SFD (ALFÉDIAM) PARAMÉDICAL
tions n’influence pas le contrôle glycémique mais pourrait avoir un impact significatif sur le risque de maladies cardiovasculaires.
POSTERS AFFICHES
PP3 Evaluation d’une brochure d’information sur la microalbuminurie I Danjou1, J Coquart2, C Foulon1, MC Traisnel3, S Pieniezny3, C Lemaire4 1
Réseau Cardiovasculaire, Association Prévart, Béthune ; Cellule Qualité, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune, Béthune ; Endocrinologie, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune ; 4 Réseau de Santé, Béthune. 2 3
PP1 Intérêt de la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) chez les diabétiques en hôpital de jour (HDJ) F Held, S Perdigeon, J Hun, E Hamon Endocrinologie, Hôpital Bégin, Saint Mandé.
Introduction : Cette étude se propose de souligner l’apport de la MAPA dans l’évaluation du statut tensionnel des diabétiques lors d’un bilan en HDJ. Patients et Méthodes : Cette étude repose sur une population de 785 diabétiques ayant effectué un bilan du diabète dans le cadre d’une HDJ. Ils ne suivent pas de traitement cardiovasculaire. La MAPA, posée de 8 heures à 16 heures, permet de recueillir 24 mesures de la PA. Les patients sont répartis en 4 groupes selon les valeurs de la PA clinique (PAc) et de la PA moyenne obtenue par la MAPA (PAm) : Normotendus : PAc < 140/90 et PAm < 135/85 mmHg. Hypertendus : PAc > 140/90 et PAm > 135/85 mmHg. Blouse blanche : PAc > 140/90 et PAm < 135/85 mmHg. HTA masquée : PAc < 140/90 et PAm > 135/85 mmHg. Résultats : La MAPA a confirmé le diagnostic d’HTA chez 183 des sujets (23,3 %) et celui de normotension chez 397 (50,6 %). L’effet blouse blanche concerne 145 patients (18,5 %) qui, en l’absence de MAPA, auraient été considérés comme hypertendus et traités comme tels. La MAPA a permis de dépister 60 sujets (7,6 % de la population) hypertendus alors que leur PA clinique était normale (HTA masquée). Une discordance entre la PAc et la MAPA est donc notée dans 26,1 % des cas. Conclusion : Malgré la brièveté de l’enregistrement effectué en HDJ, la MAPA permet, avec les conséquences thérapeutiques que cela implique, une meilleure approche du satut tensionnel que la seule mesure clinique. Dans cette étude, la MAPA a en effet corrigé le diagnostic d’HTA ou de normotension dans plus d’un cas sur quatre.
PP2 Les adultes atteints de diabète de type 1 suivent-ils les recommandations nutritionnelles ? Quel impact sur le contrôle glycémique ? AS Brazeau1, I Strychar2, H Mircescu2, C Houle2, R Rabasa-Lhoret1 1 Nutrition, Institut de Recherches Cliniques de Montréal ; Centre de Recherche Sur le Diabète de Montréal (Mdrc), Québec, Montréal, Canada ; 2 Département Nutrition, Université de Montréal, Montreal, Canada.
Introduction : Nous avons démontré que la précision du calcul des glucides est fondamentale pour optimiser le contrôle glycémique des patients diabétiques de type 1. Néanmoins afin de réduire le risque cardiovasculaire la thérapie nutritionnelle comporte aussi des recommandations pour les apports en macronutriments. L’objectif de ce travail est de déterminer si les apports en macronutriments concordent avec les recommandations émises par l’Association Canadienne du Diabète et si l’adhésion est associée à l’A1c et aux fluctuations glycémiques. Patients et Méthodes : Trente-quatre adultes diabétiques de type 1 depuis en moyenne 23 ans (50 % femmes ; 41,0 ± 10,2 ans ; A1c 7,6 ± 1,4 %) ont complété un journal alimentaire de 3 jours et ont porté un lecteur de glucose en continu. Résultats : Recommandations
Apport moyen
% patients observant les recommandations
% énergie ou valeur absolue Protéines
15-20 %
16,0 ± 2,9 %
61,8
Glucides
45-60 %
48,7 ± 8,7 %
70,6
Lipides
< 35 %
33,3 ± 7,0 %
70,6
Gras saturé
<7%
10,7 ± 2,9 %
14,7
Fibres
> 25 g
21, ± 11,7 g
20,6
Dans l’ensemble, 47 % des adultes suivent les recommandations de base (glucides, lipides et protéines). L’observance de ces recommandations (oui/non) n’est pas associée à l’A1c (t = 0,464 ; p = 0,6) ou aux fluctuations glycémiques évaluées par MAGE (t = 0,567 ; p = 0,6). Conclusion : Moins de la moitié des patients adhèrent aux recommandations nutritionnelles de base et cette proportion chute rapidement lorsqu’on considère les cibles en acides gras saturés et en fibres. L’adhésion à ces recommanda-
