SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 386–411 Discussion.– Les auteurs mettent le point à travers cette observation et une revue de la littérature sur les neuropathies diabétiques à prédominance motrice qui engagent le pronostic fonctionnel et nécessitent une prise en charge multidisciplinaire dont la rééducation et l’appareillage. Pour en savoir plus Boulton AJM. Diabetic somatic neuropathies. Diabet care 2004;27:1458–6. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1004 P452
L’insuffisance rénale n’affecte pas l’efficacité glycémique ni l’innocuité du traitement par le liraglutide chez les patients diabétiques de type 2 J.P. Courrèges a,∗ , S. Gough b , B. Feldt-Rasmussen c , J. Davidson d , S. Furber e , M. Donsmark e , D. Scott f a Service de diabétologie, Narbonne, France b University of Oxford, Oxford c University of Copenhagen, Copenhagen d UT Southwestern Medical School, Dallas, États-Unis e Novo Nordisk A/S, Soeborg, Danemark f Clinical Research Development Associates LLC, Springfield Gardens ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– Évaluer l’efficacité et la tolérance du liraglutide chez les patients DT2 présentant une insuffisance rénale (IR) légère à modérée versus placebo. Méthodes.– Une méta-analyse a été réalisée avec les données des 7 essais cliniques du programme LEAD. Les catégories de fonction rénale ont été définies par la formule de Cockcroft-Gault (normale [> 90], légère [< 90] ou modérée [< 60 mL/min]). Résultats.– Après 26 semaines de traitement, les patients recevant le liraglutide, quelle que soit la dose, ont présenté des diminutions de l’HbA1c plus importantes (jusqu’à 1,3 %) que le placebo. Aucune différence significative n’a été observée pour la diminution de l’HbA1c entre les catégories de fonction rénale. Globalement, l’évolution de la créatininémie a été limitée (–4,82 à 6,08 mol/L), mais la variation de la créatininémie était significativement plus élevée que le placebo chez les patients présentant une IR modérée et recevant 1,8 mg de liraglutide (différence versus. placebo −10,90 mol/L, p < 0,001). Le taux d’épisodes d’hypoglycémie mineurs a été plus faible chez les patients avec une IR que chez les patients présentant une fonction rénale normale. Conclusion.– L’efficacité et la tolérance du liraglutide sont comparables chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée et chez les sujets ayant une fonction rénale normale. L’utilisation du liraglutide chez les patients insuffisants rénaux ne s’associe pas à une augmentation du risque d’hypoglycémie et semble constituer un traitement antidiabétique efficace et bien toléré pour les patients DT2 ayant une IR légère à modérée. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1005 P453
Prise en charge des troubles de l’équilibre chez le diabétique en milieu rééducatif à propos d’un cas A. Khadir , D. Cherquaoui Service de médecine physique et réadaptation, CHU Ibn Rochd, Casablanca Maroc Introduction.– Le diabète est une pathologie fréquente et grave par son retentissement au long court sur les principaux systèmes de notre organisme. Ainsi le diabétique accumule par les seules complications de la maladie les facteurs de risque d’instabilité et de chute. Observation.– M. K.Z., âgée de 39 ans diabétique type 1 depuis 28 ans et multi-compliqué avec une cécité bilatérale, une néphropathie stade IV et une neuropathie diabétique. L’examen clinique a retrouvé une hypoesthésie tactile et thermoalgique des deux membres inférieurs, un romberg + l’appui monopodal est impossible, on retrouve un supra-addictus des orteils, des pieds creux au podoscope, une sécheresse cutanée, des cicatrices d’ulcérations cutanées aux deux jambes.
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Au niveau fonctionnel, l’équilibre postural assis est coté à 4 et celui debout coté à 2, un élargissement du polygone de sustentation, la marche nécessite l’aide d’une personne. En effet, il existe un risque de chute important avec une perte d’autonomie intérieure et surtout extérieure. La patiente a bénéficié d’une rééducation de l’équilibre et l’appareillage par une canne tripode pour plus de sécurité à la marche, l’évolution a été marquée par la reprise de l’autonomie. Discussion.– Les auteurs mettent le point à travers cette observation et une revue de la littérature sur le retentissement du diabète sur l’équilibre, sur la fréquence des troubles s’y rapportant. Ils montrent l’intérêt de l’évaluation de l’équilibre chez le diabétique afin de proposer un protocole de rééducation adapté au déficit et à l’incapacité. Pour en savoir plus Diabète, trouble de l’équilibre et chutes, Revue francophone des laboratoire, 417 (2009). http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1006 P454
La composition en acides gras érythrocytaires est étroitement associée aux taux plasmatiques d’adiponectine chez les patients diabétiques de type 2 S. Verret a , L. Duvillard b , M.C. Brindisi a , M. Beacco a , A. Athias b , E. Crevisy a , B. Bouillet a , B. Verges a , J.M. Petit a,∗ a Service de diabétologie CHU du Bocage, Dijon, France b Inserm U866, Dijon, France ∗ Auteur correspondant. L’influence de déterminants diététiques dans la concentration plasmatique d’adiponectine reste peu étudié. L’adiponectine qui est secrétée par le tissu adipeux, est impliquée dans le niveau d’insulino-sensibilité et dans le métabolisme lipidique. L’objectif de cette étude est de déterminer si dans une population de patients diabétiques de type 2, l’alimentation en acides gras poly-insaturés peut être liée à la concentration plasmatique d’adiponectine. Méthodes.– Nous avons évalué la composition en acides gras érythrocytaires (chromatographie phase gazeuse) et les taux d’adiponectine plasmatique (ELISA) de 162 patients diabétiques de type 2. Résultats.– Les taux d’adiponectine sont corrélés négativement à la triglycéridémie (r = −0,35 ; p < 0,001), et positivement à l’âge et au taux de HDL. L’IMC n’est pas significativement corrélé au taux d’adiponectine (p = 0,12). En analyse univariée, le taux d’adiponectine est significativement corrélé à la quantité d’acide gras poly-insaturés (PUFA), (r = 0,38 ; p < 0,001), et négativement aux taux d’acides gras saturés (r = −0,32 ; p < 0,001). En analyse multivariée, le taux d’adiponectine reste significativement corrélé aux taux de PUFA indépendamment de l’âge et de l’IMC. De même, le taux d’adiponectine reste significativement corrélé aux taux d’acides gras saturés, indépendamment de l’âge et de l’IMC. Conclusions.– Nos résultats suggèrent que chez les patients diabétiques de type 2, le taux d’adiponectine est lié à la composition en acides gras érythrocytaires. Une alimentation riche en PUFA aurait un effet favorable sur la concentration plasmatique en adiponectine. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1007 P455
Caractéristiques épidemiologiques des infections chez le diabétique F. Ben Fredj Ismail a,∗ , A. Benabderrahim a , I. Slim b , J. Anoun a , A. Rezgui a , M. Karmani a , O. Ben Abdallah a , H. Mhiri c , C. Laouani Kechrid a a Service de médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse b Service d’endocrinologie hôpital Farhat Hached, Sousse c Service de médecine interne hôpital sahloul, Sousse ∗ Auteur correspondant. Les infections constituent une complication fréquente et sérieuse chez le diabétique. Une étude rétrospective descriptive de 230 observations de diabétiques hospitalisés au moins une fois pour une infection sur 11 ans.