Profil d’expression de TLRs et du récepteur de la leptine (OB-R) chez les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire

Profil d’expression de TLRs et du récepteur de la leptine (OB-R) chez les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire

Résumés des présentations aux JFN de Marseille 2015 / Nutrition clinique et métabolisme 30 (2016) 109–132 Néanmoins, les compléments à base de minérau...

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Résumés des présentations aux JFN de Marseille 2015 / Nutrition clinique et métabolisme 30 (2016) 109–132 Néanmoins, les compléments à base de minéraux et vitamines répondent aux carences retrouvées par l’enquête alimentaire. Il est nécessaire, pour atteindre une meilleure performance en bonne santé, d’assurer un apport nutritionnel et complémentation sous contrôle et suivie par une équipe spécialisée. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.04.013 P032

Profil d’expression de TLRs et du récepteur de la leptine (OB-R) chez les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire L.E. Belmonte 1,2,∗ , M.P. Tavolacci 3 , C. Guérin 1 , A. Guillibert 3 , A. Rimbert 2 , A. Petit 2 , S. Grigioni 2 , V. Folope 2 , G. Colange 2 , N. Achamrah 2 , M. Coeffier 1,2 , P. Dechelotte 1,2 1 Inserm U1073, université de Rouen 2 Nutrition 3 CIC-CRB 1404, CHU de Rouen, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L.E. Belmonte) Introduction et but de l’étude Les troubles du comportement alimentaire, regroupant l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie sont fréquents. Leur physiopathologie reste mal connue même si l’hypothèse d’une dysfonction de l’axe intestin–cerveau émerge actuellement avec la mise en place d’une réponse immuno-inflammatoire systémique de bas grade. Des études expérimentales suggèrent un rôle des récepteurs de la famille Toll (TLRs) dans la régulation du comportement alimentaire. Le but de cette étude est donc d’étudier sur une cohorte de patients souffrant de troubles du comportement alimentaire, l’expression de TLR4, TLR2 et OB-R à la surface des monocytes et de rechercher les associations avec le comportement alimentaire. Ce projet s’appuie sur la constitution de la cohorte Eating Disorders Inventory and Longitudinal Survey (EDILS). Matériel et méthodes Vingt-cinq patients, inclus dans la cohorte EDILS, ont été étudiés. Les patients ont été répartis en 2 groupes : hyperphagie (H), IMC > 30 (n = 16) et anorexie (A), IMC < 18,5 (n = 9). À partir de prélèvements sanguins, l’expression de TLR4, TLR2 et OB-R a été évaluée par cytométrie de flux. Les anticorps dirigés contre CD14 et CD11b ont été utilisés pour identifier les monocytes. Les résultats (moyenne ± écart-type moyen) ont été comparés par un t-test ou Mann-Whitney avec un seuil de significativité fixé à p < 0,05. Les corrélations ont été analysées par le test de Spearman. Résultats et analyse statistique L’expression de TLR2 à la surface de monocytes n’est pas différente chez les patients H par rapport A (H : 1258 ± 96 vs A : 1216 ± 111, p = 0,78). En revanche, l’expression d’OB-R était significativement plus élevée chez les patients anorexiques (H : 166,6 ± 8 vs 214,1 ± 20, *p = 0,04). Concernant TLR4, une augmentation de l’expression à la surface des monocytes chez les patients anorexiques est également observée (H : 136,5 ± 7 vs A : 184,7 ± 20, *p = 0,008). Enfin, une corrélation négative a été observée entre l’expression de TLR4 et l’IMC (*p = 0,04). Conclusion Nous avons observé que l’expression de TLR4 et d’OB-R à la surface de monocytes était augmentée chez les patients anorexiques par rapport aux patients hyperphages. Cette expression augmentée pourrait être le résultat d’une activation accrue des monocytes jouant un rôle dans la régulation du comportement alimentaire. Des études fonctionnelles complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.04.014