Introduction : Il existe peu de documents d’information destinés aux personnes diabétiques ayant une élévation de la microalbuminurie (MA). Des équipes soignantes de réseaux de santé ont conçu une brochure d’information, utilisée comme outil éducatif en cas d’élévation de la MA. La première version a été créée en avril 2008. L’objectif de ce travail est l’évaluation de celle-ci. Patients et Méthodes : L’évaluation a été réalisée au cours d’un entretien semidirectif de 60 mn en moyenne, à l’aide d’un questionnaire (23 items). De février à octobre 2009, une personne référente a interrogé des personnes, diabétiques ou non, suivies au centre hospitalier (73 %) ou au réseau (27 %), sur leurs connaissances sur les facteurs de risque cardiovasculaire (FDR CV) et sur la MA, avant puis après lecture de la brochure (test de Mac Nemar). Résultats : 64 personnes (28 H, 36 F) ont été interviewées dont 44 diabétiques (TD1 : 16 %, durée moyenne d’évolution de 14 ans, TD2 : 66 % durée moyenne de 13 ans). Avant lecture, 83 % citent 1 FDR CV : premier cité le tabac (18 %) puis le diabète (17 %). 50 % ont entendu parler du terme « MA ». Un tiers fait le lien entre albumine ou urines, aucun avec un risque CV. Après lecture, significativement plus de personnes pensent que la MA s’effectue par analyse d’urine (p = 0,04 ; 56 vs 63), qu’il s’agit d’une quantité trop élevée d’albumine dans les urines (p = 0,01 ; 49 vs 59), qu’une élévation de la MA est en faveur d’un problème CV (p < 0,001 ; 14 vs 56), qu’il est possible d’agir sur sa santé en cas de MA élevée (p = < 0,01 ; 45 vs 59). Les personnes diabétiques établissent le lien entre diabète et rein (86 %) et diabète et coeur (79 %). Cependant, 18 % n’identifient pas leur type de diabète. Le terme HbA1c et leur objectif ne sont pas maîtrisés. Conclusion : A ce jour, il existe peu de documents concernant la MA. Cette brochure évaluée (téléchargeable sur www.microalbuminurie.fr) est un outil avec lequel les personnes diabétiques peuvent augmenter leurs connaissances. La problématique d’un lexique commun soignant/soigné se pose clairement (non compréhension de l’expression « facteurs de risque cardiovasculaire » par ex). A l’occasion de cette évaluation, il apparaît indispensable de préciser la signification de l’HbA1c, les valeurs cibles pour les personnes diabétiques et le rythme de réalisation avant même d’évoquer la MA.
SFD (ALFÉDIAM)
Diabète – Lille 2010
PP4 Traitement de l’hypoglycémie non sévère chez le patient diabétique à l’hôpital AS Champion1, F Caillet2, S Fridez3, C Kohler4, M Neuenschwander5, S Weber4, JJ Grimm4 1
Unité de Diabétologie, Uted, Porrentruy, Suisse ; Diabétologie, Hôpital du Jura, Porrentruy, Suisse ; Unité de Diabétologie, Hôpital du Jura, Porrentruy, Suisse ; 4 Unité de Diabétologie, Hôpital du Jura, Delémont, Suisse ; 5 Unité de Diabétologie, Hôpital du Jura, Saignelégier, Suisse. 2 3
Introduction : La fusion de 3 hôpitaux a révélé que le traitement de l’hypoglycémie était différent d’un site à l’autre et à l’intérieur de chacun d’eux. Les différences concernaient la définition, le choix des glucides, la prise ou non d’un glucide lent après le sucrage initial, le moment du 2e contrôle glycémique ainsi que l’attitude en cas d’injection d’insuline imminente. Le but de la démarche est de corriger les attitudes erronées concernant le traitement de l’hypoglycémie non sévère (patient conscient et capable d’avaler), tout en harmonisant les pratiques. Matériels et Méthodes : Développement d’un arbre décisionnel se basant sur la littérature scientifique (très limitée) et notre expérience. La validation est prévue dans un deuxième temps. Observation : Définition de l’hypoglycémie : < 4,0 mmol/l et/ou symptômes. Le traitement comprend 15 g de glucose en comprimés ou de saccharose. Contrôle glycémique après 20 à 30 minutes. Si moins de 4,0 mmol/l : nouvelle administration de 15 g de glucose. 4,0 -7,0 mmol/l : collation de 15 g de glucides. Plus de 7,0 mmol/l : rien. Une hypoglycémie non sévère, traitée selon l’arbre décisionnel, n’entraîne en principe pas la suppression d’une éventuelle injection d’insuline prévue. Discussion : Aucune étude publiée ne permet de justifier la recommandation systématique d’une collation à index glycémique bas après le sucrage rapide initial. La validation de notre protocole permettra de répondre à cette question. La diminution du nombre d’erreurs et l’uniformisation des pratiques entre sites hospitaliers dépendra de l’implémentation de l’arbre décisionnel. Il est étonnant que le nombre de travaux scientifiques soit si limité et souvent conduits de manière approximative (contenu nutritionnel du sucrage recueilli par questionnaire). Conclusion : L’arbre décisionnel devrait contribuer à diminuer les hypoglycémies récidivantes chez le patient hospitalisé ainsi que les hyperglycémies conséDiabetes Metab 2010, 36, A111-A114
A111