COMMUNICATIONS ORALES R069
&valuation - assurance qualite’
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POLLUTION DES BLOCS OI’lkRATOIRES ET DkBITS DES GAZ FRAIS Colavolpe JC 1, FranGois N2, Aza’is P1, Franc;ois ~1 1 Dkpartement d’anesthe’sie-r&animation, GH Timone Adultes; 2 Laboratoire de ContrGle de la Qualite’, Service Central de la Pharmncie et du Me’dicament, rue Brochier, 1338s Marseille. Introduction : L’usage dun circuit filtre et de bas debits de gaz frais (DGF) reduit I’exposition du personnel aux gaz anesthtsiques (Acta Anaesthesiol Stand 1995, 39 : 586-91). Nous avons BtudiC l’influence du DGF sur le niveau de pollution en protoxyde d’azote (N20) et isoflurane (ISO) en l’absence de systeme d’evacuation des gaz anesthesiques (SEGA) et de cartouche de charbon actif tiltrant les halogLnks.
Materiel et methodes: L’Ctudea CtCmen&edansune Salle d’operation d’un volume de 130 m3 dont le renouvellement de l’air ttait de 15 volumes.h-1. Les mesures ont btk realistes par spectrophotometrie infrarouge (appareil portable MIRAN IBTM) a 160 cm du sol, au niveau du poste de travail le plus expose. L’appareil d’anesthtsie (CATOTM) Btait muni d’un poumon artificiel. Les fractions inspirees du N20 et de US0 ttaient respectivement de 0.5 et 0,02. Pour chaque mesure, la concentration moyenne observee a ttC retenue. Resultats : Darts les conditions de l’etude, les concentrations en N20 et IS0 sont corrdlees aux debits des gaz frais (Tableau I ). Discussion : En l’absence de SEGA et de cartouche retenant les halogen&, l’usage de bas debits de gaz frais rcduit de faGon drastique la pollution Toutefois. darts les conditions de l’ttude. le seuil de 25 ppm a ne pas d&passer pour le N20 (Circulaire ministe’rielle DGSl3Al6676 du 10.10.1985 ) n’est atteint que pour un DGF de 0,5 L.min1 soit un debit de protoxyde d’azote de 250 ml.min-l.
Conclusion: En pratique clinique, le circuit filtre et les bas debits de gaz frais contribuent largement a reduire l’exposition du personnel mais ne dispensent pas d’un SEGA Tableau I : Concentrations en fonction du debit des
DGF*
10
N20**
215 8.5
1so**
moyennes
de N20
gaz frais.
6 150
2 47
0.5 22
0,25
5.5
1,6
0,9
0,5
* en L.min-1; ** en ppm
10
et
IS0
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EVALUATION DE L’ORGANISATION ANESTHESISTES/GASTRO-ENTEROLOGUES DANS UNE UNITE D’ENDOSCOPIES DIGESTIVES NauleauP, Valat P, DarancetteG, DugraisG, JanvierG DAR ll CHU deBordeaux 33604Pessac cedex Introduction : Que peut-on attendred’une organisation fonctionnelleconsensuelle impliquantanesthbistes. (A) et gastro-enterologues (GE) dans une nouvelle unite d’endoscopies digestives(ED) ? Moyens et mkthodes: Sur une p&ode de 4 mois, toutes les(ED) hautes(EDH) et/au basses(EDB) de 2 services de gastro-enterologieont ete faites dansun centrede 4 sitesd’explorations. La programmationdes actes et la demanded’anesthtsieg&kale (AG) sont faites par les GE. Les colonoscopiesenttkoscopies,catheterismes des voiesbilk&es, echographies endoscopiques par voie haute et certaines fibroscopies oesogastriques sont systematiquement sousAG et tous lespatientssontvus a la consultationanesthesique (< 15j). Les autresactessont pris enchargepar lesGE qui gerentlescontingences de la sedation (titration du midazolam selon un protocole Clabore avec la collaboration des A). Les #c&&es d’evaluation de cette organisation sont limit& a l’opportunite de la sedationdespatientset a la recherche des incidents et accidents (anesthesiques etlou endoscopiques). RBsultats: 970ED ont Cti effect&s pendant cette @iode. 400 patientsont ettt exploressousAG dont 97% vus dans une structure de consultation et 3% en visite preanesthesique (2 patientsrkcuseset 7 repoussks).Les accidentsrapport& sont 3 inhalations et 1 trouble du rythme cardiaque ; arcun d’entre eux ( 1%) n’a eu de consequencesgraves. Dans ce m&me collectif, il est dt?nombrC 4 accidentsED : 2 perforationsdigestiveset 2 pancreatitespost-sphincterectomie. Parmi les 570 EDH prisesen chargepar lesGE, 38%despatientsont beneticie d’une sedation. Les accidents rapport& sont I arret cardiorespiratoire (d&s secondairedu patient) et 1 bronchospasme severe. Discussion: Dartsla litterature,lesincidencesde survenue desaccidentset incidents(cardiorespimtoires) au clkcours desED varient de 055 a 1% (Gastroenterol.Clin. Biol. 1996; 20 : l-6 et Gut 1996; 36 : 462-467). Ce travail retrouve destaux voisins maispreciseque lesawidents graves(dont 1 decks)sontrapport& chezles patientsnon g&es par les A et que les complicationsendoscopiques sont survenuessous AG, d’oh une prise en charge immediatepar lesA. Cesresultatsautorisent,auniveaude cette unite, a continuer a cibler les incidentset accidents des2 cohortesde patientsetudieset a reviseraveclesGE le contenudesdemandesd’AG prenanten comptel’etat general et les antecedents mais aussi l’indice de satisfactiondespatients.