Le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) aux stades précoces. À propos de 98 cas

Le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) aux stades précoces. À propos de 98 cas

A152 16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 Objectif.— Dresser le profil clinique, radiologi...

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16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

Objectif.— Dresser le profil clinique, radiologique, étiologique à travers une étude rétrospective portant sur 48 patients présentant un aspect radiologique en lâcher de ballons. Résultat.— L’âge moyen est de 50 ± 17 ans, la majorité de nos patients sont de sexe masculin (40 cas). Les signes fonctionnels respiratoires dominés par la toux sèche (31 cas), la dyspnée (24 cas), la douleur thoracique (20 cas) et l’hémoptysie (16 cas). La radiographie thoracique montre des opacités nodulaires et macronodulaires bilatérales dans 33 cas, unilatérales dans 15 cas. Le scanner thoracique montre une texture tissulaire dans 32 cas, associée à des adénopathies médiastinales dans 16 cas, des formations de densités kystiques dans 4 cas, des formations tissulaires excavées dans 5 cas et un épanchement pleural dans 12 cas. Le diagnostic étiologique est établi par la biopsie bronchique (9 cas), la ponction transpariétale thoracique (4 cas), la biopsie ganglionnaire (4 cas), la biopsie de la lésion primitive (15 cas), la biopsie pulmonaire par thoracotomie (1 cas), la biopsie de métastases hépatiques (1 cas), la sérologie hydatique (4 cas), taux élevé des ANCA (3 cas), la positivité de la bacilloscopie dans les expectorations (2 cas) et le sur le contexte clinique et évolutif (5 cas). Les étiologies sont dominées par la pathologie néoplasique dans 37 cas (77 %), l’hydatidose pulmonaire dans 4 cas, la tuberculose pulmonaire dans 4 cas, les vascularites dans 3 cas. Conclusion.— La pathologie néoplasique reste la principale étiologie à évoquer en premier lieu devant tout lâcher de ballons. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.735 447

Le carcinome broncho-pulmonaire non à petites cellules : survie et facteurs pronostiques H. Mahou , S. Joobeur , H. Mribah , S. Bel Haj Mohamed , N. Fahem , J. El Ghoul , S. Cheikh Mhamed , N. Skhiri , N. Rouetbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction.— Le cancer bronchique non à petites cellules (CNPC) représente le type histologique le plus fréquent des cancers pulmonaires primitifs. Malgré les progrès dans les modalités diagnostiques et thérapeutiques du CNPC, le pronostic reste réservé. Objectif.— Étudier la survie du CNPC et analyser les différents facteurs pronostiques. Méthodologie.— Étude rétrospective portant sur 487 dossiers de patients porteurs de CNPC bronchique suivis au service de pneumoallergologie de Monastir. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 62 ± 11 ans. Une nette prédominance masculine est notée (93,2 %). Quatre-vingttreize pour cent des patients sont tabagiques avec consommation moyenne de 52 ± 26 PA. Le carcinome épidermoïde est le type histologique le plus fréquent présent chez 252 patients (51,74 %) suivis par l’adénocarcinome chez 211 patients (43,3 %). Il s’agit de stade localement avancé ou métastatique dans 79,46 % des cas. La médiane de survie est de 6 mois. La survie à 1 an est de 21 %, à 2 ans de 7 % et à 5 ans de seulement 2,5 %. Les facteurs associés à un mauvais pronostic sont : l’âge avancé (> 60 ans), l’amaigrissement, le score PS ≥ 2, la présence d’un trouble ventilatoire obstructif, les stades localement avancés et métastatiques. Le traitement chirurgical dans les stades résécables et la chimiothérapie dans les stades avancés sont associés à un meilleur pronostic. Le sexe, le tabagisme, ainsi que l’importance de la consommation tabagique n’ont pas montré d’influence significative sur la survie. Conclusion.— Le cancer bronchique non à petites cellules reste de pronostic sombre, cependant un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adéquate pourrait améliorer le pronostic. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.736

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Le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) aux stades précoces. À propos de 98 cas S. Joobeur , S. Bel Haj Mhamed , H. Mribah , N. Fahem , H. Mahou , J. El Ghoul , S. Cheikh Mhamed , N. Skhiri , N. Rouetbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction.— Le cancer broncho-pulmonaire primitif constitue la 1re cause de mortalité par cancer dans le monde. Son diagnostic à un stade précoce permet d’améliorer son pronostic. But.— Analyser les caractéristiques démographiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives du CBNPC aux stades précoces (I, II et IIIA). Résultat.— L’âge moyen de nos patients est de 62,5 + 11 ans. Une nette prédominance masculine est notée (96,9 %). 92,8 % des patients sont tabagiques avec une consommation moyenne de 55 PA. La durée moyenne d’évolution des symptômes est de 3 mois. La confirmation diagnostique du CBNPC s’est basée sur la biopsie bronchique dans 33,7 % des cas et la ponction transpariétale sous repérage scannographique dans 36,7 % des cas. Il s’agit d’un carcinome épidermoïde dans 61,2 % des cas et d’un adénocarcinome bronchique dans 35,7 % des cas. Huit patients sont au stade IA, 38 au stade IB, 1 au stade IIA, 18 au stade IIB et 33 au stade IIIA. Cinquante-six patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical suivi d’une chimiothérapie chez 26 patients. Dix-neuf patients ont bénéficié d’une chimiothérapie associée à la radiothérapie thoracique chez 7 patients. La médiane de survie est de 12 mois avec une survie à 1 an, 2 ans et 5 ans de 45 % ; 19,7 % et 10,2 % respectivement. Conclusion.— Le cancer bronchique demeure une affection de pronostic réservé. Son diagnostic à des stades précoces permet d’augmenter les possibilités thérapeutiques et d’améliorer le pronostic. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.737 449

Le carcinome bronchique non à petites cellules stade localement avancé : profil et facteurs pronostiques J. El Ghoul , S. Joobeur , H. Mribah , H. Mahou , N. Fahem , S. Bel Haj Mohamed , N. Skhiri , S. Cheikh Mhamed , N. Rouetbi , A. El Kamel Service pneumologie et d’allergologie, CHU FB, Monastir, Tunisie Introduction.— Malgré les progrès thérapeutiques accomplis ces dernières années, le pronostic des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) localement avancés (stade IIIB) reste mauvais. But.— Étudier le profil clinique et thérapeutique ainsi que la survie et les facteurs pronostiques des CBNPC stade IIIB chez 125 patients. Résultats.— Il s’agit de 116 hommes et de 9 femmes. L’âge moyen était de 63,9 + 11, 3 ans. Quatre-vingt-onze pour cent des patients étaient des fumeurs avec un tabagisme moyen à 53 PA. La symptomatologie respiratoire était dominée par la douleur thoracique notée chez 62 % des patients. Dix sept patients avaient un syndrome médiastinal. L’altération de l’état général était notée chez 64 % des patients. Le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus fréquent (56 %) suivi par l’adénocarcinome (40 %). Soixante-neuf patients ont bénéficié d’une chimiothérapie qui était associée à une radiothérapie chez seulement 13 patients du fait des difficultés d’accès à ce traitement. Dans 44 % des cas, un simple traitement symptomatique était indiqué (PS > 2, âge avancé, insuffisance respiratoire). La médiane de survie de nos patients était de 6 ± 0,42 mois. Le sexe féminin, le score PS ≥ 2, l’âge supérieur à 60 ans, l’adénocarcinome et la présence