Potentiels évoqués auditifs précoces et de latence moyenne dans les lésions des voies auditives centrales

Comptes rendus de r&union cognitive, CNRS URA 654, h&pita1 de la Pitie’-SalpPtri.?re, Paris ; 2 lahoratoire de physiologic neurosensorielle, CNRS-Col1Lge de France, UMR 9950, Paris, France ; 3 service d’ORL, hfipital Larihoisitre, Paris, France). Les potentiels Cvoques vestibulaires (PEV) induits par une stimulation Clectrique du nerf VIII chez l’homme ont CtC enregistres en peroperatoire lors de la resection du nerf. Notre but Ctait double: tenter de mettre au point un test qui permettrait de s’assurer de la section complete de la partie vestibulaire du nerf VIII et realiser une cartographic des projections vestibulaires corticales chez l’homme au moyen de la technique des potentiels CvoquCs. Les PEV de neuf patients (dont certains ayant re$u du curare) ont CtC enregistres et moyennes a partir de 31 electrodes sous-cutanees. Les stimulations Clectriques Ctaient delivrees avant et apt-es section au moyen d’une electrode bipolaire placee sur le nerf VIII. Les stimuli consistaient en de brefs chocs carres (0,2 ms) d’amplitude comprise entre 0,2 et 1 mA. Le nerf acoustique et le nerf facial ont aussi CtC stimules de man&e a controler l’existence de diffusion de courant. Les reponses corticales caracteristiques Ctaient biphasiques (pits positifs et negatifs) avec une latence de 5 a 6 ms et un pit vers 10-l 1 ms. Les cartographies et l’analyse au moyen de BESA suggbrent fortement l’existence de cinq zones de projection : deux en frontal et prefrontal ipsilateral, un en contralateral (SEP), un vers le PIVC ipsilateral et un en parietal central.

Potentiels CvoquCs auditifs prkcoces et de latence moyenne dans les lesions des voies auditives centrales. C Fischer, L Bognar, D Muguet, G Fischer, C Lapras, F Mauguiere (Lyon, France). Les potentiels auditifs precoces (PEAP) et de latence moyenne (PEALM) permettent d’evaluer l’etat fonctionnel de la voie auditive centrale. IIs ont et& enregistrts chez 40 patients ayant une lesion vasculaire ou postchirurgicale de la voie audi-

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tive centrale, documentee par I’IRM dans tous les cas. Les lesions du cortex auditif temporal et des radiations auditives comportent toutes une reduction significative d’amplitude de la composante Pa et une reduction non significative de l’amplitude de la compoSante Na, ipsilaterale a la lesion. Les anomalies sont plus importantes apres stimulation de l’oreille ipsilattrale. Les lesions interessant le corps genouille median comportent une reduction significative de Na et de Pa (voire une abolition de Pa) ipsilaterale a la lesion et quelle que soit l’oreille stimulte. Les lesions colliculaires inftrieures presynaptiques comportent, et seulement aprts stimulation de l’oreille controlat&aIe a la lesion, des anomalies du pit V du PEAP, ainsi qu’une reduction ou une abolition de Na et Pa, tandis qu’il n’y a pas d’anomalie par stimulation de l’oreille ispilaterale. Si la lesion est post-colliculaire, le PEAP n’est pas alter+. Les lesions protuberantielles comportent gCntralement des anomalies des PEAP saris modification des PEALM. Cette etude apporte des informations complementaires sur les modalites d’activation des voies auditives ascendantes et precise la valeur locahsatrice des dysfonctionainsi nements neurophysiologiques observes.

Potentiels 6voquCs auditifs de latence tardive (Nl) chez l’enfant normal et autiste. ktude des effets de I’intensitk de la stimulation. N Bruneau, S Roux, M Gomot, B Garreau, C Barthtltmy (INSERM (1316, CHU Bretonneau, Tours, France). Les troubles de la communication qui caracterisent l’autisme de l’enfant sont accompagnes de facon tres precoce par des troubles des fonctions plus Clementaires, en particulier des fonctions sensorielles. La reactivite aux stimulations auditives d’intensite variable a CtC CtudiCe a partir des potentiels CvoquCs auditifs situ& entre 80 et 200 ms apres la stimulation (onde Nl). L’etude a CtC effectuee chez un groupe