A108 tels que la dure ´e moyenne de se ´jour, le nombre de re ´admission ou la mortalite ´. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.408
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´ Etude de la concordance diagnostique entre la sortie ˆpital sur 400 patients au du SAU et la sortie de l’ho centre hospitalier de Carcassonne
G. Ferrier *, V. Pe ´quignot, B. Konan, S. Guitteny, P. Bain, H. Mourou Service des urgences, centre hospitalier de Carcassonne, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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´tude ´s : Diagnostic ; Concordance ; E Mots cle Introduction.— L’objectif de notre e ´tude a e ´te ´ d’e ´valuer la qualite ´ des diagnostics pose a ceux pose ´s dans notre SAU en les comparant ` ´s a ` la sortie du patient de l’ho ˆpital. Notre SAU compte 28 000 passages dont 36 % d’hospitalisation par an. Dans le cadre de l’e ´valuation de nos pratiques professionnelles, nous jugeons essentielle la pertinence du diagnostic initial, elle permet une orientation adapte ´e du patient et une meilleure prise en charge globale du patient. ´riel et me ´thodes.— Il s’agit d’une e Mate ´tude re ´trospective portant sur 400 patients admis au SAU entre le 1er et le 15 septembre 2008 hospitalise ´s par la suite. Nous avons compare ´ le diagnostic de sortie du SAU saisi sur URQUAL (progiciel URQUAL1) et le diagnostic de sortie de l’ho ˆpital saisi sur WEBPIMS (logiciel WebPIMs#). Les diagnostics ont e ´te ´ classe ´s concordants, discordants et/ou e ´tiologiques et symptomatiques. Les diagnostics mal saisis ont e ´te ´ compatibilise ´s. ´sultats.— Sur les 400 patients inclus dans l’e Re ´tude, le diagnostic a e ´te ´ concordant avec celui du service d’hospitalisation pour 243 d’entre eux soit 60,75 % des patients dont 210 diagnostics e ´tiologiques soit 52,5 % et 33 symptomatiques soit 8,25 %. L’ensemble des diagnostics symptomatiques repre ´sente 27,75 % soit 111 patients. Enfin, le diagnostic du SAU a e ´te ´ discordant du diagnostic de sortie pour 68 patients soit 17 %. Enfin, 2,75 % soit 11 dossiers ont e ´te ´ mal saisis. Discussion.— Les re ´sultats de cette e ´tude montre une bonne pertinence diagnostique au SAU, plus de 6 patients sur 10 e ´tant hospitalise ´s avec un diagnostic e ´tiologique. La fre ´quence des diagnostics symptomatiques peut s’expliquer par l’absence d’urgence diagnostique, l’attente d’examens comple ´mentaires. Les erreurs diagnostiques ont concerne ´ principalement les pathologies me ´dicales, infectieuses et digestives, peu la traumatologie. De plus, sur 112 diagnostics symptomatiques, 107 ont e ´te ´ oriente ´s dans un service adapte ´ soit 95,5 %. Ainsi, peut-on se demander si l’objectif du diagnostic ne peut e ˆtre une source d’erreur quand il ne s’impose pas dans le cadre de l’urgence. Les biais de cette e ´tude sont les erreurs de codage, la confusion diagnostic principal—secondaire, les patients polypathologiques. Conclusion.— Cette e ´tude montre que la pertinence diagnostique est satisfaisante mais ne s’impose pas toujours en urgence si cela de ´bouche sur une orientation adapte ´e du patient. Une nouvelle e ´tude pourrait comparer, pour une pathologie donne ´e, la morbi-mortalite ´ et les dure ´es d’hospitalisation apre `s diagnostic e ´tiologique ou sans. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.409
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Pertinence de l’envoi des patients aux urgences par ´decins Grenoble SOS me
