Posters / Cancer/Radiothérapie 16 (2012) 524–581
naire initiale. La probabilité de survie sans récidive était à cinq ans en cas d’atteinte ganglionnaire de 41 % alors qu’aucune récidive n’a été notée chez les patients sans atteinte ganglionnaire initiale (p = 0,006). L’analyse unifactorielle de la survie sans récidive en fonction du stade d’Ann Arbor a trouvé une probabilité de survie sans récidive à cinq ans au stade 2 de 52 % contre 89 % au stade 1 (p = 0,07). La comparaison de la survie sans récidive entre les patients qui ont rec¸u une chimiothérapie puis une radiothérapie et de ceux qui n’ont rec¸u qu’une radiothérapie n’a pas trouvé de différence significative. Conclusion.– Le lymphome non hodgkinien primitif de cavum est rare. Son pronostic rejoint celui des lymphomes d’autres localisations. L’analyse des résultats de cette étude confirme les bons résultats thérapeutiques de la radiothérapie exclusive dans les lymphomes non hodgkinien du cavum sans atteinte ganglionnaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.158
Divers P133
Place de la radiothérapie dans la prise en charge des rhabdomyosarcomes pédiatriques : à propos de 30 cas
A. Diakité ∗ , A. Tolba , L. James , S. Dossou , H. Mariem , K. Diabaté , H. Elkacemi , T. Kebdani , N. Benjaafar Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Diakité) Objectifs.– Étudier les particularités épidémiologiques, cliniques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des rhabdomyosarcomes. Patients et méthodes.– Nous rapportons une série de 30 cas de rhabdomyosarcome chez l’enfant colligés à l’Institut national d’oncologie de 2005 à 2010. Résultats.– L’âge médian des patients au moment du diagnostic était de cinq ans (1–14 ans) avec une prédominance du sexe masculin (75 %). Les rhabdomyosarcomes de la tête et du cou représentaient 67 % des cas, la localisation urogénitale 30 %, et les parties molles un seul. Sur le plan histologique, le type embryonnaire représentait les deux tiers des cas et la forme alvéolaire un tiers. Le traitement a consisté en une chimiothérapie, précédant ou suivant la chirurgie, et une radiothérapie. Vingt-six patients sur les 30 ont bénéficié d’une radiothérapie de dose médiane de 50 Gy, délivrée avec un fractionnement classique de cinq séances par semaine de1,8 Gy et un étalement médian de 44 jours. Nous avons noté une bonne tolérance au traitement. Avec un recul moyen de 14 mois, nous avons noté un décès, trois récidives locales et trois disséminations métastatiques dans les poumons, la parotide et le cuir chevelu, et 11 patients ont été perdus de vue. Conclusion.– Les rhabdomyosarcomes sont des tumeurs particulières nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire. Un traitement basé sur la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie permet d’améliorer la probabilité de survie des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.159 P134
Traitement du carcinome médullaire de la thyroïde par Dotatoc marqué à l’yttrium 90 : une perspective thérapeutique prometteuse
M. Chafaï El Alaoui ∗ , H. Aschawa , A. Sellak , M. Kebbou CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Chafaï El Alaoui)
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Objectifs.– L’objectif de ce travail est d’éclairer les praticiens endocrinologues et oncologues sur l’émergence de nouvelles thérapeutiques dans le carcinome médullaire métastatique de la thyroïde, notamment le Dotatoc marqué à l’yttrium 90. Méthodes.– Revue de la littérature des dernières publications (articles indexés). Résultats.– Le cancer médullaire de la thyroïde est un cancer rare dont le traitement curatif repose sur la chirurgie. Dans les formes disséminées métastatiques et/ou évolutives avec présence de tissu tumoral non accessible à la chirurgie, les thérapeutiques systémiques restent décevantes du fait de la radio- et de la chimiorésistance de ces tumeurs. La radiothérapie interne vectorisée représente une alternative thérapeutique intéressante et un espoir pour les patients suivis pour cancer médullaire de la thyroïde avec localisations tumorales non opérables. Alors que la radiothérapie métabolique à base d’iode 131 a fait ses preuves dans le traitement curatif du carcinome papillaire bien différencié de la thyroïde depuis plusieurs décennies, sa place dans le cancer médullaire de la thyroïde est encore à l’étude. La radiothérapie métabolique la plus prometteuse à l’heure actuelle utilise des peptides marqués à l’yttrium 90 (Dotatoc). Ce radionucléide offre trois principaux avantages : une grande affinité pour les cellules tumorales exprimant à leur surface des récepteurs à la somatostatine, la possibilité d’un traitement en ambulatoire étant donné l’émission bêta pur de l’yttrium 90 (pas de risque d’irradiation de l’entourage, ce qui dispense d’une hospitalisation), la haute énergie des bêta- (2,27 MeV) de l’yttrium 90 permettant de délivrer une dose efficace aux cellules ciblées. Les premiers résultats des études en cours sont très encourageants montrant une réponse partielle dans 20 à 35 % des cas et une stabilisation de longue durée (jusqu’à plus de dix ans) dans 50 à 60 % selon les équipes. De plus, même s’il n’a pas encore été prouvé de gain en termes de survie globale, la thérapie par peptides radiomarqués constitue la seule option thérapeutique à ce jour ayant pu améliorer la qualité de vie de ces patients. Le principal inconvénient du Dotatoc marqué à l’yttrium 90 est représenté par sa toxicité rénale et hématologique pouvant constituer un facteur limitant. Pourtant, la revue de littérature récente annonce des résultats préliminaires de bon augure : amélioration de la probabilité de survie chez des patients atteints d’un cancer de la thyroïde réfractaire à l’irathérapie, avec composante médullaire traitée par Dotatoc marqué à l’yttrium 90 dans l’étude menée par l’équipe suisse, une bonne efficacité thérapeutique et une réduction significative des masses tumorales au décours du traitement par Dotatoc marqué à l’yttrium 90 de patients suivis pour tumeur neuroendocrine, sans que la toxicité rénale ne constitue une limite d’administration de ce produit dans l’étude menée par l’équipe polonaise. Conclusion.– Les résultats d’essais cliniques de phases III sont très attendus et nécessaires avant de pouvoir confirmer l’efficacité de la radiothérapie métabolique dans le traitement du cancer médullaire de la thyroïde. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.160 P135
Comparaison dosimétrique de l’irradiation des paragangliomes tympanojugulaires entre la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle et la tomothérapie hélicoïdale
X. Cuenca ∗ , S. Ben Hassine , S. Anane , L. Feuvret , P. Lang , J.-M. Simon , S. Lopez , C. Jenny , J.-J. Mazeron Service de radiothérapie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (X. Cuenca)
Objectifs.– Comparer la couverture du volume cible prévisionnel (PTV) et la protection des organes à risque homolatéraux entre la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle et la tomothérapie hélicoïdale pour les paragangliomes tympanojugulaires.