A12 cochlée. Le suivi post-thérapeutique par IRM est précieux et pose la question du traitement systématique de toute lésion résiduelle. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.027 026
Prise en charge des schwannomes du nerf facial S. Pichon ∗ , C. Sain Oulhen , J.-J. Maldent , M. Maison , F. Tankéré , G. Lamas Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— Analyse de la présentation clinique, du siège de la tumeur, de la prise en charge, des résultats sur la fonction faciale. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective de 30 patients suivis pour schwannome du nerf facial. Trente patients ont pu être étudiés. Le symptôme initial a été le plus souvent une paralysie faciale isolée ou associée à des signes auditifs, des signes auditifs, un spasme de l’hémiface, une tumeur parotidienne, une migraine. Le siège le plus fréquent de la tumeur était le ganglion géniculé. La prise en charge de la tumeur a été une surveillance dans neuf cas, une chirurgie partielle dans quatre cas et totale dans 15 cas. Deux patients sont venus dans le service pour une prise en charge de leur paralysie faciale après une exérèse réalisée dans une autre institution pour l’un et un traitement par Gamma Knife pour l’autre. Résultats.— Concernant l’ablation de la tumeur, les exérèses partielles (quatre cas) ont nécessité une reprise chirurgicale pour totalisation dans deux cas. Les exérèses complètes n’ont été responsables de récidive que dans deux cas. Concernant la réhabilitation de la face paralysée ont été réalisées six greffes avec deux échecs, 11 anastomoses hypoglosso-faciales d’emblée et deux après échecs de greffe, un transfert de muscle temporal. Le résultat final peut être classé en grade 3 ou 4. Conclusion.— Le type de prise en charge des schwannomes du nerf facial est fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation et de son retentissement sur la motricité faciale. Il peut s’agir d’une surveillance ou d’une chirurgie partielle ou totale. Les indications du Gamma Knife sont plus controversées surtout s’il existe une atteinte de la motricité faciale. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.028 027
Neurotomies vestibulaires droites et gauches : différence ? H. Tran a,∗ , M. Leveque b , L. Seidermann b , A. Bazin c , C. Portefaix c , A. Chays b a Hôpital Lariboisière, Paris, France b Hôpital Robert-Debré, Reims, France c Hôpital Maison-Blanche, Reims, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— La maladie de Ménière est une pathologie handicapante surtout dans les formes sévères, les différents traitements médicaux et chirurgicaux visent à soulager le symptôme vertigineux. La neurotomie vestibulaire est le traitement chirurgical de choix pour soulager ces patients. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’un travail prospectif réalisé sur une population de patients neurotomisés de 2003 à 2009, comportant 87 patients opérés dont 43 qui ont pu être ré évalués cliniquement et électrophysiologiquement à 19 mois, en moyenne, de leur chirurgie. Ils ont bénéficié d’un examen clinique, d’un audiogramme, une vidéonystagmographie, d’épreuves caloriques, d’épreuves cinétiques, d’un NIV, de mesures de PEO, d’un VHIT et de la mesure de la verticale visuelle subjective.
Il y avait 21 patients opérés à droite dont 12 hommes et neuf femmes, et 22 patients opérés à gauche dont dix hommes et 12 femmes. Résultats.— Le taux de section complète du nerf vestibulaire est évalué à 93 % dans notre étude. La majorité des différents tests vestibulaires n’ont pas montré de différence significative entre les différents groupes. Nous avons mis en évidence une différence entre les neurotomies droites et gauches, statistiquement significative, par la mesure de la verticale visuelle subjective. Les patients opérés à gauche présentent des valeurs moyennes (—2,41◦ ) proches de la normale (—2◦ , +2◦ ) alors que les droites ont des valeurs moyennes anormales (5,42◦ ). Nous avons également pu mettre en évidence un sous-groupe avec des valeurs dans les limites de la normale (—1,02◦ ) représenté par les femmes opérées à gauche. Les différents facteurs pouvant expliquer une telle différence ont été analysés, que ce soit l’âge, l’organisation du cortex vestibulaire, l’organisation cérébrale en fonction du sexe, la latéralité de nos patients ou notre technique de mesure de la verticale visuelle subjective. Conclusion.— Il existe une différence entre les neurotomies vestibulaires droites et gauches, elle est mise en évidence dans notre étude par la mesure de la verticale visuelle subjective. Nous avons montré qu’il existe également une différence liée au sexe de nos patients. Différents facteurs peuvent expliquer ces résultats et nous poursuivons nos travaux pour mieux comprendre la compensation vestibulaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.029 028
Prise en charge des conflits neurovasculaires de l’angle pontocérébelleux (APC) B. Mostafa Faculté de médecine, université Ain-Shams, Le Caire, Égypte But de la présentation.— Les conflits neurovasculaires de l’angle pontocérébelleux sont des entités cliniques bien définies mais mal connues. Le but est de revoir leur tableau clinique les étapes diagnostiques et la prise en charge médicale et chirurgicale par l’accès endoscopique rétrosigmoïde a minima. Matériels et méthodes.— L’étude comprend 50 malades (27 hommes/23 femmes) (27—61 ans, moyenne 45 ans) avec diverses pathologies de compression neurovasculaire de l’APC : 13 hémispasmes de la face, sept névralgies du V, 29 compressions du VIII et un cas de compression du XII. Tous les malades ont subis une étude IRM 3D FSE (Driven equilibrium (DRIVE), 3D balanced Fast-Field Echo (bFFE) et un traitement médical suivi, si échec par une décompression neurovasculaire par voie rétrosigmoïde a minima. Résultats.— Au total, 78 % des cas sont améliorés, 12 % inchangé et 10 % de complications. Il n’y a pas eu de complications majeures ou de mortalité. La complication la plus fréquente étant des fuites temporaires de LCR, un PF temporaire et une détérioration de l’audition. Conclusion.— Les syndromes de compression neurovasculaire sont une entité clinique bien définie, mais c’est un diagnostic d’exclusion qui dépend d’un haut degré de suspicion. Une corrélation clinicoradiologique est essentielle. La prise en charge est médico-chirurgicale. La voie RS endoscopique a minima est une voie directe et effective avec une morbidité minimum. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.030