M. Douplat a,*, R. Langlois b, F. Carpentier a, C. Picco b a Service d’accueil des urgences, CHU de Grenoble, Grenoble, France b ´chirolles, France ´decins Grenoble, E SOS me *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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Re ´sume ´s ´s : Gravite Mots cle ´ ; Hospitalisation ; Courrier Objectifs.— De ´terminer la pertinence de l’envoi des patients aux urgences par SOS me ´decins Grenoble et la pertinence du courrier d’admission. ´tude prospective monocentrique descrip´riel et me ´thodes.— E Mate tive sur un mois (du 17 mars 2008 au 17 avvril 2008). Audit sous la forme d’un questionnaire rempli par SOS me ´decins et d’un questionnaire rempli par le me ´decin des urgences pour chaque patient envoye ´ dans un des services d’urgences de l’agglome ´ration grenobloise. Une analyse documentaire de chaque courrier d’admission a e ´te ´ re ´alise ´e. ´sultats.— Trois cent dix-neuf questionnaires d’admission ont e Re ´te ´ remplis par SOS me ´decins avec un taux de re ´ponse des urgences de 45 %. L’envoi des patients aux urgences par SOS me ´decins est juge ´ justifie ´ dans 83 % des cas par les urgentistes et le transport juge ´ adapte ´ dans 94 % des cas. L’e ´tat le ´sionnel est juge ´ stable (Classification clinique des malades aux urgences [CCMU2]) dans 63 % des cas, 25 % des cas pre ´sentent un e ´tat susceptible de s’aggraver aux urgences ou pendant le transport (CCMU3) et 8 % de cas mettent en jeu le pronostic vital sans ou avec geste de re ´animation (CCMU4 et CCMU5). Dans 30 % des cas, SOS me a l’avis d’un ´decins ont recours ` confre `re pour l’envoi des patients aux urgences, qui est soit le me ´decin traitant (6 %), le spe ´cialiste (9 %) ou le me ´decin re ´gulateur du 15 (15 %). Le cardiologue est celui dont le recours est le plus fre ´quent (50 % des cas) et influence le plus l’envoi aux urgences dans 48 % des cas. Les courriers sont juge ´s pertinents sur les donne ´es me ´dicales (l’anamne `se pre ´sente dans 89 % des courriers, l’examen clinique 88 %). Par contre, les traitements ne sont mentionne ´s que dans 45 % des courriers et l’e ´valuation de la gravite ´ de l’e ´tat du patient n’est pre ´cise ´e que dans 2 % des courriers. On retrouve de plus une carence sur les informations d’ordre social (25 %). Le me ´decin traitant apparaıˆt dans seulement 23 % des courriers et les coordonne ´es d’un tiers pre ´sentes dans seulement 3 % des courriers. Conclusion.— L’envoi des patients aux urgences par SOS me ´decins Grenoble a e ´te ´ juge ´ pertinent par les urgentistes de Grenoble. Cependant, plus de un quart des patients sont susceptible de s’aggraver et tre `s peu d’e ´valuation de la gravite ´ initiale des patients est re a la ´alise ´e. Nous proposons une lettre type avec un sche ´ma d’aide ` cotation de la gravite ´. Ce document valide ´ par les urgentistes de Grenoble devrait permettre d’ame ´liorer la prise en charge des patients aux urgences. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.410
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´s dans les La proportion des recours inapproprie services d’urgence en fonction du point de vue des ´decins patients, des IAO et des me
A.-C. Durand a,b,*, S. Gentile a,b, S. Palazzolo a,b, R. Sambuc a,b, le Colle `ge des me ´decins urgentistes de la re ´gion PACA a ´ publique, faculte ´ de me ´decine, Marseille, Laboratoire de sante France b `ge des me ´decins urgentistes de la re ´gion PACA (COPACAMU), Colle France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Service d’urgence ; Recours inapproprie Mots cle ´ ; Recours non urgent Introduction.— Les recours inapproprie ´s (RI) aux services d’urgence (SU) par les patients relevant de la me ´decine ge ´ne ´rale constitue une pre ´occupation de la politique de sante ´. Peu d’e ´tudes ont e ´te ´ mene ´es en France sur ce sujet. Une e ´tude dans 19 SU a e ´value ´ la proportion de RI. ´thode.— Une e Me ´tude prospective a e ´te ´ mene ´e durant 3 semaines, de 8 heures ` a minuit. Un questionnaire a e ´te ´ administre ´ par un enque a tous les patients adultes, quel que soit le mode d’arrive ˆteur ` ´e