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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304
cine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de Mahdia pour cervicalgie secondaire à un dérangement intervertébral mineur. Après avoir mis en évidence le DIM, un protocole de thérapie non manipulative était instauré à raison de 3 séances par semaine pendant 3 semaines. Les paramètres d’évaluation étaient : la douleur par l’échelle visuelle analogique (EVA) en mm, la mobilité du rachis cervical par la mesure des distances menton-sternum (DMS), menton-acromion (DMA) et tragus-acromion (DTA), la fonction par l’échelle d’incapacité cervicale (NPS) et la qualité de vie par le score SF36. L’évaluation était faite lors de la première consultation, à 3 semaines et à 3 mois. Résultats. – Nous avons colligé 48 patients d’âge moyen 39 ± 2 ans. Il s’agissait de 31 femmes (64,58 %) et de 17 hommes (35,41 %). Le DIM C6 était le plus fréquent (44,4 % des cas), suivi par le DIM C4 (33,3 %) et le DIM C2 (22,2 %). Le mode d’installation était subaigu dans la plupart des cas (40,7 %). La sollicitation du rachis cervical était principalement importante (70,4 %). L’EVA douleur moyenne initiale au repos était 75,9 mm. La DMS initiale moyenne était 0,26 cm en flexion et 17,26 cm en extension. La DTA initiale moyenne était 8 cm à droite et 7,52 cm à gauche. La DMA initiale moyenne était 10,89 cm à droite et 10,30 cm à gauche. Le NPS initial moyen était de 27,04. La composante mentale initiale moyenne du SF36 était 38 et celle de sa composante physique initiale était 37,87. Nous avons noté après 3 semaines une amélioration statistiquement significative (p < 0,05) de tous les paramètres évalués. À 3 mois, ces résultats sont stabilisés pour l’EVA, DMS en flexion, DTA, DMA, NPS et SF36 ; et sont améliorés de façon statistiquement significative (p < 0,05) pour DMS en extension. Conclusion. – Notre étude montre l’efficacité des techniques myotensives dans les DIM du rachis cervical sur le plan mobilité, douleur, incapacité et qualité de vie. Ces résultats sont maintenus à moyen terme. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-062
Persistance des biothérapies et causes d’interruption chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde D. Faria* (1) ; J. Silva (1) ; M. Cerqueira (1) ; J. Sousa Neves (1) ; D. Peixoto (1) ; JA. Costa (1) ; S. Alcino (1) ; C. Afonso (1) ; F. Teixeira (1) (1) Rhumatologie, Unidade Local de Saúde do Alto Minho, Ponte de Lima, Portugal *Auteur correspondant :
[email protected] (D. Faria) Introduction. – L’utilisation croissante des biothérapies a largement contribué à atteindre la rémission accessible dans de nombreux patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) et donc d’améliorer son pronostic. Les dossiers médicaux fournissent des données sur l’efficacité et sécurité de ces médicaments à long terme dans la pratique clinique réelle. Ce travail a pour but d´évaluer la persistance des biothérapies chez les patients atteints de PR et de caractériser les cas dans lesquelles ces médicaments ont été suspendus. Patients et Méthodes. – Analyse rétrospective des dossiers médicaux des patients diagnostiqués avec PR qui ont initié thérapeutique biologique entre 2000 et 2016 dans le Service de Rhumatologie de l’ULSAM, enregistrés dans le Reuma.pt. Récolte des données démographiques, caractéristiques de la maladie au moment du diagnostic et biothérapie effectué (médicament, durée du traitement, thérapies associées, réponse et raisons d’interruption de traitement). Résultats. – Au total, 109 patients atteints de PR ont eu au moins une administration de biothérapie, 92 femmes et 17 hommes, avec une moyenne d´âge de 58,3 ± 12,2 ans en cours. La durée moyenne de la maladie à la dernière observation a été de 17,0 ± 7,9 ans, mais au début du traitement biologique la durée de maladie était de 8,6 ± 7,2 ans. En ce qui concerne les médicaments utilisés, 55 % des patients ont eu au moins une administration d’étanercept, 34,9 % d’infliximab, 22,9 % d’adalimumab, 17,4 % de rituximab, 11 % de toci-
