Posters / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 251–277 Résultats Nombre et taux de réactions transfusionnelles (cf. Tableau 1). Réactions transfusionnelles sur CP, par type de réaction (cf. Tableau 2). Conclusions 1) Depuis l’introduction d’INTERCEPT, combinée à la substitution d’une solution additive 65 % – plasma 35 % au plasma, le taux de RT sur CP a diminué de manière significative. 2) Cette diminution du taux de RT porte essentiellement sur les RA. Il est cependant intéressant de noter qu’aucun sepsis n’a été recensé depuis l’introduction d’INTERCEPT, et que le nombre de CA est passé de 5 à 1. Tableau 1
Tableau 2
Nombre et taux de réactions transfusionnelles.
Réactions transfusionnelles sur CP, par type de réaction.
Déclaration d’intérêts
Les auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.065 P-40
Pertinence de la prescription et de l’administration de concentré de plaquettes d’aphérèse en onco-hématologie au CAL
L. Gastaud , J.C. Machiavello , C. Bouyer , V. David , B. Goncalves ∗ Centre Antoine-Lacassagne, Nice, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Goncalves) Devant la progression des déclarations d’effet indésirable receveur (EIR) pour inefficacité transfusionnelle plaquettaire (30 cas 2010–2011), nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnels (EPP) sur ce thème dans le but d’évaluer la pertinence de nos prescriptions ainsi que de rechercher les nonconformités ou facteurs favorisant l’inefficacité transfusionnelle plaquettaire. Alors que les prescriptions se sont révélées conformes et la richesse et la péremption des concentrés de plaquettes correctes, nous avons pu mettre en évidence des améliorations possibles dans les délais d’acheminement et de transport, par la connaissance des anticorps anti-HLA préexistants et la coordination entre cliniciens, biologistes immunologues et les correspondants d’hémovigilance de l’EFS et de l’ARS. Nous avons alors pu mettre en œuvre des actions d’amélioration telles que la mise en place d’eutectiques durant le transport, une tournée supplémentaire, la distribution des produits sanguins labiles (PSL) directement dans les unités de soins et la diminution du temps d’entreposage sur agitateur ainsi que la réalisation d’un bilan HLA pré-thérapeutique et la création d’un tableau de bord trans-équipes et pluri-établissements de santé qui semblent déjà permettre une réduction des EIR de 30 % en 2013. Déclaration d’intérêts
Les auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.066
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Thème 09 - Immuno-hématologie P-41
Transplantation rénale ABO incompatible : les titrages d’anticorps anti-A/B et les consignes transfusionnelles C. André-Botté 1,∗ , M. Kessler 2 , A. Schuhmacher 1 , S. Gross 1 EFS Lorraine Champagne, Vandœuvre, France 2 CHU, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. André-Botté)
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Introduction Dans le contexte de besoins de greffons rénaux et avec les progrès de la prise en charge de l’immunosuppression, des équipes ont développé dès le début des années 1980 des programmes de greffe rénale à partir de donneurs vivants ABO incompatibles. Matériels L’organisation de ces transplantations repose sur la programmation : 1 mois avant la greffe, le receveur débute un traitement par rituximab (Ac anti-CD20 remplac¸ant la splénectomie) complété, dans les jours précédant la transplantation, par une trithérapie immunosuppressive associée à des échanges plasmatiques standards ou sur colonne (cotée en protéine A ou en sucres de synthèse A B [glycosorb]) permettant l’immunoadsorption (spécifique en colonnes glycosorb) des Ac anti-A et/ou B. Ces EP doivent permettre d’atteindre des taux d’Ac anti-A/B inférieurs à 1/8 pour éviter un risque de rejet humoral. Le laboratoire d’IH est impliqué pour des examens standards mais aussi pour : – la réalisation du sous-groupe A1/A2 du donneur ; – les titrages des Ac anti-A/B et leur suivi avant et au décours de la transplantation de fac¸on à vérifier l’état d’accommodation. Résultats Le sous-groupe A1 est réalisé au moyen d’Ac monoclonaux. Les auteurs présentent les techniques de titrage des Ac IgM et IgG du système ABO de fac¸on à apporter au clinicien les éléments les plus précis de sélection et de suivi des patients. Les résultats sont obtenus avec une technique tube ainsi qu’en microfiltration. L’utilisation de ces moyens classiques permet l’obtention de résultats dans les 4H, de fac¸on reproductible et tous les jours. Certaines équipes ont recours à la CEF (délais plus importants et personnels formés). Les résultats observés en techniques tubes sont superposables à ceux obtenus en microfiltration. Discussion - conclusion Le laboratoire d’IH par sa disponibilité 7 j/7 et son expertise prend toute sa place dans la préparation et le suivi des transplantations rénales ABO incompatibles et leur prise en charge transfusionnelle. Déclaration d’intérêts
Les auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.067 P-42
Stabilité des antigènes érythrocytaires après traitement pour inactivation des agents pathogènes C. Geisen 1 , A. North 2,∗ , M. Vongoetz 2 , A.H. Kiessling 3 , N. Mufti 2 , E. Seifried 1 1 Institut de médecine transfusionnelle et d’immuno-hématologie, Francfort, Allemagne 2 Cerus Corporation, Concord, CA, États-Unis 3 Clinique universitaire, Francfort, Allemagne ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. North) Le traitement au S-303 inactive les bactéries, virus, parasites et leucocytes dans les concentrés de globules rouges (CGR). Les patients polytransfusés sont à risque d’allo-immunisation. Un phénotypage étendu est préconisé pour sélectionner des unités compatibles. Après traitement au S-303, des produits d’addition sont détectés à la surface des GR. Cette étude détermine si le traitement S-303 affecte le phénotypage des GR frais ou congelés. Méthode Les CGR de 5 donneurs couvrent tous les antigènes (AG) significatifs. Chaque CGR est divisé en 3 avec traitement ou pas au S-303 : – procédé de 1re génération (produits d’addition du S-303 élevés) ; – de 2e génération (produits d’addition bas – procédé actuel) ;