19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 biopsie pleurale dans 74 %, par thoracotomie dans 19 %, et par ponction biopsie transpariétale dans 7 %. La classification du MPM est dominée par le stade T3. Le traitement était la radiothérapie prophylactique et le traitement symptomatique. Nous rappelons le rôle de l’exposition à l’amiante dans la genèse du MPM, et nous insistons sur les difficultés diagnostiques et thérapeutiques de cette tumeur ainsi que son pronostic qui reste péjoratif. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.671 412
Carcinome bronchique non à petites cellules aux stades précoces : à propos de 60 cas G. Soussi , H. Racil , A. Hedhli , S. Cheikh Rouhou , S. Bacha , N. Chaouch , A. Chabbou Service de pneumologie (Pavillon 2), H.A. Mami, Ariana Introduction Les carcinomes bronchiques non à petites cellules (CBNPC) précoces se caractérisent par leur hétérogénéité sur le plan évolutif. Cette disparité de pronostic semble liée à leur résécabilité et leur réponse à la chimiothérapie néoadjuvante (CTna). Objectif Étudier les caractéristiques et la survie des patients avec un CBNPC à un stade précoce. Patients et méthodes Sur 262 dossiers de patients (P) ayant un CBNPC entre le 01/01/2008 et le 31/12/2012, 60 P ayant des stades précoces (I, II ou IIIA) ont été identifiés. Résultats L’âge moyen des P était de 64 ans avec un tabagisme moyen à 57,7 PA. Le signe le plus fréquent était la douleur thoracique (58,3 %). Le délai moyen de consultation était de 118,5 jours (j). Le diagnostic s’est fait par biopsie bronchique (46,6 %), biopsie sous TDM (26,6 %) ou chirurgie (26,6 %) avec un délai moyen de 39 j. Le type épidermoïde était le plus fréquent (50 %). Les stades I et II sont notés dans 11,7 % des cas et le stade III A dans 76,7 %. Sept P avaient un PS ≥ 2. Vingt P ont eu une chirurgie curative associée à une CT adjuvante dans 14 cas. Seuls 9 P de stade III A ont été opérés. Une CTna était indiquée chez 30 P avec une réponse suivie de chirurgie (4,3 %), une stabilité (36,4 %) ou une progression (54,6 %). Cinq P ont eu des soins de support et 5 ont été perdus de vue. La survie globale était à 42,5 mois. La réponse à la CTna influait la survie (p = 0,009). Celle-ci n’était pas corrélée au stade (p = 0,27) ni au statut N (p = 0,32) mais l’était pour le statut T (p < 0,0001). Conclusion Le statut T ainsi que la réponse à la CTna pour les stades IIIA influencent le pronostic. Paradoxalement, le statut N n’a pas d’impact sur la survie des stades précoces. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.672 413
Délai diagnostique du cancer bronchopulmonaire localement avancé : expérience d’un service de pneumologie B. Ben Safta , J. Ben Ammar , B. Dhahri , S. Azzabi , M.A. Baccar , H. Aouina Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction Le cancer bronchopulmonaire reste un problème de santé publique, devant une incidence qui ne cesse d’augmenter et une présentation clinique polymorphe responsable d’un retard diagnostique et de difficultés thérapeutiques. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de 2007 à 2013 au service de pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle de
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Tunis sur des patients présentant un cancer bronchopulmonaire localement avancé ou métastatique confirmé histologiquement. Résultats Nous avons recensé 200 patients, l’âge moyen était de 58 ans. Quatre-vingt-quinze pour cent des patients étaient symptomatiques au moment du diagnostique. Il s’agissait d’un cancer à petite cellule dans 15 % des cas et de cancer non à petite cellule dans 85 % des cas. Le délai moyen de consultation était de 3 mois. Le délai moyen de confirmation diagnostique était d’1 mois et le délai moyen de traitement quand l’état général le permettait était de 2 mois. Les protocoles de chimiothérapie prescrits étaient : Gemzar Cisplatine/Navelbine Cisplatine/Alimta Cisplatine. La suivie moyenne des malades était de 6 mois. Conclusion Le cancer bronchopulmonaire est une affection nécessitant un traitement instauré le plus rapidement. Tout retard diagnostique limitera la prise en charge thérapeutique à un traitement palliatif. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.673
PO04 — Cas cliniques 414
Formes actives de poumon de fermier avec emphysème H. Pana-Katatali 1 , T. Soumagne 1 , M. Veil-Picard 1 , F. Claude 1 , G. Eberst 1 , A. Gondouin 1 , B. Degano 2 , J.C. Dalphin 3 1 Service de pneumologie, Besanc ¸on, France 2 Service de physiologie/explorations fonctionnelles, Besanc ¸on, France 3 UMR/CNRS 6249, service de pneumologie, Besanc ¸on, France Rationnel La maladie de poumon de fermier (PDF) est la forme la plus courante de pneumopathie d’hypersensibilité. Elle résulte de l’inhalation chronique d’antigènes microbiens auxquels le patient a été sensibilisé. On considère classiquement que les formes chroniques se présentent comme des maladies pulmonaires fibrosantes. Néanmoins, des études épidémiologiques ont relevé l’existence d’une évolution emphysémateuse. L’objectif de notre étude était d’évaluer la fréquence de ces formes emphysémateuses et de préciser leurs caractéristiques cliniques, radiologiques et fonctionnelles. Méthodes Nous avons analysé de manière rétrospective les cas de PDF inclus dans une étude prospective (SOPHIA, PHRC 2009-A0054651) entre 2010 et 2013. Tous les patients avaient bénéficié de fac ¸on standardisée d’un interrogatoire, d’un examen clinique, d’un questionnaire professionnel, d’une tomodensitométrie haute résolution, en procubitus et expiratoires et d’explorations fonctionnelles respiratoires. Résultats Parmi ces 13 cas de PDF inclus, nous avons identifié 4 sujets non-fumeurs (30 %) avec une forme active de la maladie (symptômes persistants et alvéolite lymphocytaire) et un emphysème pulmonaire bilatéral. Les paramètres fonctionnels étaient normaux. Un cas avait une présentation typique de syndrome emphysème-fibrose probablement induit par l’exposition aux microorganismes. Conclusion Ces résultats préliminaires confirment que l’emphysème est une évolution fréquente des formes chroniques actives de PDF, cause méconnue d’emphysème chez le non-fumeur. Les forces de rétractions liées au processus interstitiel et bronchiolaire de la PHS expliquent sont doute la normalité de la fonction ventilatoire chez ces patients emphysémateux. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.674