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P033

Adhésion à la diète méditerranéenne et comportement alimentaire chez des enfants scolarisés de la ville d’Oran

L. Ghomari ∗ , H. Ghomari Boukhatem , M. Bouchenak Laboratoire de nutrition clinique et métabolique, université Oran 1 Ahmed-Ben-Bella, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Ghomari) Introduction et but de l’étude L’alimentation méditerranéenne traditionnelle est considérée comme l’un des modèles alimentaires les plus sains, plusieurs études ont démontré ses bienfaits sur la santé et la longévité des individus, mais le mode de vie actuel affaiblit la transmission des valeurs alimentaires familiales et contribue à la perte de repères traditionnels. Les enfants peuvent être le groupe d’âge avec la diète méditerranéenne la plus détériorée. L’objectif de cette étude est de connaître le degré d’adhésion à la diète méditerranéenne traditionnelle et le comportement alimentaire chez une population d’enfants méditerranéens. Matériel et méthodes L’étude est menée chez 144 enfants (sex-ratio F/G = 68/72), âgés de 6 à 10 ans scolarisés dans la ville d’Oran. Les paramètres anthropométriques (poids, taille, calcul de l’indice de masse corporelle [IMC] selon les seuils de l’IOTF) ont été mesurés. Le comportement alimentaire est évalué grâce à un questionnaire adapté et la qualité de l’alimentation grâce à l’indice KIDMED. Résultats La population est classée en fonction de l’IMC en quatre groupes : normo-pondéraux (NP) 54 %, surpoids (S) 24 %, obèses (O) 10 %, et maigres (M) 12 %. Seulement 8 % des enfants NP ont un score KIDMED ≥ 8 soit une « diète méditerranéenne optimale », 59 % des NP, 17 % des M, 16 % en S, et 12 % des O, ont un score KIDMED situé entre 4 et 7 qui suggère que leur alimentation a « besoin d’amélioration », et 33 % des enfants NP, 83 % M, 84 % en S, et 88 % O, ont un score KIDMED ≤ 3 donc une « alimentation de très mauvaise qualité » caractérisée par une faible consommation des fruits et légumes, des céréales et légumes secs, du poisson, de l’huile d’olive, et des produits laitiers. Le questionnaire sur le comportement alimentaire révèle que le petit déjeuner est consommé par la majorité de la population mais est généralement composé d’un produit laitier et de pâtisserie industrielle ou viennoiseries, les boissons sucrées sont consommées quotidiennement par 92 % des O, 85 % des S, 76 % des M, et 60 % des NP. Les groupes S et O passent 2 fois plus de temps (2 h 30/j) devant la télévision que les NP et M (1 h 30/j) souvent en grignotant. Ce grignotage de produits riches en gras en sucre et en sel est noté chez 92 % des O, 88 % des M, 85 % des NP, et 74 % des S. La fréquentation des fast-food est d’au moins une fois par semaine pour 8 % des enfants quel que soit leur IMC, 2 à 3 fois par mois pour 33 %, et occasionnelle pour 59 % d’entre eux. Conclusion Cette étude met en évidence les erreurs alimentaires commises par ces enfants. Un programme d’éducation nutritionnelle s’impose pour la promotion des bonnes habitudes alimentaires et du mode de vie actif. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.04.015 P034

Apports alimentaires spontanés et profils métaboliques dans un groupe de 30 banquiers du grand Tunis

C. Amrouche ∗ , S. Hhamdi , I. Sébai , H. Enneifer , O. Berriche , F. Mahjoub , A. Gammoudi , H. Jamoussi Service de diabétologie, nutrition et maladies métaboliques « A », institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Amrouche) Introduction et but de l’étude L’adoption de nouveaux modes de vie malsains comme l’augmentation de la consommation de plats préparés hors ménage, dont la composition est souvent inconnue, des aliments riches en graisse, en sucre et à forte densité énergétique, contraste avec une réduction concomitante du niveau