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Perturbations du profil lipidique à la phase aiguë de l’AVC ischémique : quel impact sur le pronostic ?
SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 451–460 rôle de malade. Les hypoglycémies factices représentent l’une des pathomimies les mieux décrites chez l’adulte. Elles résultent de la prise cachée d’insuline ou d’un insulinosécrétagogue. Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une obésité morbide associée à des hypoglycémies à la suite d’injection d’insuline. Observation.– Il s’agit d’une patiente de 25 ans, divorcée, ayant coantécédents : un viol à l’âge de 18 ans, parents diabétiques sous insuline, admise pour prise en charge d’une obésité morbide (IMC à 47,5 kg/m2 ). L’interrogatoire révèle la notion de survenue de signes neurovégétatifs d’hypoglycémie avec polyphagie compensatrice. Au cours de son hospitalisation, la patiente a présenté une hypoglycémie à 0,40 g/L avec un dosage simultané de l’insulinémie qui est à 14 U/mL avec un taux de peptide C effondré. Ainsi, le diagnostic de syndrome de Münchhausen a été retenu et la patiente a eu une expertise psychiatrique. Elle n’a jamais avoué la prise d’insuline et elle n’a plus accusé d’hypoglycémie sous traitement anxiolytique et antidépresseur. Discussion.– Les hypoglycémies factices par auto-administration d’insuline ou prise d’un insulinosécréteur semblent fréquentes et leur fréquence est probablement largement sous estimée. Le diagnostic d’hypoglycémie factice par administration d’insuline repose sur la constatation, en présence d’une glycémie basse, de concentrations plasmatiques d’insuline inappropriées, associées à des concentrations basses de peptide C. leur prise en charge reste difficile. Elle doit se faire en collaboration avec les psychiatres. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.784 P2-633
Profil du syndrome métabolique dans une population algéroise S. Mimouni , M. Azzouz , A. Meftah , A. Boudiba CHU Mustapha, Alger, Algérie Objectifs.– Évaluer la fréquence du syndrome métabolique dans la population d’Alger. Étudier la fréquence des paramètres du risque cardiovasculaire retrouvés dans cette population. Étudier les paramètres définissant le syndrome métabolique selon la classification de l’OMS. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude de 385 malades diabétiques de type 2 hospitalisés dans le service durant la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012 ; étude de la fréquence du syndrome métabolique selon la définition OMS. Les paramètres étudiés sont : le sexe, l’âge, l’ancienneté du diabète, les complications dégénératives. La répartition selon l’équilibre glycémique, le traitement prescrit. Résultats.– La fréquence du syndrome métabolique dans notre étude = 65,3 % ; on retrouve une prédominance féminine à 62 % et les hommes 38 %. 64 % des patients sont âgés entre 43 et 67 ans dont 35,5 % ont 10 à 15 ans de durée du diabète ; 56,2 % sont mal équilibrés (HbA1c > 7 %). Soixante-quatorze pour cent sont obèses et 75,3 ont une hypertension artérielle. Parmi eux, 57 % ont deux critères en plus du périmètre abdominal élevé, 35 % en ont trois et 8 % en ont quatre. Conclusions.– Le syndrome métabolique est une association de facteurs de risque cardiovasculaire. Outre cet état d’insulinorésistance fréquent dans diabète de type 2, des facteurs autres lui confèrent une origine multifactorielle. Il est plus fréquent chez la feet le diabète ancien. La recherche des paramètres du syndrome métabolique est nécessaire pour permettre une prise en charge thérapeutique la plus précoce possible de cette population à risque. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.785 P2-634
Corrélation entre leptinémie et stress oxydatif chez les mères obèses et leurs nouveau-nés macrosomiques H. Merzouk a,∗ , N. Boudilmi a , F. Kheirat a , A. Malti b a Université de Tlemcen, Tlemcen, Algérie
b
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CHU de Tlemcen, Tlemcen, Algérie correspondant.
