Prévalence des marqueurs viraux chez les donneurs de sang au CTS du CHU d’Oran

Prévalence des marqueurs viraux chez les donneurs de sang au CTS du CHU d’Oran

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311 290 (n = 336) : neuf hémoglobinémies étaient inférieures 13 g/dL, soit 2,67 %des homm...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311

290

(n = 336) : neuf hémoglobinémies étaient inférieures 13 g/dL, soit 2,67 %des hommes prélevés et 2,25 % du total des dosages réalisés. Discussion et conclusion Le dosage du taux d’Hb lors de chaque don reste d’un grand intérêt pour le dépistage d’une anémie contre-indiquant le don et qui risque de causer une baisse des dons. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.060 P-19

Prévalence des marqueurs viraux chez les donneurs de sang au CTS du CHU d’Oran Tahria Deba 1,∗ , Amina Yasmina Taleb 2 , Sarah Ayad 1 , Souaad Bouali 2 , Salima Noubadji 2 , Mohamed Hammadi 1 1 Faculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie 2 Centre hospitalo-universitaire, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : t [email protected] (T. Deba) Introduction La transfusion sanguine permet de sauver des vies mais elle n’est pas sans danger. Les centres de transfusion sont chargés d’assurer la sécurité transfusionnelle des produits sanguins d’où l’intérêt de la qualification biologique du don du sang. Objectifs Déterminer la prévalence des infections transmissibles par le sang (sida, l’hépatite B et C) chez les donneurs de sang recrutés au site fixe du CTS du CHU d’Oran et évaluer les résultats du dépistage viral sur une période de 10 ans. Matériels et méthode Une étude épidémiologique rétrospective s’est déroulée du 1er mai 2013 au 31 mars 2014. Elle porte sur les résultats du dépistage des paramètres sérologiques VIH, VHB et VHC réalisé par une technique Elisa et la confirmation par PCR. Les documents utilisés sont la fiche du candidat au don et le registre de qualification biologique infectieuse du don. La saisie et l’analyse des données sont effectuées par SPSS version 20. Résultats Au total, 23 066 donneurs de sang ont été recrutés et ils sont majoritairement des hommes. Cinquante-neuf pour cent de cette population a moins de 45 ans. Quatre vingt douze pour cent des donneurs de sang résident à Oran. Le taux de prévalence de l’antigène HBs est 1,6 fois plus élevé que celui du VHC et environ 12,7 fois plus élevé que celui du VIH. Ce taux a diminué d’un facteur 4 pour le VIH, 3 pour l’Ag HBs et 2,5 pour le VHC, ce qui est probablement dû à l’amélioration de la sélection des donneurs qui écarte les sujets à risque. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.061 P-20

Quelle relation entre le volume d’une plasmaphérèse et la survenue d’un effet indésirable chez le donneur ? Jean-Yves Py 1,∗ , Murielle Barnoux 1 , Séverine Durieux 2 , Thierry Sapey 3 , Carole Leclerc 4 , Frédéric Dehaut 4 1 EFS Centre-Atlantique, Orléans, France 2 EFS Centre-Atlantique, Niort, France 3 EFS Centre-Atlantique, Châteauroux, France 4 EFS Centre-Atlantique, Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-Y. Py) Introduction Les besoins de plasma pour le fractionnement sont repartis à la hausse, alors que les prélèvements de sang total n’augmentent plus du fait du recul des besoins en concentrés de globules rouges. En conséquence, c’est la seule part du plasma issu d’aphérèse qui va devoir augmenter pour faire face à la situation. Ceci se fera à l’évidence en augmentant le nombre de donneurs de plasmaphérèse et le nombre de plasmaphérèses qu’ils font, mais il est également envisageable d’augmenter le volume moyen de ces dons. Nous avons voulu évaluer si ce dernier aspect n’était pas de nature à conduire à une augmentation du risque de survenue d’un effet indésirable chez le donneur (EID).

Matériel et méthodes L’étude a porté sur l’année 2014. Les données relatives aux donneurs et aux dons de plasmaphérèse sont extraites du logiciel médicotechnique. Celles relatives au signalement des EID le sont également puisque leur enregistrement y est obligatoire, qu’il s’agisse d’un EID grave (qui donnera lieu à une déclaration d’hémovigilance) ou pas. Résultats La fréquence des EID survenus à l’occasion de dons de plasmaphérèse a été de 23,4 pour 1000 dons et de 58,0 pour 1000 donneurs. La majorité des EID surviennent pendant la présence du donneur et seuls 9 % une fois qu’il est parti. Les EID sont le plus souvent mineurs et seuls 9 % requièrent une intervention médicale. Ces EID sont dominés par les hématomes et les malaises vagaux (respectivement 54 et 43 %). La fréquence des EID décroît quand le volume de la plasmaphérèse augmente, atteignant 5,5 EID/1000 dons de 800 mL et plus. Cette corrélation inverse est observée aussi bien pour les hématomes que pour les malaises vagaux. Conclusion Les résultats montrent nettement une corrélation entre la fréquence des EID et le volume de plasmaphérèse, mais c’est une corrélation négative : la fréquence des EID diminue quand le volume de plasmaphérèse augmente. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.062 P-21

Étude de l’hétérogénéité de la déclaration des EIGD observées au sein de l’EFS Centre-Atlantique Jean-Yves Py 1,∗ , Séverine Durieux 2 , Murielle Barnoux 1 , Carole Leclerc 3 , Frédéric Dehaut 3 1 EFS Centre-Atlantique, Orléans, France 2 EFS Centre-Atlantique, Niort, France 3 EFS Centre-Atlantique, Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-Y. Py) Introduction Les effets indésirables liés aux dons de sang (EID) sont inéluctables et l’hémovigilance vise à mieux les comprendre pour les réduire. Leur gestion est précisée dans une décision de l’ANSM, qui en définit notamment les critères de gravité. Ce cadre devrait donc conduire à une fréquence de survenue homogène, dès lors que les populations de donneurs et de dons sont comparables. Or, une hétérogénéité significative ressort des données nationales comme de nos données régionales. Matériel et méthodes Toutes les données relatives à l’année 2015 viennent du logiciel médicotechnique, y compris pour les EID car leur signalement y est obligatoire. L’analyse compare nos 11 services de prélèvement dont le nombre de dons allait de 9501 à 30 793. Résultats Seuls les EID les plus graves (EIGD) sont déclarés en hémovigilance. Notre fréquence régionale est de 222 EIGD/100 000 dons, supérieure à la fréquence nationale qui est de 176. Par service, cette fréquence va de 5 à 582, soit un ratio max/min supérieur à 100 ! Si on considère les EID toutes gravités confondues, la fréquence régionale s’établit à 280/10 000 dons. Par service, la fréquence va de 139 à 406, soit un ratio de 2,9. Il y a donc déjà une hétérogéité dans le signalement de l’ensemble des EID qui s’accentue fortement pour les plus graves. Ce ratio est comparable pour le sang total (2,8) et la plasmaphérèse (2,7), mais plus élevé pour les plaquettes (7,5). L’analyse par type d’EID ne trouve pas de diagnostic responsable de cette hétérogénéité de signalement. Conclusion L’hétérogénéité liée aux donneurs diminue quand on compare de grandes populations, et n’explique donc pas les résultats observés. La cause se trouve plus au niveau des personnes qui rapportent ces EID. Des causes organisationnelles peuvent expliquer une part de la variation du signalement. Pour la déclaration des EIGD se rajoute un souci d’interprétation du référentiel qu’il convient de revoir en formation continue. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.063