancer du pancréas (CP). Patients et Méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 122 patients ayant un CP. Les patients ont été repartis en deux groupes, ceux ayant un diabète (56 cas) et ceux n’ayant pas de diabète (66 cas). Les données démographiques, les manifestations cliniques du CP, les caractéristiques de la tumeur, le temps de survie ont été comparés chez les deux groupes de patients. Résultats : L’âge moyen des patients, le pourcentage d’hommes, l’indice de masse corporelle au diagnostic, la prévalence de l’hypertension artérielle, de la dyslipidémie, la consommation du tabac étaient similaires chez les deux groupes de patients. Les prévalences de l’amaigrissement, des douleurs abdominales, des douleurs lombaires, des signes de dyspepsie, étaient également similaires chez les deux groupes de patients. La tumeur était un adénocarcinome chez 91,1 % des patients diabétiques contre 83,4 % des non diabétiques (p = 0,49). La taille moyenne de la tumeur était de 45,3 mm chez les patients diabétiques et 42,1 mm chez les non diabétiques (p = 0,26). Le cancer était situé à la tête du pancréas chez 50 % des patients diabétiques contre 80 % chez les non diabétiques. Le temps moyen de survie était similaire chez les patients diabétiques comparativement aux non diabétiques (8,1 vs. 6,9 mois, p = 0,58). Conclusion : Les manifestations cliniques, la taille de la tumeur et le pronostic du CP ne sont pas différents chez les patients diabétiques comparativement aux patients non diabétiques. Chez les patients diabétiques, les localisations corporéocaudales seraient plus importantes. Il parait difficile de faire un diagnostic précoce du cancer du pancréas à partir du diabète.
Introduction : Le réseau « Maison du diabète et de la nutrition de Nancy » (MDN) propose aux médecins libéraux des parcours formalisés d’éducation thérapeutique (ETP) multi-professionnelle (infirmier, diététicien, kinésithérapeute) hors l’hôpital, pour les diabétiques de type 2 (DT2) habituellement non suivis en diabétologie. Les buts de cette étude était de comparer les caractéristiques initiales des patients de la MDN à celles de patients suivis en diabétologie (CHU), de décrire l’évolution des caractéristiques des patients de la MDN et de comparer l’évolution de ces paramètres entre les deux organismes. Patients et Méthodes : La cohorte MDN comportait 243 DT2 dont 100 avec 2 bilans annuels successifs pour l’analyse longitudinale. La cohorte CHU comportait 1 997 patients, dont 848 avec suivi à un an sur la même période. 75 patients des deux populations ont été appariés (CHUap et MDNap) selon la méthode du score de propensité, sur les valeurs initiales de plusieurs variables (âge, sexe, ancienneté du diabète, lMC, cholestérol total, DFG, rétinopathie, insuffisance rénale, neuropathie, risque podologique, HTA, artérite, traitement par insuline). Résultats : L’âge (62,8 vs 63,0 ans), l’IMC (31,7 vs 31,3 kg/m2) et l’HbA1c (7,53 vs 7,49 %) initiaux des deux cohortes (MDN vs CHU) étaient similaires (p = NS). L’ancienneté du diabète (14,3 vs 9,0 ans), le taux de rétinopathie (28,3 vs 10,4 %) et de néphropathie (44,9 vs 22,2 %) étaient plus importants au CHU (p < 0,001). L’HbA1c des patients MDN s’était améliorée en un an (7,53 vs 7,22 %, p < 0,001). L’évolution à un an de l’HbA1c des groupes appariés (CHUap vs MDNap) était favorable sans être différente (-0,07 % vs -0,25 %, p = NS) et l’évolution du DFG était similaire (-3,2 vs -1,1 ml/min, p = NS). Discussion : La population du réseau MDN est conforme aux objectifs : diabète plus récent et moins compliqué. L’ETP formalisée, pilotée par les médecins traitants dans un cadre structuré avec l’appui des diabétologues du CHU pour l’expertise et la formation continue, parait opérationnelle. Conclusion : L’ETP en médecine de ville pour le DT2 de moindre gravité semble efficace pour le contrôle métabolique. Cette structure de première ligne a toute sa place dans le parcours de soins et est un élément clef de l’articulation ville – hôpital.
P88 L’amélioration du ratio oméga-6/oméga-3 et l’apport
P90 Comparaison de l’efficacité de 3 interventions sur le mode
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Endocrinologie Diabétologie, Hôpital Central de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun ; Gastro-Entérologie, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne ; University Of Sydney, The George Institute For International Health, Sydney, Australie ; 4 Endocrinologie Diabétologie, Hôpital Saint-Louis, Paris ; 5 Endocrinologie Diabétologie, CHU Grenoble, Grenoble. 2 3
de CLA 9cis, 11trans diminuent les facteurs de risque du diabète de type 2
de vie après addition de la sitagliptine chez des patients diabétiques de type 2 non contrôlés par la metformine. Étude ADJIME
B Schmitt1, P Weill2 1
Endocrinologie-Diabetologie, Cernh/Chbs, Bp 2233, 56322 Lorient Cedex, Lorient ; Bleu-Blanc-Coeur, Valorex, Combourtillé.
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Introduction : L’évolution de notre modèle alimentaire durant les dernières décénies est largement responsable de l’augmentation de la prévalence du diabète de type 2 (D2). Huiles végétales en forte augmentation sous forme de tournesol (C18 : 2 n-6) et de palme (C16 : 0) associées à un modèle agricole caractérisé par l’emploi généralisé de maïs et de soja riches en C18 : 2n-6 dans l’alimentation du bétail, ont pour conséquence une importante augmentation du ratio ω6/ω3 alimentaire qui passe de 5 en 1960 à 23 en 2000. Partant de l’hypothèse de la responsabilité de ce ratio élevé dans l’augmentation du D2, nous avons testé l’efficacité de mesures nutritionnelles corrective. Patients et Méthodes : 51 patients D2 sont répartis en trois groupes dont les régimes isolipidiques et isocaloriques ne diffèrent que par l’origine et la nature des produits fournis : Témoin [T] : produits Standards ; Groupe [1] : régime enrichis en ω3 (mais sans produits laitiers) issu de la filière Bleu-Blanc-Cœur® (apport de lin extrudé riche en C18 : 3n-3 dans l’alimentation animale) ; Groupe
A60
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A Grimaldi1, B Charbonnel2, P Vexiau3, J Bringer4, B Darné5 1
Service de Diabétologie, Hôpital de la Pitié, Paris ; Service Endocrinologie/Méd. Interne, CHU Hôtel Dieu, Nantes ; Endocrinologie – Diabétologie – Nutrition, Hôpital Saint-Louis, Paris ; 4 Maladies Endocriniennes, CHU Lapeyronie, Montpellier ; 5 Biodata Force, Monitoring Force, Maisons-Laffitte. 2 3
Introduction : Cette étude avait pour objectif de comparer l’efficacité à 6 mois de 3 stratégies d’interventions hygiéno-diététiques associées à la sitagliptine 100 mg chez des patients diabétiques de type II non contrôlés par la metformine. Patients et Méthodes : Essai en ouvert chez des médecins généralistes et endocrinologues randomisés, avant toute sélection de patients, en 3 groupes (cluster) de recommandations : hygiéno-diététiques standard (G1, témoin), diététiques avec remise d’un livret et d’un carnet de suivi (G2), activité physique (en particulier marche 10 000 pas/j ≥5 j /semaine avec utilisation d’un podomètre) et diététique avec livret et carnet de suivi (G3). Les patients sélectionnés avaient un