∗ Auteur
Objectifs.– La programmation des troubles métaboliques associés à l’obésité est basée sur l’hypothèse que le métabolisme de la mère au cours de la grossesse conditionne le milieu intra-utérin et modifie celui de sa progéniture pendant la vie fœtale, post-natale et jusqu’à l’âge adulte. La compréhension des mécanismes à la base des anomalies associées au développement de l’obésité représente un enjeu majeur de santé publique et peut constituer des pistes de prévention. Dans ce travail, les modifications hormonales et redox sont mises en évidence chez les mères obèses et leurs nouveau-nés macrosomiques. Patients et méthodes.– La leptine par Elisa, le pouvoir antioxydant total (ORAC) par spectrofluorimétrie ; les enzymes antioxydantes (superoxyde dismuase, SOD, catalase, CAT), les hydroperoxydes, les radicaux carbonyles, le glutathion (GSH) et le monoxyde d’azote par méthodes enzymatiques colorimétriques sont analysés chez les mères obèses (IMC > 30 kg/m2 ) et leurs nouveau-nés (PN > 4 kg à terme). Résultats.– Les mères obèses montrent une réduction de l’ORAC, SOD, CAT et GSH, une augmentation des monoxyde d’azote, hydroperoxydes et radicaux carbonyles comparés aux mères témoins. Ces modifications sont parallèles à celles obtenues chez leurs nouveau-nés macrosomiques. Une corrélation forte existe entre les taux en leptine et les marqueurs du stress oxydatif chez les mères obèses et aussi chez leurs nouveau-nés. Discussion.– L’obésité maternelle et la macrosomie fœtale sont associées à une hyperleptinémie et à des modifications du statut oxydant/antioxydant. La corrélation entre leptinémie et stress oxydatif peut être considérée coprogrammation métabolique précoce de la santé à l’âge adulte. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.786 P2-635
Obésité et gonarthrose Z. Aguir a , W. Debbabi b,∗ a Unité de rhumatologie, hôpital Ibn El Jazzar, Kairouan, Algérie b Unité d’endocrinologie, service de médecine, hôpital Ibn El Jazzar, Kairouan, Algérie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– La gonarthrose constitue l’affection de l’appareil locomoteur dont la relation avec l’obésité est la mieux établie. L’objectif de ce travail est d’étudier la prévalence de l’obésité au cours de la gonarthrose et de préciser la corrélation obésité–forme topographique de la gonarthrose. Patients et méthodes.– Étude prospective portant sur des patients suivis pour gonarthroses. L’obésité est évaluée par l’indice de masse corporelle (IMC). Le bilan radiologique bilatéral objective la forme topographique de la gonarthrose. Résultats.– Notre série comporte 129 patients, d’âge moyen 69,3 ans, extrêmes (40–89 ans). Il s’agit de 98 femmes et de 31 hommes. Une obésité ou une surcharge pondérale a été notée chez 60,1 % des femmes contre 51,5 % des hommes. Des gonarthroses fémoro-tibiales internes, 65,8 % surviennent chez des femmes obèses alors que des gonarthroses fémoro-patellaires externes surviennent chez des hommes obèses. La différence est statistiquement significative. Discussion et conclusion.– L’obésité constitue le facteur de risque le plus retrouvé au cours des gonarthroses. La population féminine est la plus exposée. La corrélation obésité - formes topographique semble être établie. Une prévention de l’obésité constitue une approche efficace contre les complications métaboliques et ostéoarticulaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.787 P2-636
Perturbations du profil lipidique à la phase aiguë de l’AVC ischémique : quel impact sur le pronostic ?
