Les facteurs pronostiques de la deuxième ligne de chimiothérapie pour le cancer bronchopulmonaires non à petites cellules aux stades avancés

Les facteurs pronostiques de la deuxième ligne de chimiothérapie pour le cancer bronchopulmonaires non à petites cellules aux stades avancés

A204 21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 (3 mg/kg/tous les 15 jours) hors protocole de recherche cliniq...

58KB Sizes 0 Downloads 60 Views

A204

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017

(3 mg/kg/tous les 15 jours) hors protocole de recherche clinique au CHI de Créteil. Une analyse des caractéristiques clinicopathologiques, de la tolérance, et de l’efficacité du traitement a été réalisée. Résultats Soixante-trois patients ont été inclus (homme : 76,1 %, âge : 65 (40—78), épidermoïde : 33,3 % ; fumeur : 93,7 %, EGFR/ALK négatives : 98,4 %, statut PDL1 inconnu : 70 % ; au moins une comorbidité significative : 54 % ; performans status 0/1/2 : 34 %/49 %/17 % ; métastases cérébrales : 38 % ; nivolumab en seconde, troisième, et après plus de 3 lignes de traitement : 38 %/38 %/24 % ; nombre moyen de cycles de nivolumab : 6 (1—24), plus de 12 cycles : 20,6 %, taux de contrôle de la maladie : 59 % (3 réponses complètes) ; effets indésirables cliniquement significatifs : 13 (20 %) : asthénie : 4 patients, colite de grade 2 à 4 : 3 patients, pneumonie : 3 patients, néphrite : 1 patient). À progression, 50 % des patients ont rec ¸u un autre traitement systémique. Deux patients ont repris leurs activités professionnelles. Conclusion En condition de vie réelle, le nivolumab a un niveau d’efficacité comparable à celui retrouvé par les études pivot de phase III mais avec un taux plus important d’effets indésirables cliniquement significatif, en particulier de colites. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.479 467

La réponse à une chimiothérapie dans les cancers bronchiques non à petites cellules est-elle majorée après immunothérapie ? S. Chaléat ∗ , R. Scussel , M. Grangeon , J. Pignon , C. Fournier , L. Greillier , S. Jourdan , M. Boucekine , P. Tomasini , F. Barlési , C. Mascaux Service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques, AP—HM, Aix-Marseille université, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Chaléat) Introduction Dans moins de 50 % des cas, les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) traités par inhibiteurs des points de contrôle immunitaire bénéficient d’au moins un traitement ultérieur, le plus souvent de la chimiothérapie ou un inhibiteur de tyrosine kinase du récepteur de facteur de croissance épidermoïde (EGFR). Les taux de réponse objective (TRO) à la chimiothérapie de deuxième ligne sont habituellement de 5,5 à 9,1 %, les taux de contrôle de la maladie (TCM) de 47,7 à 54,9 % avec une survie sans progression (SSP) médiane de 2,9 mois et une survie globale (SG) médiane de 7 à 8,3 %. Le taux de réponse à la chimiothérapie pourrait être augmenté après immunothérapie. Cette étude a pour but d’analyser l’efficacité de la chimiothérapie après une immunothérapie. Méthodes Dans cette étude observationnelle unicentrique, les patients atteints de CBNPC ayant eu une immunothérapie par inhibiteurs de CTLA4, PD1 ou PD-L1 et ayant bénéficié d’une chimiothérapie ultérieure ont été sélectionnés. Après signature d’un consentement d’exploitation des données à des fins de recherche, les TRO, TCM et les données de SSP et de SG ont été extraites du dossier médical informatisé et analysées. Résultats Au total, parmi 87 patients traités par inhibiteurs des points de contrôle immunitaire, 30 (34 %) ont rec ¸u un traitement ultérieur, dont 22 par chimiothérapie et 8 par thérapie ciblée. Parmi les 22 patients ayant rec ¸u une chimiothérapie après immunothérapie, dont 21 évaluables pour la réponse, les TRO et TCM étaient respectivement de 13,6 % [IC = 4—33 %] et de 86,4 % [66,7—95,2 %] ; les médianes de SSP et SG étaient de 8 mois [4,47—11,53] et de 32 mois [1,7—62,3]. Parmi ces 2 patients, 19 avaient rec ¸u une

première ligne de chimiothérapie avant l’immunothérapie, avec pour ce sous-groupe des TRO de 10 % [2,8—30,1 %], TCM de 85 % [64—94,8 %] et des médianes de SSP de 6 mois [1—13] et de SG de 32 mois [7,02—56,98]. Conclusion Dans cette étude observationnelle, les TRO à la chimiothérapie après immunothérapie étaient semblables, mais les TCM étaient supérieurs aux taux habituellement observés en chimiothérapie de seconde ligne pour les CBNPC. Les SSP et SG médianes sont supérieures à celles observées avec les chimiothérapies de seconde ligne pour des CBNPC non prétraités par immunothérapie. Ces résultats semblent indiquer que l’immunothérapie majore l’efficacité de la chimiothérapie dans les CBNPC, mais sont purement observationnels et doivent être vérifiés par une étude prospective dédiée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.480 468

