Prise en charge et pronostic du cancer bronchique non à petites cellules aux stades avancés

Prise en charge et pronostic du cancer bronchique non à petites cellules aux stades avancés

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 379 Fixations du tube digestif de découverte fortuite en TEP-TD...

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 379

Fixations du tube digestif de découverte fortuite en TEP-TDM chez les patients suivis pour un cancer bronchopulmonaire J. Vella-Boucaud 1 , D. Papathanassiou 2 , O. Bouche 3 , A. Prevost 4 , T. Lestra 2 , J. Nardi 1 , J.M. Perotin 1 , C. Launois 1 , M. Brasseur 3 , F. Lebargy 1 , G. Deslee 1 1 Service de pneumologie, hôpital Maison-Blanche, Reims, France 2 Service de médecine nucléaire, IJG, Reims, France 3 Service d’HGE, hôpital Robert-Debré, Reims, France 4 Service d’oncologie médicale, IJG, Reims, France Introduction La TEP-TDM est de plus en plus utilisée pour le bilan initial et la réévaluation dans cancers bronchopulmonaires. Son utilisation croissante amène à être souvent confronté à des lésions hypermétaboliques de découvertes fortuites extra thoraciques et notamment au niveau du tube digestif. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’incidence et l’étiologie de ces lésions. Patients et méthodes Deux cent trente patients atteints de cancer bronchopulmonaires ont bénéficié d’une TEP-TDM en 3 ans. Les comptes rendus ont été analysés rétrospectivement afin d’identifier ceux avec une fixation au niveau du tube digestif. Les dossiers des patients identifiés ont été ensuite analysés pour obtenir les informations sur la localisation gastro-intestinale, la SUVmax et le diagnostic final. Résultats Une fixation digestive a été mise en évidence pour 52/230 (23 %). Trente-trois patients (63,5 %) avaient une fixation diffuse et 19 (36,5 %) avaient une fixation focale. Dans les deux groupes, le colon a été le siège privilégié des fixations. Douze sur cinquante-deux patients ont poursuivi les investigations. Parmi ces 12 patients, 4 patients avec des lésions focales ont eu un diagnostic de malignité. Il n’a pas été identifié de différence significative dans les moyennes de SUVmax entre les 4 groupes de diagnostic (malignité certaine, haute probabilité de malignité, bénignité certaine, haute probabilité de bénignité). Conclusion Cette étude montre une incidence élevée de lésion gastro-intestinale hyperfixante de découverte fortuite associée au cancer du poumon. Ces résultats suggèrent que des explorations doivent être réalisées en cas de lésion focale gastro-intestinale de découverte fortuite en TEP-TDM. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.639 380

Prise en charge et pronostic du cancer bronchique non à petites cellules aux stades avancés S. Aouadi 1 , O. Naffati 1 , D. Ghorbel 1 , H. Gharsalli 1 , F. Chermiti 2 , F. Tritar 3 , A. Hamzaoui 4 , S. Maâlej 1 , L. Douik El Gharbi 1 1 Service de pneumologie D, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 2 Service de pneumologie IV, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 3 Service de pneumologie C, hôpital Abderrahmene Mami, Ariana, Tunisie 4 Service de Pneumologie B, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie Introduction Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est une tumeur maligne dont le diagnostic est fait à un stade avancé ou métastatique dans 60 à 80 % des cas. Son pronostic reste réservé malgré les progrès thérapeutiques. But Évaluer la prise en charge du CBNPC localement avancés et métastatiques en analysant la survie globale et les facteurs pronostiques. Méthodes Étude rétrospective portant sur les cas de CBNPC à un stade localement avancé et métastatique diagnostiqués entre janvier 2010 et décembre 2011.

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Résultats Cent vint-cinq patients ont été inclus. L’âge moyen était de 61 ans. Le sexe masculin était retrouvé dans 96 % des cas. Le CBNPC était au stade III A dans 10 % des cas, au stade III B dans 16 % des cas et au stade IV dans 74 % des cas. La chirurgie a été réalisée chez 5 patients uniquement (4 %). La chimiothérapie était indiquée dans 44 % des cas. L’association chimioradiothérapie était pratiquée dans 24 % des cas. Les soins palliatifs étaient indiqués dans 20 % des cas. La survie médiane de nos malades était de 9 mois. Celle ci était significativement plus courte chez les patients tabagiques à plus de 35 PA, aux antécédents de fibrose pulmonaire ayant un mauvais état général, avec envahissement médiastinal et n’ayant pas rec ¸u de traitement antitumoral spécifique. Conclusion Les facteurs pronostiques du CBNPC localement avancé et métastatique chez sont l’importance de la consommation tabagique, les antécédents de fibrose pulmonaire, le mauvais état général, l’extension ganglionnaire et l’absence de traitement antitumoral. Ces facteurs doivent être pris en considération pour optimiser la prise en charge et guider le choix thérapeutique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.640 381

Évolution de la double diffusion au CO et au NO au cours de la radiothérapie pulmonaire pour cancer bronchique : l’étude prospective CONORT S. Couraud 1 , C. Fontaine-Delaruelle 1 , A. Hassouni 2 , C. Prevost 2 , P.J. Souquet 1 , G. Letanche 3 , Y. Hammou 4 , N. Girard 5 , C. Viart-Ferber 1 , F. Mornex 2 1 Pneumologie, centre hospitalier Lyon Sud, hospices civils de Lyon, Lyon, France 2 Radiothérapie, centre hospitalier Lyon Sud, hospices civils de Lyon, Lyon, France 3 Groupe hospitalier mutualiste Les-Portes-Du-Sud, Lyon, France 4 Pneumologie, clinique mutualiste de Lyon, Lyon, France 5 Pneumologie, hôpital Pradel, hospices civils de Lyon, Lyon, France La radiothérapie est une des modalités de traitement du cancer bronchopulmonaire : soit pour les stades précoces en mode stéréotaxique, soit en mode conformationnel pour les stades évolués. L’irradiation thoracique semble sans effet notable à long terme sur les volumes pulmonaires, évalués lors des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR). Par contre, plusieurs études ont montré que la diffusion au monoxyde de carbone (DLCO) était altérée par la radiothérapie thoracique. Une atteinte de la diffusion peut signer soit une atteinte de la membrane alvéolo-capillaire, soit une atteinte du lit capillaire pulmonaire. La diffusion peut également être appréciée à l’aide du monoxyde d’azote (DLNO). La double mesure de la diffusion par NO et CO permettrait de déterminer le niveau précis de l’atteinte : membrane alvéolaire ou lit capillaire. L’étude CONORT est une étude observationnelle prospective monocentrique, visant à évaluer les mesures de double diffusion au cours de la radiothérapie thoracique. Les patients inclus sont ceux atteints de cancer bronchique pour lesquels une indication de radiothérapie thoracique a été retenue, et ayant donné leur accord. Chacun bénéficiera d’une EFR avec double diffusion avant, au milieu, à la fin et 6 mois après l’irradiation thoracique. Un total de 112 patients est nécessaire pour mettre en évidence une différence de 15 % entre deux mesures de diffusion avec une puissance de 90 %. Les résultats à la fermeture des inclusions après une période de recrutement de 12 mois seront présentés lors du congrès. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.641