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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 451–460
R. Machraoui a,∗ , N. Daoussi a , S. Younes b , A. Boughammoura a , M. Frih a a CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Monastir, Tunisie b CHU Tahar Sfar Mahdia, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– L’ajustement des paramètres lipidiques est recommandé dans la prévention primaire des événements vasculaires majeurs. Cependant l’impact de leur perturbation sur le pronostic reste un sujet de controverse. Objectif.– Étudier le profil lipidique des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral ischémique à la phase aiguë et déterminer l’impact des dyslipidémies sur le pronostic fonctionnel et vital. Méthode.– Le dosage des différents lipides (cholestérol, triglycérides) à la phase aiguë, ainsi que les paramètres démographiques, évolutifs et pronostiques ont été recueilli rétrospectivement chez les patients hospitalisés au service de neurologie du CHU de Monastir sur une période allant de1993 à 2010. Résultats.– Parmi 1569 patients, 891 ont bénéficié d’un bilan lipidique dont 450 avaient une dyslipidémie. L’hypercholestérolémie était l’anomalie la plus fréquente (n = 158, 35 %) suivie par la dyslipidémie mixte (n = 150, 33 %) puis l’hypertriglycéridémie (n = 142, 31 %). Sur le plan évolutif, une amélioration des signes déficitaires était notée chez 146 patients (p = 0,3) et la récidive de l’AVCI était constatée chez 27 patients (p = 0,3). Le taux de mortalité à la phase aiguë était de 3,3 % (p = 0,69). Discussion.– En comparant les patients ayant un profil lipidique perturbé par rapport aux autres, nous n’avons pas noté de différences statistiquement significatives ni sur le plan fonctionnel ni pronostic. Conclusion.– La perturbation du bilan lipidique à la phase aiguë de l’AVCI ne semble pas modifier le pronostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.788 P2-637
Corrélation de sévérité de l’obésité et du profil de la dyslipidémie, à propos de 120 cas
I. Motaib ∗ , G. Elmghari , N. El Ansari Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Introduction.– La dyslipidémie est une complication métabolique fréquente de l’obésité. Le but de notre travail est de rechercher la corrélation entre la sévérité de l’obésité et le profil de la dyslipidémie. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 120 patients, répartis en trois groupes égaux fonction de leur IMC (G1 : 30–35 ; G2 IMC = 35–40 G3 : IMC > 40). Résultats.– Notre population était homogène, il n’y avait pas de différence entre les trois groupes pour l’âge (40,3 ans), et le tour de taille (101 cm). La fréquence de la dyslipidémie était de 72,5 % dans l’obésité modérée G1, 80 % dans l’obésité sévère G2 et 82,5 % dans l’obésité morbide. L’hypertriglycéridémie et l’hypoHDLémie étaient plus fréquentes dans l’obésité morbide, sans corrélation significative avec l’IMC. Nous n’avons pas noté de différence significative entre les trois groupes pour l’hyperLDLémie et l’hypercholestérolémie. On retrouve une corrélation positive statistiquement significative entre l’existence d’au moins une anomalie lipidique et la sévérité de l’obésité (r = 0,62 ; p < 0,001). Discussion.– Nos résultats montrent qu’il existe une corrélation entre la présence d’anomalies lipidiques et la sévérité de l’obésité, justifiant une prise en charge adéquate de la dyslipidémie afin d’améliorer le pronostic cardiovasculaire de ces patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.789 P2-638
Profil nutritionnel des maigreurs constitutionnelles : à propos de 20 cas I. Motaib a,∗ , S. Bennis b , N. El Ansari a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc
a
b
Centre de nutrition et de diététique, Marrakech, Maroc correspondant.
