Ponctions sous écho-endoscopie digestive

Ponctions sous écho-endoscopie digestive

1S76 Ann Pathol 2006 ; 26 : 1S76-1S89 Mercredi 22 novembre 2004 14 h 30 - 16 h 30 (Salle 101) SYMPOSIUM Ponctions sous écho-endoscopie digestive ...

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1S76

Ann Pathol 2006 ; 26 : 1S76-1S89

Mercredi 22 novembre 2004

14 h 30 - 16 h 30 (Salle 101)

SYMPOSIUM

Ponctions sous écho-endoscopie digestive Organisé par FABRE M (Kremlin-Bicêtre) et MONGES G (Marseille) sous l’égide de la Société Française de Pathologie et de la Société Française de Cytologie Clinique FABRE M Anatomie et Cytologie Pathologiques, Faculté de Médecine Paris-Sud, Hôpital Bicêtre, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Le Kremlin-Bicêtre, France.

Introduction

DU PATHOLOGISTE

La ponction doit prendre en compte de nombreux paramètres qui seront déterminés seulement après avoir évalué la lésion. L’échoendoscopie est capable de détecter des lésions jusqu’à 3 mm de diamètre. Grâce à la ponction, cet examen permet dans un même temps le diagnostic de la tumeur primitive et éventuellement celui des lésions secondaires (hépatique ou ganglionnaire par exemple). Pour l’endoscopiste, l’élément le plus important à prendre en compte, est le rapport bénéfice/ risque du geste. Les performances diagnostiques dépendent avant tout de la cellularité qui est influencée par plusieurs facteurs, notamment la qualité de l’image, la taille de la lésion et son siège. La sensibilité diagnostique dépend de nombreux facteurs :

DE L’ENDOSCOPISTE Ils seront discutés par M. Barthet.

Loin du patient, très dépendant de la qualité des informations qui lui sont transmises. Il doit adapter les techniques à ces mini-échantillons. Ces problèmes seront abordés par G. Monges.

DE LA DIFFICULTÉ

DU DIAGNOSTIC

Celle-ci varie en fonction des organes ponctionnés. Les ponctions du pancréas peuvent intéresser des tumeurs très bien différenciées ou conduire à des échantillons pauvres (masse dure ou nécrotique). Ces problèmes diagnostiques, qui peuvent concerner des formations tissulaires ou liquidiennes seront traités successivement par B. Weynand et M. Genevay.

DE LA VARIÉTÉ

DES ORGANES PONCTIONNÉS

Ces ponctions peuvent concerner un large panel de lésions dans et autour des parois digestives en allant de l’œsophage jusqu’au canal anal. J’illustrerai différents exemples de ponctions non pancréatiques.

Techniques, indications et résultats des ponctions sous échoendoscopie BARTHET M, GASMI M Département de Gastroentérologie, Hôpital Nord, Marseille, France.

L’apparition de la ponction, dirigée sous échoendoscopie (EE), a complètement transformé la prise en charge des maladies néoplasiques et en particulier la prise en charge des tumeurs du pancréas. En effet le pancréas, comme les ganglions autour du tube digestif (médiastin, rectum), sont des organes difficiles à prélever pour établir un diagnostic histologique. Le risque d’essaimage sur le trajet de l’aiguille, au cours des ponctions guidées sous échographie ou sous scanner, a également contribué au développement des ponctions sous EE. L’EE est un acte endoscopique relativement peu développé. Une enquête récente du club Français d’EE digestive concluait que parmi les 3 150 gastroentéro-

logues Français, seulement 11 % pratiquaient l’EE. Au sein des échoendoscopistes, seule une fraction d’environ 20 % réalisaient des ponctions sous EE ce qui ramène le nombre d’échoendoscopistes interventionnels à une fourchette de 60 à 80 en France.

Technique et Matériel L’EE avec ponction doit être pratiqué avec un échoendoscope à balayage linéaire afin de voir progresser l’aiguille dans l’axe de la sonde d’échographie. L’acte est réalisé sous anesthésie générale, généralement en

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