Patient coronarien : quelle prise en charge à la sortie d’hospitalisation ?

Patient coronarien : quelle prise en charge à la sortie d’hospitalisation ?

Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47S:S11-S95 Le CS est un e´le´ment essentiel, son exhaustivite´ garantit la transmission des informations ...

84KB Sizes 2 Downloads 113 Views

Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47S:S11-S95 Le CS est un e´le´ment essentiel, son exhaustivite´ garantit la transmission des informations aupre`s des diffe´rents correspondants me´dicaux. Pour en savoir plus ESC guidelines for the diagnosis and the treatment of acute and chronic heart failure, 2008. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.109

PO 87

Patient coronarien : quelle prise en charge a` la sortie d’hospitalisation ? C. Rossarda, L. Denisa, B. Sallerinb, M. Elbazc, E. Divola a

CHU Rangueil, Toulouse, France CHU Rangueil/UPS Toulouse III, Toulouse, France c Rangueil/UPS Toulouse III, Toulouse, France b

Introduction.– Dans le cadre de l’e´valuation des pratiques professionnelles, nous avons e´tudie´ la conformite´ aux re´fe´rentiels de la prise en charge (PEC) du patient coronarien, en l’axant sur la sortie d’hospitalisation. Me´thodes.– L’e´tude a e´te´ mene´e dans 2 unite´s de cardiologie durant 10 semaines. Elle a porte´ sur tous les patients hospitalise´s pour syndrome coronarien aigu (SCA), angor stable, douleur thoracique, ische´mie myocardique silencieuse, coronarographie et bilan d’arte´riopathie. A` partir des dossiers me´dicaux, les externes en pharmacie ont recueilli sur tableur Excel les donne´es anthropome´triques, les facteurs de risque cardiovasculaire, le traitement d’entre´e et de sortie, ainsi que les donne´es pre´sentes dans le courrier de sortie (CS). Le pharmacien a ensuite analyse´ la qualite´ de la PEC globale (pathologie coronarienne et facteurs de risques) et sa retranscription dans le CS. Re´sultats.– La population e´tudie´e comprenait 179 patients, avec une sex-ratio de 3,5 et un aˆge moyen de 65 ans. Les des patients pre´sentaient de 3 a` 5 FDRCV associe´s. Concernant la PEC me´dicamenteuse, le traitement recommande´ « BASI » (B pour beˆta-bloquant, A pour antiagre´gant plaquettaire, S pour statine, I pour IEC ou sartan) e´tait prescrit dans 72 % des cas. Pour les traitements « hors re´fe´rentiel », seulement 16 % e´taient justifie´s dans le CS (BASI non indique´ ou me´dicament contre-indique´). Les prescriptions « hors re´fe´rentiel » restantes (43 patients) e´taient donc non conformes puisque non argumente´es dans le CS. Concernant la PEC des FDRCV, le bilan lipidique recommande´ a e´te´ re´alise´ chez 94 % des patients pendant l’hospitalisation, et retranscrit dans le CS chez 82 % d’entre eux. Au total, 30 % des patients diabe´tiques et/ou obe`ses ont be´ne´ficie´ d’un conseil die´te´tique ou d’une consultation diabe´tologique et 68 % des patients tabagiques ont be´ne´ficie´ d’un substitut nicotinique. Conclusion.– Le CS doit eˆtre le plus exhaustif possible et justifier au mieux les de´cisions the´rapeutiques afin d’assurer la transmission des informations aupre`s des correspondants me´dicaux. Les re´sultats de cette e´tude seront pre´sente´s aux cardiologues, et ce recueil sera reconduit dans un an afin d’e´valuer l’ame´lioration dans la justification des traitements hors re´fe´rentiels, la retranscription du bilan lipidique dans le CS et la pre´vention secondaire des FDRCV a` la sortie d’hospitalisation. Pour en savoir plus Guidelines for the diagnosis and treatment of non-ST-segment elevation acute coronary syndromes, European Society of Cardiology; 2007. Management of acute myocardial infarction in patients presenting with persistent ST-segment elevation, European Society of Cardiology; 2008. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.110

S46

PO 88

Mise en place d’un shunt de DENVER sur une ascite chyleuse re´fractaire chez un enfant de 15 ans A. Sipert, M. Kuzzay, H. Lardy, S. Provot, P. Meunier CHU Clocheville, Tours, France Suite a` un lymphangiome kystique ope´re´ par exe´re`se du rein gauche en mai 2010, une enfant a de´veloppe´ une ascite chyleuse re´fractaire. Les symptoˆmes retrouve´s sont : distension et douleur abdominale, prise de poids par extension de l’ascite. Malgre´ une alimentation parente´rale hypolipidique (2 a` 3 mois) et prescription de SandostatineW, aucune ame´lioration n’est note´e avec apparition d’effets inde´sirables : symptoˆmes digestifs, calculs ve´siculaires, pancre´atite me´dicamenteuse. La de´cision de recourir a` une solution me´canique par shunt valve´ est prise, ce dispositif me´dical est utilise´ dans l’ascite cirrhotique. L’objet est de montrer son inte´reˆt dans l’ascite chyleuse re´fractaire. La de´cision de pose d’un shunt de DENVER avec valve me´canique, au bloc ope´ratoire sous anesthe´sie ge´ne´rale, se base sur le principe suivant : la de´rivation pe´ritone´o-veineuse de l’ascite consiste a` re´infuser l’ascite dans la circulation ge´ne´rale pour faciliter son e´limination. La valve me´canique de DENVER est place´e sous les muscles larges de l’abdomen, et est munie d’un dispositif de pompage facilitant son fonctionnement. La valve en silicone unidirectionnelle s’ouvre a` faible pression permettant un meilleur de´bit du liquide d’ascite vers la circulation ge´ne´rale. A` l’issue de cette intervention, l’enfant n’est plus sous nutrition parente´rale, et SandostatineW a retrouve´ une vie normale, et est retourne´e a` domicile moins de 2 semaines apre`s l’appareillage et ne pre´sente aucune complication avec un recul de 2 mois. D’un point de vue me´dico-e´conomique, le prix d’achat d’un shunt de DENVER, 777,40 s (hors intervention, a` comparer au couˆt journalier d’une hospitalisation de 926,57 s, auquel s’ajoute le cou ˆ t des traitements me´dicamenteux SandostatineW 108,78 s, nutrition parente´rale 42 s). Malgre´ le peu de donne´es chez l’enfant, Boudard [1] relate dans 25 % des cas des complications me´caniques et obstructives ou infectieuses, plus ou moins tardives suite a` la pose du shunt dans le traitement des pleure´sies chroniques ne´cessitant le remplacement du dispositif me´dical. L’ascite chyleuse de cet enfant n’e´tant pas une ascite chyleuse primaire, on peut envisager un re´sultat favorable, la fistule devant a` terme cicatriser. En dehors de son inte´reˆt technique et me´dico-e´conomique, le shunt permet d’e´liminer le risque me´tabolique et infectieux de la nutrition parente´rale a` long terme. Re´fe´rence [1] Boudard C, Gamondes JP, Mornex JF, Brune J. La place du shunt pleuro-pe´ritone´al de Denver dans le traitement des pleire´sies chroniques. Congre`s de l’Association franc¸aise de chirurgie Ncesupo/ cesup 99 (10/1997) 1998;52:161–84. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.111

PO 89

Audit clinique cible des prescriptions chez des sujets de 80 ans et plus en unite´ de long se´jour de ge´riatrie A. Tran, A. Froge, P. Salle Centre hospitalier Rochefort-sur-Mer, Rochefort, France Les patients aˆge´s repre´sentent une population expose´e a` la iatroge´nie me´dicamenteuse en raison de la polyme´dication et de facteurs de risque lie´s a` l’aˆge. Afin d’ame´liorer la prise en charge me´dicamenteuse de ces patients, une e´tude prospective a e´te´ mene´e chez 30 patients de plus de 80 ans hospitalise´s en unite´ de long se´jour de ge´riatrie. Pour l’analyse des prescriptions, l’outil fourni par la Haute Autorite´ de sante´ (HAS) comportant 11 crite`res a e´te´ utilise´. Cinq crite`res supple´mentaires, nous semblant pertinents, ont e´te´ ajoute´s : « ne