∗ Auteur
Introduction.– La maigreur constitutionnelle est définie par un IMC inférieur à 17,5 kg/m2 , comparable à celui de l’anorexie mentale, mais sans trouble du comportement alimentaire, ni d’anomalies des marqueurs nutritionnels. Le but de notre étude est de déterminer le profil nutritionnel des patients en maigreur constitutionnelle. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude prospective descriptive ayant colligée 20 patients suivis pour maigreur constitutionnelle, chez qui un examen clinique minutieux, la mesure des paramètres anthropométriques (poids, taille, IMC, poids théorique), un bilan biologique, (numération sanguine, TSH us, et albuminémie), une enquête alimentaire, ainsi qu’une impédancemetrie, ont été pratiqués. Résultats.– La moyenne d’âge est de 22,5 ans (±4,8) et l’IMC moyen de 16,8 kg/m2 . La ration calorique moyenne est de 1510 kcal (±403,5) kcal/j avec une répartition adéquate (protides 15,8 % ; lipides 31,4 % ; glucides 54,5 %). La composition corporelle appréciée par impédancemetrie montre une masse grasse moyenne de 19,8 % (±6,6) et une masse maigre moyenne de 41,2 % (±15,4). Aucune anomalie biologique n’a été retrouvée. Discussion.– La maigreur constitutionnelle est une forme non pathologique de maigreur. Notre étude montre, un apport alimentaire faible avec une répartition équilibrée, et une composition corporelle légèrement diminuée pour la masse grasse et maigre, sans aucune anomalie biologique notable ce qui rejoint les données de la littérature. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.790 P2-639
Prévalence de l’hyperuricémie chez les patients obèses : à propos de 230 cas I. Motaib a,∗ , S. Bennis b , G. Elmghari a , N. El Ansari a a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI„ Marrakech, Maroc b Centre de nutrition et de diététique, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Introduction.– L’obésité est un problème de santé publique, à l’origine de nombreuses complications métaboliques dont l’hyperuricémie. Le but de ce travail est d’apprécier sa prévalence dans l’obésité et de déterminer le profil métabolique des patients ayant une hyperuricémie. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude descriptive ayant colligée 230 patients obèses. L’hyperuricémie est définie pour une uricémie supérieure à 70 mg/L. Résultats.– La moyenne d’âge des patients est de 37,6 ans ; le sexe ratio H/F est de 0,11 ; l’IMC moyen est de 36,32 kg/m2 ; le taux moyen d’acide urique est de 53,45 mg/L. La prévalence de l’hyperuricémie est de 17,95 %, mais tous les patients étaient asymptomatiques. Dans ce groupe, l’IMC moyen est de 36,38 kg/m2 , le tour de taille est pathologique chez 98,2 % de ces patients avec une moyenne de 99,94 cm ; 82,4 % ont une hypo-HDLémie associée. Une hypertriglycéridémie est retrouvée 35,3 %, et 19 % des patients sont hypertendus. Par ailleurs, 10,8 % présente une anomalie du métabolisme glucidique. Discussion.– Notre étude montre que l’hyperuricémie, le plus souvent asymptomatique, est fréquente chez les obèses, avec une association à d’autres désordres métaboliques, d’où la nécessité d’un bilan métabolique exhaustif chez tout patient obèse. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.791 P2-640
Profil métabolique dans l’obésité morbide, à propos de 40 cas I. Motaib a,∗ , S. Bennis b , G. Elmghari a , N. El Ansari a a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc b Centre de nutrition et de diététique, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant.
