PAPRICA, Pollution Aérienne et Pathologie Respiratoire : Impact de la Communication sur l’Air

PAPRICA, Pollution Aérienne et Pathologie Respiratoire : Impact de la Communication sur l’Air

10e congrès de Pneumologie de Langue Française 234 236 PAPRICA, Pollution Aérienne et Pathologie Respiratoire : Impact de la Communication sur l’Ai...

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10e congrès de Pneumologie de Langue Française

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PAPRICA, Pollution Aérienne et Pathologie Respiratoire : Impact de la Communication sur l’Air

Résumé annulé

S. Lacour1, N. Veron2, S. Le Guellec1, J. Brocca2, M. De Monte1, Ph. Deprez2, P. Diot1, V. Leblond1 

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Gaz oxydant puissant, l’ozone est l’un des principaux polluants de l’air. La loi sur l’air de 1996 définit le seuil d’information du public à 180 μg/m3/h. Cependant, des études ont montré que l’ozone a des effets nocifs sur la santé des personnes fragiles sur le plan respiratoire à partir d’une concentration de 110 μg/m3 prolongée au moins 8 heures. Le réseau PAPRICA regroupe des partenaires concernés par la pollution atmosphérique et son impact sur la santé. Il est destiné à tester l’hypothèse qu’une information anticipée des dépassements du seuil de 110 μg/m3/8 heures d’ozone dans l’air pourrait être bénéfique à la santé de personnes atteintes d’insuffisance respiratoire chronique. Au cours de l’été 2003, un système de prévision des dépassements du seuil de 110 μg/m3/8 heures d’ozone dans l’air a été mis en place. Nous avons constitué 2 groupes comparables de patients en terme de pathologie (obstructive et restrictive) et d’appareillage. Lors de la prévision d’un dépassement du seuil de 110 μg/m3/8 heures d’ozone dans l’air pour le jour suivant, un message d’alerte a été envoyé à la moitié des patients (groupe 1, 56 patients). Le groupe 2 (témoin, 56 patients) n’a pas reçu cette information. L’analyse des données montre que les patients ont une meilleure perception de leur état de santé et de leur qualité de vie ainsi qu’une consommation de soins moins importante lorsqu’ils ont été informés à l’avance des dépassements du seuil de 110 μg/m3/8 heures d’ozone dans l’air.

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Profil radio clinique et fonctionnel des mineurs : à propos de 51 cas

Pneumothorax réfractaire traité par l’insertion de bouchons intrabronchiques (technique de Watanabe)

A. Asriri, B. Tounsaoui, S. Maliki, L. Hda, A. Mahmal

A. Bolly, P. Bulpa, L. Delaunois, A. Dive, E. Installé

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Les mineurs sont exposés aux poussières de différents métaux, qui peuvent être à l’origine d’une variété importante de pathologies respiratoires, dominées par les pneumoconioses. But de l’étude : Préciser le profil épidémiologique, radio- clinique et fonctionnel des mineurs colligés au service. Méthodes : Notre étude est rétrospective étalée sur 12 mois, entre 01\01\02 et 31\12\02. Résultats : 51 dossiers ont été colligés, nos patients étaient exposés au cuivre dans 17,6 % des cas, au cobalt dans 15,6 % des cas, à l’argent dans 9,8 % des cas, au manganèse dans 15,6 % des cas, au charbon dans 1,9 % des cas, au phosphore dans 1,9 % des cas, au ciment dans 1,9 % des cas, à plusieurs types de minéraux dans 35,2 % des cas. La durée moyenne d’exposition est de 18 ans. L’âge moyen est de 49 ans, le tabagisme actif est retrouvé dans 2 cas. Les signes cliniques sont dominés par la dyspnée d’effort. L’examen pleuro pulmonaire est normal dans 90,1 % des cas, trouve des râles crépitants dans 5,8 % des cas, des râles sibilants dans 1,9 % des cas, des râles ronflants dans 1,9 % des cas. L’aspect radiologique est dominé par des opacités réticulaires ou reticulonodulaires bilatérales. La courbe débit volume, réalisée chez tous nos patients, montre un syndrome restrictif dans 60 % des cas, un syndrome obstructif dans 3,9 % des cas, un syndrome mixte dans 23,5 % des cas, et est normale dans 11,7 % des cas.

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Rev Mal Respir 2006 ; 23 : 1S30-1S108

La mise en place de bouchons siliconés (EWS Spigot, Novatech, France) par voie endobronchique pour traiter une fistule bronchopleurale persistante (technique de Watanabe) a été proposée comme alternative lorsque la chirurgie est contre-indiquée. Or, peu de données sont disponibles quant à l’efficacité au long cours de la technique. Nous rapportons le cas d’un homme de 75 ans, cortisoné pour une fibrose pulmonaire interstitielle commune (UIP), traité pour une pneumonie nécrosante droite compliquée de pyopneumothorax. Le patient était sous ventilation mécanique et difficile à ventiler suite à une fistule bronchopleurale à haut débit. Toute intervention chirurgicale était contre-indiquée vu l’état général et l’insuffisance respiratoire. Après repérage de la fistule bronchopleurale par sonde de Fogarty, trois bouchons intrabronchiques ont été introduits dans la ventrale du lobe supérieur droit. Instantanément la fuite pleurale s’est tarie. L’évolution a été marquée par la progression de la pneumonie nécrosante, par la migration d’un bouchon entraînant l’obstruction aiguë de la sonde d’intubation et la réapparition de la fuite. Le décès est survenu 23 jours après la procédure. En conclusion, la mise en place de bouchons intrabronchiques permet la fermeture temporaire d’une fistule bronchopleurale réfractaire. Au regard de la littérature et de cette expérience, le maintien du bénéfice initial obtenu reste hypothétique en raison de la possible migration des bouchons ainsi que de la progression d’une pneumonie d’aval.