lizumab, 10,1 % de golimumab, 2,8 % d’anakinra et 2,8 % d’abatacept. Sur les 109 patients, 32 (29,4 %) continuent avec le premier traitement institué, 42 (39,4 %) ont changé de biothérapie, 22 (20,2 %) l´ont arrêté définitivement, 2 (1,8 %) ont eu le médicament suspendu temporairement et 10 (9,2 %) patients ont commencé à être suivis dans un autre centre. Parmi les 42 patients qui ont fait switch, 29 (69,0 %) l’ont fait une fois, 7 (16,7 %) deux fois, 5 (11,9 %) trois fois et 1 patient avait 5 biothérapies différentes. Sur les 171 prescriptions de biothérapies, 96 (56,1 %) ont été suspendues, et dans 62 d’entre eux (64,6 %) il y a eu un changement thérapeutique. Parmi ces thérapies, 7,9 % ont été abandonnées au bout de 6 mois, alors qu’à 1, 2, 3 et 4 ans les taux de suspension étaient de 14,0 %, 29,1 %, 39,2 % et 45,2 %, respectivement. Les principales raisons de l’arrêt ont été le traitement inefficace (52,1 %), par échec primaire (40 %) ou secondaire (60 %), et les événements indésirables (25,0 %), y compris les complications infectieuses qui représentent la majorité de ceux-ci. Les causes moins fréquentes d’arrêt incluent l’abandon de la consultation (5,2 %), le diagnostic de cancer (4,2 %), la planification d’une grossesse (3,1 %), l’échec thérapeutique (2,1 %), la mort (2,1 %), le refus du patient (1 %), l´indisponibilité du médicament (1 %) et chez 2 patients sous infliximab le traitement a été abandonnée en raison d’événements indésirables associés au méthotrexate et le traitement a été changé pour les biothérapies approuvés en monothérapie. Au cours du suivi des 109 patients, il y a eu 3 décès de causes non liées à la biothérapie. Conclusion. – Dans ce groupe de patients, la persistance des biothérapies a été élevée, par rapport à ce qui est décrit dans la littérature, avec un bon profil de sécurité. La suspension médicamenteuse était principalement associée à l’inefficacité, soit par échec primaire ou secondaire. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-063
Est-ce que les nouveaux antiviraux pour le traitement de l’hépatite C peuvent induire ou aggraver des manifestations cliniques immunomédiées ? MI. Seixas* (1) ; MJ. Gonçalves (1) ; V. Teixeira (1) ; C. Macieira (1) ; JE. Fonseca (1) (1) Reumatologia e dœnças ósseas metabólicas, Hospital de Santa Maria, Lisboa, Portugal *Auteur correspondant :
[email protected] (MI. Seixas) Introduction. – Le lymphotropisme du virus de l’hépatite C (VHC) induit le surgissement de manifestations extra-hépatiques, y compris des manifestations de Maladies Rhumatismales Systémiques (MRS), comme par exemple, l’arthrite, la sialadénite et la vascularite cryoglobulinémique. L’arrivée des nouveaux antiviraux d’action directe (AAD) a permis d’utiliser des schémas thérapeutiques moins longs et plus commodes et efficaces. Leur efficacité est mesurée par le taux de réponse virologique soutenue. Les auteurs décrivent 3 cas qui illustrent bien que le déclenchement/ l’aggravation des manifestations de MRS sont associés à la prise d’AAD. Observation. – Cas 1 : Femme âgée de 39 ans, coïnfection VIH1-VHC et lupus érythémateux disséminé avec atteinte rénale caractérisée par une glomérulonéphrite (GN) de classe III-A. Elle a commencé le ledipasvir/sofosbuvir 90/400 mg/jour, pendant 12 semaines, avec ARN-VHC indétectable après 1 mois. Six mois après le début du traitement, déclenchement d’une polyarthrite, de fatigue, augmentation de la pression artérielle et dorsalgie gauche pleurétique. Analytiquement : anémie, leucopénie et lymphopénie légères, consommation du complément, anti ds-DNA > 669.9 UI/mL et protéinurie 2 g/24 hElle a réalisé une scintigraphie de ventilation-perfusion suggérant un micro-thrombœmbolisme pulmonaire et une nouvelle biopsie rénale pour redéfinition du stade :GN proliférative diffuse