Profil du syndrome métabolique dans une population algéroise S. Mimouni , M. Azzouz , A. Meftah , A. Boudiba CHU Mustapha, Alger, Algérie Objectifs.– Évaluer la fréquence du syndrome métabolique dans la population d’Alger. Étudier la fréquence des paramètres du risque cardiovasculaire retrouvés dans cette population. Étudier les paramètres définissant le syndrome métabolique selon la classification de l’OMS. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude de 385 malades diabétiques de type 2 hospitalisés dans le service durant la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012 ; étude de la fréquence du syndrome métabolique selon la définition OMS. Les paramètres étudiés sont : le sexe, l’âge, l’ancienneté du diabète, les complications dégénératives. La répartition selon l’équilibre glycémique, le traitement prescrit. Résultats.– La fréquence du syndrome métabolique dans notre étude = 65,3 % ; on retrouve une prédominance féminine à 62 % et les hommes 38 %. 64 % des patients sont âgés entre 43 et 67 ans dont 35,5 % ont 10 à 15 ans de durée du diabète ; 56,2 % sont mal équilibrés (HbA1c > 7 %). Soixante-quatorze pour cent sont obèses et 75,3 ont une hypertension artérielle. Parmi eux, 57 % ont deux critères en plus du périmètre abdominal élevé, 35 % en ont trois et 8 % en ont quatre. Conclusions.– Le syndrome métabolique est une association de facteurs de risque cardiovasculaire. Outre cet état d’insulinorésistance fréquent dans diabète de type 2, des facteurs autres lui confèrent une origine multifactorielle. Il est plus fréquent chez la feet le diabète ancien. La recherche des paramètres du syndrome métabolique est nécessaire pour permettre une prise en charge thérapeutique la plus précoce possible de cette population à risque. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.785 P2-634
Corrélation entre leptinémie et stress oxydatif chez les mères obèses et leurs nouveau-nés macrosomiques H. Merzouk a,∗ , N. Boudilmi a , F. Kheirat a , A. Malti b a Université de Tlemcen, Tlemcen, Algérie
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CHU de Tlemcen, Tlemcen, Algérie correspondant.
∗ Auteur
Objectifs.– La programmation des troubles métaboliques associés à l’obésité est basée sur l’hypothèse que le métabolisme de la mère au cours de la grossesse conditionne le milieu intra-utérin et modifie celui de sa progéniture pendant la vie fœtale, post-natale et jusqu’à l’âge adulte. La compréhension des mécanismes à la base des anomalies associées au développement de l’obésité représente un enjeu majeur de santé publique et peut constituer des pistes de prévention. Dans ce travail, les modifications hormonales et redox sont mises en évidence chez les mères obèses et leurs nouveau-nés macrosomiques. Patients et méthodes.– La leptine par Elisa, le pouvoir antioxydant total (ORAC) par spectrofluorimétrie ; les enzymes antioxydantes (superoxyde dismuase, SOD, catalase, CAT), les hydroperoxydes, les radicaux carbonyles, le glutathion (GSH) et le monoxyde d’azote par méthodes enzymatiques colorimétriques sont analysés chez les mères obèses (IMC > 30 kg/m2 ) et leurs nouveau-nés (PN > 4 kg à terme). Résultats.– Les mères obèses montrent une réduction de l’ORAC, SOD, CAT et GSH, une augmentation des monoxyde d’azote, hydroperoxydes et radicaux carbonyles comparés aux mères témoins. Ces modifications sont parallèles à celles obtenues chez leurs nouveau-nés macrosomiques. Une corrélation forte existe entre les taux en leptine et les marqueurs du stress oxydatif chez les mères obèses et aussi chez leurs nouveau-nés. Discussion.– L’obésité maternelle et la macrosomie fœtale sont associées à une hyperleptinémie et à des modifications du statut oxydant/antioxydant. La corrélation entre leptinémie et stress oxydatif peut être considérée coprogrammation métabolique précoce de la santé à l’âge adulte. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.786 P2-635
Obésité et gonarthrose Z. Aguir a , W. Debbabi b,∗ a Unité de rhumatologie, hôpital Ibn El Jazzar, Kairouan, Algérie b Unité d’endocrinologie, service de médecine, hôpital Ibn El Jazzar, Kairouan, Algérie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– La gonarthrose constitue l’affection de l’appareil locomoteur dont la relation avec l’obésité est la mieux établie. L’objectif de ce travail est d’étudier la prévalence de l’obésité au cours de la gonarthrose et de préciser la corrélation obésité–forme topographique de la gonarthrose. Patients et méthodes.– Étude prospective portant sur des patients suivis pour gonarthroses. L’obésité est évaluée par l’indice de masse corporelle (IMC). Le bilan radiologique bilatéral objective la forme topographique de la gonarthrose. Résultats.– Notre série comporte 129 patients, d’âge moyen 69,3 ans, extrêmes (40–89 ans). Il s’agit de 98 femmes et de 31 hommes. Une obésité ou une surcharge pondérale a été notée chez 60,1 % des femmes contre 51,5 % des hommes. Des gonarthroses fémoro-tibiales internes, 65,8 % surviennent chez des femmes obèses alors que des gonarthroses fémoro-patellaires externes surviennent chez des hommes obèses. La différence est statistiquement significative. Discussion et conclusion.– L’obésité constitue le facteur de risque le plus retrouvé au cours des gonarthroses. La population féminine est la plus exposée. La corrélation obésité - formes topographique semble être établie. Une prévention de l’obésité constitue une approche efficace contre les complications métaboliques et ostéoarticulaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.787 P2-636
Perturbations du profil lipidique à la phase aiguë de l’AVC ischémique : quel impact sur le pronostic ?
