Profil épidémiologique clinique paraclinique étiologique et évolutif des dilatations des bronches

Profil épidémiologique clinique paraclinique étiologique et évolutif des dilatations des bronches

22e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise—Lyon, 26—28 janvier 2018 dants de réhospitalisation durant l’année suivant une première hospitalisati...

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22e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise—Lyon, 26—28 janvier 2018 dants de réhospitalisation durant l’année suivant une première hospitalisation pour EA-DDB. Conclusion La fréquence des EA et l’OLD constituent les principaux facteurs prédictifs de réhospitalisation précoce pour EA-DDB. Une prise en charge adéquate de ces patients à haut risque est nécessaire pour réduire la morbi-mortalité. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmr.2017.10.099 89

Profil épidémiologique clinique paraclinique étiologique et évolutif des dilatations des bronches S. Dia 1,∗ , F.B.R. Mbaye 1 , K. Thiam 1 , M.F. Cissé 1 , M. Ly 2 , J.M.A.N. Sagne 1 , W. Ka 1 , M. Ndao 1 , N.O. Touré 1 , Y. Dia Kane 1 1 Pneumologie, Dakar, Sénégal 2 Radiologie, Dakar, Sénégal ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Dia) Introduction En zone d’endémie tuberculose, les dilatations des bronches (DDB) constituent une des séquelles altérant et handicapant la qualité de vie des patients. Le but est de déterminer le profil épidémiologique, clinique, paraclinique, étiologique et évolutif des DDB. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective, descriptive sur une période de 12 mois (décembre 2015 à décembre 2016) portant sur 131 patients présentant des DDB. Résultats Notre étude portait sur 131 patients avec un âge moyen de 44,87 ans (extrêmes : 16 et 83 ans) avec un sex-ratio de 1,85. Dans les antécédents, on retrouvait un tabagisme chez 38,16 %(n = 50), une tuberculose pulmonaire chez 77,09 % (n = 101) et 4 patients vivant avec le VIH. Les symptômes étaient dominés par une bronchorrhée muqueuse (50,38 %), muco-purulente (41,22 %), une dyspnée d’effort (83,96 %), une hémoptysie (37,40 %) et une toux sèche (8,4 %). Cinquante-deux (39,69 %) patients présentaient un hippocratisme digital et 17 (12,97 %) patients avaient des signes d’insuffisance cardiaque droite. Les DDB étaient diffuses dans 57,25 % et localisées dans 42,75 % des cas avec une prédominance des formes kystiques pures (83,96 %) suivi des formes cylindriques et kystiques (10,68 %), ensuite les formes kystiques et variqueuses (3,81 %) et les formes cylindriques pures (1,55 %). Les signes associés étaient marqués par une atélectasie dans 53 %. Les explorations cytobactériologiques avaient permis d’isoler un germe chez 8 patients sur 10 dont 6 colonisations (4 pneumocoques, 1 klebsiella pneumoniae, 1 entérobacter) et 2 infections à Escherichia coli sensibles à l’amoxicilline-acide clavulanique et résistant à l’ampicilline, ticarcilline et bactrim. Vingt-sept patients avaient bénéficié d’une échographie cardiaque avec 48,15 % de cœur pulmonaire chronique et 14,81 % d’HTAP isolée. Les étiologies étaient respectivement post-tuberculoses dans 77,09 % des cas, indéterminées (11,45 %), PID professionnelles (3,05 %), PID idiopathiques (2,29 %), tuberculoses pulmonaires évolutives (2,29 %), polyarthrite rhumatoïde (1,52 %), dyskinésies ciliaires dont 1 syndrome de Kartagener et 1 syndrome de Young et post-infectieuse non tuberculose (0,79 %). Dans l’évolution 2 patients avaient subit une lobectomie gauche pour une greffe aspergillaire, 1 patient était mis sous oxygénothérapie de longue durée et 15 décès étaient notés. Conclusion Les DDB post-tuberculoses sont les plus fréquentes parmi les étiologies, elles sont le plus souvent diffuses et source d’handicap respiratoire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmr.2017.10.100

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Aspects cliniques et évolutifs de la suppuration pulmonaire : à propos de 48 cas I. Moussa 1,2,∗ , S. Habibèch 1,2 , S. Bacha 1,2 , S. Agrebi 1,2 , H. Racil 1,2 , A. Chabbou 1,2 , N. Chaouch 1,2 1 Service de pneumologie et d’endoscopie, Pavillon 2, hôpital Abderrahmane-Mami, Ariana, Tunisie 2 Laboratoire d’étude et de prévention des pathologies liées au tabagisme, LR12SP04, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Moussa) Introduction La suppuration pulmonaire est une infection du parenchyme pulmonaire qui est soit primitive soit secondaire. Elle est devenue rare depuis l’ère de l’antibiothérapie. Elle est exceptionnelle chez le sujet sain, mais reste grave chez les immunodéprimés. Le but de notre travail est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques de la suppuration, les facteurs de risque, la présentation clinique et la prise en charge thérapeutique. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 48 patients hospitalisés pour suppuration pulmonaire dans notre service le Pavillon 2 de l’hôpital Abderrahmane-Mami sur une période allant de janvier 2014 à juillet 2017, soit une prévalence de 1 %. Résultats Tous nos patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen était de 54 ans. Le tabagisme était noté chez 88 % des patients avec une moyenne de 52PA. Sept patients étaient éthyliques. Douze patients étaient diabétiques. La toxicomanie était observée chez un seul patient et la corticothérapie chez un seul autre patient. La symptomatologie était dominée par la fièvre, la douleur thoracique et l’hémoptysie. Les prélèvements bactériologiques dans les crachats et dans le liquide d’aspiration ont isolé un germe chez 11 patients. La suppuration pulmonaire était primitive dans 31,2 % des cas. Elle était secondaire à une bulle d’emphysème dans 16,6 % des cas, à des dilatations de bronches dans 22,9 % des cas, à une néoplasie dans 14,5 % des cas, à un kyste hydatique du poumon dans 1 cas et à des séquelles de tuberculose dans 12,5 % des cas. Le traitement était basé sur l’antibiothérapie à large spectre d’une durée moyenne de 31 jours, la kinésithérapie bronchique de drainage et le traitement de la porte d’entrée dans tous les cas. Le recours à la chirurgie a été indiqué chez 8 patients. L’évolution était marquée par le nettoyage radiologique complet chez 63 % des patients et la récidive dans 14 % des cas. Un seul cas de décès a été noté. Conclusion La suppuration pulmonaire nécessite une prise en charge rapide et adéquate surtout chez les patients immunodéprimés. Le traitement précoce associé à la kinésithérapie de drainage permet d’améliorer son pronostic. La recherche d’une cause secondaire est nécessaire dans tous les cas. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmr.2017.10.101 91

Impact d’un coaching sur le niveau d’activité physique des patients atteints de mucoviscidose A. Fuchs 1 , J.C. Benitez 1 , S. Chanoine 1 , S. Quetant 1 , V. Vion 1 , A. Herbinet 2 , I. Pin 1 , C. Llerena 1 , B. Wuham 1 , B. Camara 1,∗ 1 CHU de Grenoble-Alpes, Grenoble, France 2 Vasi, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Camara) Introduction L’activité physique (AP) améliore le désencombrement bronchique, la force et l’endurance des muscles respiratoires, et la tolérance à l’effort des patients atteints de mucoviscidose. Les