Les facteurs pronostiques de la deuxième ligne de chimiothérapie pour le cancer bronchopulmonaires non à petites cellules aux stades avancés S. Bacha ∗ , S. Majdoub Fehri , S. Habibech , H. Racil , S. Cheikhrouhou , A. Sghaier , M.L. Megdiche , A. Chabbou , N. Chaouech Service de pneumologie 2, hôpital Abedrahman Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Bacha) Introduction Le cancer bronchopulmonaire primitif est de mauvais pronostic. La chimiothérapie a permis certainement d’améliorer la survie et la qualité de vie. Les facteurs pronostiques de la chimiothérapie de première ligne ont été largement étudiés. Cependant, peu d’études ont été menées sur les déterminants pronostiques de la chimiothérapie de deuxième ligne du cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBPNPC). Le but de cette étude était de déterminer les facteurs pronostiques de survie chez les patients recevant un traitement de deuxième ligne pour CBPNPC aux stades avancés. Méthodes Étude rétrospective incluant 71 patients ayant un CBPNPC aux stades avancés III b-IV qui ont rec ¸u une chimiothérapie de deuxième ligne et suivis dans deux services de pneumologie (Pavillon 2 et Ibn Nafis) entre janvier 2006 et janvier 2013. Résultats La moyenne d’âge était de 57 ans. Tous les patients étaient de sexe masculin. Le performans status était 0 ou 1 dans 90,1 % des cas. L’intoxication tabagique était notée dans 68 cas (95,8 %). Le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome dans 48 cas (67,6 %) suivi par le carcinome épidermoïde dans 14 cas (19,7 %). Soixante-quatre patients avaient rec ¸u une bithérapie à base de sels de platine en première ligne. La chimiothérapie de deuxième ligne était à base de docetaxel dans 31 cas, pemetrexed dans 18 cas et gemcitabine dans 4 cas. Quatorze patients avaient rec ¸u une troisième ligne de chimiothérapie. La médiane de survie globale était de 13,5 mois. L’analyse univariée avait montré que l’âge ≥ 65 ans (p = 0,025), un stade T avancé (T4 par rapport T3 et T2 ; p = 0,01), un stade N avancé (N3 par rapport N2 et N1 ; p = 0,001), une anémie (p = 0,05) et la progression tumorale après une chimiothérapie de première ligne (p = 0,04) étaient associés à une mauvaise survie globale (OS). L’analyse multivariée avait montré que seuls l’âge ≥ 65 ans (HR = 2,15 ; intervalle de confiance IC à 95 %, [1,26 à 2,44]) et un stade N avancé (HR = 2,273 ; IC à 95 % [1,26 à 2,44]) étaient des facteurs pronostiques indépendants de mauvaise survie globale.

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Conclusion Dans notre étude, l’âge ≥ 65 ans et le stade N avancé sont des facteurs de mauvais pronostic chez les patients atteints de CBPNPC aux stades avancés recevant une chimiothérapie de deuxième ligne. Ces facteurs peuvent être considérés dans la sélection des patients candidats à une deuxième ligne de chimiothérapie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.481

PO16 — Cancer 4 (hémopathies, tumeurs rares, plèvre et médiastin)

469

Les aspects radiologiques thoraciques des hémopathies malignes A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi) Introduction Les hémopathies malignes sont des tumeurs développées aux dépens du tissu hématopoïétique et des ganglions lymphatiques. Les déterminations thoraciques des hémopathies malignes sont fréquentes et d’aspect radiologique variable. Méthodes Une étude rétrospective portant sur 101 cas colligés entre 2003 et 2016. Résultats Il s’agit de 51 femmes et 50 hommes. La moyenne d’âge était de 38 ans. Le syndrome d’épanchement liquidien était noté dans 56 % des cas, des adénopathies périphériques dans 32 %, des masses pariétales dans 11 % et des nodules sous-cutanés dans 7 %. Le téléthorax montrait un élargissement médiastinal dans 67 % des cas, une opacité de type pleural dans 40 %, une opacité pulmonaire dans 10 %, un syndrome alvéolaire dans 7 %, une atélectasie dans 4 % et un aspect en lâcher de ballon dans 1 %. Le scanner thoracique avait noté des adénopathies médiastinales dans 52 % des cas, un complexe gangliotumoral dans 16 %, un processus parenchymateux dans 10 %, une condensation alvéolaire dans 8 %, des opacités réticulaires de distribution lymphatique dans 1 % et un épanchement pleural associé dans 40 %. Il s’agissait d’un lymphome malin non hodgkinien dans 50 % des cas, d’une maladie d’Hodgkin dans 36 %, d’une maladie de Kahler dans 12 %, de leucémie aiguë dans 3 % et de leucémie lymphoïde chronique dans 1 %. Le traitement reposait essentiellement sur la polychimiothérapie. L’évolution était favorable dans 60 % des cas, avec 8 % de rechute, 15 % toujours sous traitement et 19 % des cas sont décédés. Conclusion Les aspects radiologiques des atteintes thoraciques des hémopathies malignes sont polymorphes et aucun aspect radiologique n’est spécifique. La TDM thoracique permet de suspecter fortement le diagnostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.482 470

Profil étiologique des adénopathies médiastinales A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi)

A205

Introduction Les adénopathies médiastinales dominent la pathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés du diagnostic essentiellement étiologique. Le but du travail est de préciser les étiologies les plus fréquemment retrouvées des adénopathies médiastinales. Méthodes Étude rétrospective portant sur 51 patients hospitalisés au service des maladies respiratoires de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Résultats La moyenne d’âge de nos patients était de 40 ans (16 à 70 ans). On a noté une prédominance féminine dans 75 % des cas. Le contage tuberculeux récent était noté dans 12 % des cas. Les signes cliniques étaient dominés par la dyspnée dans 74 % des cas et les douleurs thoraciques dans 56 %. L’examen clinique a retrouvé des adénopathies périphériques dans 23 % des cas, des nodules cutanés, des lésions érythématosquameuses et un syndrome d’épanchement liquidien dans 8 % des cas chacun. La radiographie thoracique révélait un aspect de lymphome hilaire bilatéral dans 55 % des cas, un aspect d’élargissement médiastinal isolé dans 22 % des cas et associé à une opacité de type pleural dans 7 % des cas. La tomodensitométrie thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales chez tous nos patients dont 10 % étaient nécrosées. Le diagnostic histologique est porté par les biopsies bronchiques dans 37 % des cas, les biopsies ganglionnaires périphériques dans 21 % des cas, biopsie sous médiastinoscopie dans 11 % des cas. Les adénopathies médiastinales étaient d’origine sarcoïdienne dans 37 % des cas, tuberculeuse dans 25 % des cas, lymphomateuse dans 21 % des cas et métastatiques dans 4 % des cas. L’évolution, jugée sur l’amélioration clinique et la régression voire la stabilisation des adénopathies, était bonne dans 72 % des cas, 11 % des cas sont en cours de traitement et 11 % des cas sont perdus de vue. Conclusion Il ressort de cette étude les difficultés du diagnostic étiologique des adénopathies médiastinales, qui reste dominé par la sarcoïdose dans notre contexte. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.483 471

Apport de la ponction biopsie transpariétale dans les tumeurs médiastinales A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi) Introduction Les tumeurs médiastinales sont des tumeurs rares, dont le diagnostic repose le plus souvent sur l’histologie. Méthodes Pour préciser l’apport de la ponction biopsie transpariétale (PBTP) dans la confirmation histologique des tumeurs médiastinales. Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 42 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Résultats La moyenne d’âge était de 40 ans. Le tableau clinique était dominé par la douleur thoracique et la dyspnée. Le téléthorax objectivait une opacité de type médiastinale dans 27 cas, un aspect d’élargissement médiastinal dans six cas, associé à un lâcher de ballons et une opacité de type pleural dans deux cas, une opacité à projection hilaire dans cinq cas, un hémithorax opaque et un aspect de surélévation de la coupole diaphragmatique dans un cas chacun. Le scanner thoracique montrait un processus tissulaire du médiastin antérieur dans 23 cas, du médiastin moyen dans dix cas, du médiastin postérieur dans cinq cas, et un processus de densité liquidienne dans quatre cas. L’étiologie était confirmée par la ponction biopsie transpariétale (PBTP) dans 14 cas (scanoguidée dans huit cas [20 %] et échoguidée dans cinq cas [13 %]), sur la pièce opératoire de la