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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 451–460
R. Machraoui a,∗ , N. Daoussi a , S. Younes b , A. Boughammoura a , M. Frih a a CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Monastir, Tunisie b CHU Tahar Sfar Mahdia, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– L’ajustement des paramètres lipidiques est recommandé dans la prévention primaire des événements vasculaires majeurs. Cependant l’impact de leur perturbation sur le pronostic reste un sujet de controverse. Objectif.– Étudier le profil lipidique des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral ischémique à la phase aiguë et déterminer l’impact des dyslipidémies sur le pronostic fonctionnel et vital. Méthode.– Le dosage des différents lipides (cholestérol, triglycérides) à la phase aiguë, ainsi que les paramètres démographiques, évolutifs et pronostiques ont été recueilli rétrospectivement chez les patients hospitalisés au service de neurologie du CHU de Monastir sur une période allant de1993 à 2010. Résultats.– Parmi 1569 patients, 891 ont bénéficié d’un bilan lipidique dont 450 avaient une dyslipidémie. L’hypercholestérolémie était l’anomalie la plus fréquente (n = 158, 35 %) suivie par la dyslipidémie mixte (n = 150, 33 %) puis l’hypertriglycéridémie (n = 142, 31 %). Sur le plan évolutif, une amélioration des signes déficitaires était notée chez 146 patients (p = 0,3) et la récidive de l’AVCI était constatée chez 27 patients (p = 0,3). Le taux de mortalité à la phase aiguë était de 3,3 % (p = 0,69). Discussion.– En comparant les patients ayant un profil lipidique perturbé par rapport aux autres, nous n’avons pas noté de différences statistiquement significatives ni sur le plan fonctionnel ni pronostic. Conclusion.– La perturbation du bilan lipidique à la phase aiguë de l’AVCI ne semble pas modifier le pronostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.788 P2-637
Corrélation de sévérité de l’obésité et du profil de la dyslipidémie, à propos de 120 cas
I. Motaib ∗ , G. Elmghari , N. El Ansari Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Introduction.– La dyslipidémie est une complication métabolique fréquente de l’obésité. Le but de notre travail est de rechercher la corrélation entre la sévérité de l’obésité et le profil de la dyslipidémie. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 120 patients, répartis en trois groupes égaux fonction de leur IMC (G1 : 30–35 ; G2 IMC = 35–40 G3 : IMC > 40). Résultats.– Notre population était homogène, il n’y avait pas de différence entre les trois groupes pour l’âge (40,3 ans), et le tour de taille (101 cm). La fréquence de la dyslipidémie était de 72,5 % dans l’obésité modérée G1, 80 % dans l’obésité sévère G2 et 82,5 % dans l’obésité morbide. L’hypertriglycéridémie et l’hypoHDLémie étaient plus fréquentes dans l’obésité morbide, sans corrélation significative avec l’IMC. Nous n’avons pas noté de différence significative entre les trois groupes pour l’hyperLDLémie et l’hypercholestérolémie. On retrouve une corrélation positive statistiquement significative entre l’existence d’au moins une anomalie lipidique et la sévérité de l’obésité (r = 0,62 ; p < 0,001). Discussion.– Nos résultats montrent qu’il existe une corrélation entre la présence d’anomalies lipidiques et la sévérité de l’obésité, justifiant une prise en charge adéquate de la dyslipidémie afin d’améliorer le pronostic cardiovasculaire de ces patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.789 P2-638
Profil nutritionnel des maigreurs constitutionnelles : à propos de 20 cas I. Motaib a,∗ , S. Bennis b , N. El Ansari a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc
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∗ Auteur
Introduction.– La maigreur constitutionnelle est définie par un IMC inférieur à 17,5 kg/m2 , comparable à celui de l’anorexie mentale, mais sans trouble du comportement alimentaire, ni d’anomalies des marqueurs nutritionnels. Le but de notre étude est de déterminer le profil nutritionnel des patients en maigreur constitutionnelle. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude prospective descriptive ayant colligée 20 patients suivis pour maigreur constitutionnelle, chez qui un examen clinique minutieux, la mesure des paramètres anthropométriques (poids, taille, IMC, poids théorique), un bilan biologique, (numération sanguine, TSH us, et albuminémie), une enquête alimentaire, ainsi qu’une impédancemetrie, ont été pratiqués. Résultats.– La moyenne d’âge est de 22,5 ans (±4,8) et l’IMC moyen de 16,8 kg/m2 . La ration calorique moyenne est de 1510 kcal (±403,5) kcal/j avec une répartition adéquate (protides 15,8 % ; lipides 31,4 % ; glucides 54,5 %). La composition corporelle appréciée par impédancemetrie montre une masse grasse moyenne de 19,8 % (±6,6) et une masse maigre moyenne de 41,2 % (±15,4). Aucune anomalie biologique n’a été retrouvée. Discussion.– La maigreur constitutionnelle est une forme non pathologique de maigreur. Notre étude montre, un apport alimentaire faible avec une répartition équilibrée, et une composition corporelle légèrement diminuée pour la masse grasse et maigre, sans aucune anomalie biologique notable ce qui rejoint les données de la littérature. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.790 P2-639
Prévalence de l’hyperuricémie chez les patients obèses : à propos de 230 cas I. Motaib a,∗ , S. Bennis b , G. Elmghari a , N. El Ansari a a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI„ Marrakech, Maroc b Centre de nutrition et de diététique, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Introduction.– L’obésité est un problème de santé publique, à l’origine de nombreuses complications métaboliques dont l’hyperuricémie. Le but de ce travail est d’apprécier sa prévalence dans l’obésité et de déterminer le profil métabolique des patients ayant une hyperuricémie. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude descriptive ayant colligée 230 patients obèses. L’hyperuricémie est définie pour une uricémie supérieure à 70 mg/L. Résultats.– La moyenne d’âge des patients est de 37,6 ans ; le sexe ratio H/F est de 0,11 ; l’IMC moyen est de 36,32 kg/m2 ; le taux moyen d’acide urique est de 53,45 mg/L. La prévalence de l’hyperuricémie est de 17,95 %, mais tous les patients étaient asymptomatiques. Dans ce groupe, l’IMC moyen est de 36,38 kg/m2 , le tour de taille est pathologique chez 98,2 % de ces patients avec une moyenne de 99,94 cm ; 82,4 % ont une hypo-HDLémie associée. Une hypertriglycéridémie est retrouvée 35,3 %, et 19 % des patients sont hypertendus. Par ailleurs, 10,8 % présente une anomalie du métabolisme glucidique. Discussion.– Notre étude montre que l’hyperuricémie, le plus souvent asymptomatique, est fréquente chez les obèses, avec une association à d’autres désordres métaboliques, d’où la nécessité d’un bilan métabolique exhaustif chez tout patient obèse. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.791 P2-640
Profil métabolique dans l’obésité morbide, à propos de 40 cas I. Motaib a,∗ , S. Bennis b , G. Elmghari a , N. El Ansari a a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPF, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc b Centre de nutrition et de diététique, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant.