Prise en charge globale et parcours de soins au centre de la nouvelle recommandation de la HAS

Prise en charge globale et parcours de soins au centre de la nouvelle recommandation de la HAS

Actualités pharmaceutiques Ř n° 513 Ř Février 2012 actualités Alzheimer L a Haute Autorité de santé (HAS) vient d’actualiser sa recommandation “Di...

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Actualités pharmaceutiques Ř n° 513 Ř Février 2012

actualités

Alzheimer

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a Haute Autorité de santé (HAS) vient d’actualiser sa recommandation “Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées”. Publiée en mars 2008, cette dernière avait été retirée par la HAS en mai 2011. Dès septembre 2011, un nouveau groupe de travail composé de professionnels de santé d’horizons différents œuvrant dans le champ de la maladie d’Alzheimer (médecins généralistes, neurologues, gériatres, psychiatres, infirmiers…) et de l’association France Alzheimer, s’est réuni afin d’en réaliser une actualisation. La nouvelle version, intitulée “Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostic et

prise en charge”1, tient compte notamment des conclusions récentes de la Commission de la transparence de la HAS sur les traitements médicamenteux. La Commission, en charge de l’évaluation des médicaments, a, en effet, conclu, en octobre dernier, que les médicaments prescrits dans le cadre de la maladie d’Alzheimer présentaient un intérêt thérapeutique faible. Elle recommande, de ce fait, de limiter leur prescription à un an, renouvelable sous conditions strictes, en concertation avec les professionnels de santé suivant le patient, ce dernier, si son état le permet, et les aidants. Forte de ces nouveaux éléments, la Haute Autorité de Santé insiste sur le

fait que la prise en charge de la maladie doit être globale. La nouvelle recommandation définit également le parcours de soins des patients. Le médecin généraliste traitant est « le pilote de l’organisation des soins centrée sur le patient ». Il réalise l’évaluation initiale du patient présentant des troubles cognitifs auquel il recommande un suivi si aucune altération de la mémoire, du jugement, de la compréhension, etc., n’est diagnostiquée. Dans le cas contraire, il programme, en collaboration avec le spécialiste, des examens complémentaires. Dès lors que le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est posé et annoncé par le spécialiste, le médecin traitant propose

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Prise en charge globale et parcours de soins au centre de la nouvelle recommandation de la HAS

Ř La prise en charge de la maladie d’Alzheimer doit être globale.

une prise en charge et met en œuvre les mesures d’accompagnement en lien avec les aidants. N Élisa Derrien

Référence 1. Haute Autorité de santé. Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostic et prise en charge. Recommandations. Décembre 2011. www.has-sante.fr/portail/upload/ docs/application/pdf/2011-12/ recommandation_maladie_d_alzheimer_ et_maladies_apparentees_diagnostic_ et_prsie_en_charge.pdf

Cancérologie

Une protéine offre de nouveaux espoirs

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e cancer est devenu la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires, à l’origine, en 2008, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de 7,6 millions de

Ř Des chercheurs ont réussi à tuer des métastases dans leur nid.

décès, soit 13 % de la mortalité mondiale. Les métastases sont la principale cause de complications et de mortalité liées à cette maladie. Des scientifiques de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de la Fondation Isrec, en Suisse également, ont effectué des tests sur des souris, démontrant le rôle important d’une protéine, la périostine, dans la multiplication des cellules cancéreuses1. La périostine est une protéine de la matrice extracellulaire déjà connue pour son rôle dans la croissance osseuse, dans la régulation de la réaction inflammatoire allergique et

dans l’asthme. Le processus métastatique est interrompu dès lors qu’elle est inactivée des cellules souches cancéreuses. Les chercheurs ont développé un anticorps, testé in vitro, adhérant à cette protéine et empêchant son fonctionnement. L’objectif est évidemment de transposer ces résultats à l’homme. Quelques réserves peuvent toutefois être émises car il semble difficile de découvrir un anticorps équivalent fonctionnant chez l’homme et des précautions semblent de rigueur quant aux éventuels effets secondaires. Cependant, ces résultats pourraient ouvrir la voie à de nouvelles

thérapies permettant de traiter les cancers avancés et de prévenir l’apparition de métastases chez l’homme. N Stéphane Berthélémy Pharmacien, Royan (17) [email protected]

Référence 1. Malanchi I, Santamaria-Martinez A, Susanto E, Peng H, Lehr HA, Delaye JF, Huelsken J. Interaction between cancer stem cells and their niche govern metastatic colonization. Nature. 2011 doi: 10.1038/Nature 10694 online 07 December 2011

Source Barraud E. Tuer les métastases dans leur nid. Actualités Mediacom, 8 décembre 2011. http://actu.epfl.ch/ news/tuer-les-metastases-dans-leur-nid/

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