Profil fonctionnel de la sarcoïdose thoracique

Profil fonctionnel de la sarcoïdose thoracique

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts. Les auteurs déc...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.285 273

Profil fonctionnel de la sarcoïdose thoracique L. Berny ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine CHU, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Berny) Introduction La sarcoïdose est une granulomatose systémique de cause inconnue et de diagnostic épineux. L’exploration fonctionnelle respiratoire fait partie de l’investigation de routine de la sarcoïdose et un outil important pour la décision thérapeutique et le suivi des patients. Méthodes Notre étude est rétrospective allant de janvier 2000 à septembre 2015, portant sur 147 cas de sarcoïdose médiastinopulmonaire ayant bénéficié d’une spirométrie. Résultats Il s’agissait de 107 femmes et 40 hommes, dont 13 % étaient de race noire. La moyenne d’âge était de 48,5 ans. La découverte était fortuite dans 38 % des cas. À l’imagerie thoracique, l’atteinte était type I dans 27 % des cas, type II dans 38 %, type III dans 21 % et type IV dans 14 %. L’anergie tuberculinique était présente dans 76 % des cas. La spirométrie avait noté un syndrome restrictif dans 34 % des cas, un syndrome obstructif dans 26 % et un syndrome mixte dans 10 %. Elle était normale dans 30 % des cas. La signature histologique était obtenue dans 65 % des cas : par les biopsies bronchiques étagées (59 %), les biopsies transbronchiques (33 %), la biopsie cutanée (28 %), la biopsie labiale (24 %) et la biopsie ganglionnaire périphérique (9 %). Le diagnostic positif reposait dans les autres cas sur la conjonction d’arguments radiocliniques et biologiques. L’enzyme de conversion de l’angiotensine sérique était élevé dans 88 %. Sur le plan thérapeutique, la surveillance était préconisée dans 42 % des cas, la corticothérapie dans 55 % des cas et les antipaludéens de synthèse dans 3 %. Conclusion La spirométrie demeure un outil important pour évaluer le retentissement de la sarcoïdose, et un élément de surveillance pour évaluer l’efficacité de la corticothérapie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.286 274

Intérêt de l’examen ophtalmologique dans la prise en charge de la sarcoïdose thoracique L. Berny ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine CHU, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Berny) é Introduction La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie inconnue. L’atteinte ophtalmologique est présente chez 10 à 25 % des patients présentant une sarcoïdose thoracique. Toutes les parties de l’œil peuvent être affectées. Méthodes Nous proposons une étude rétrospective étalée sur 16 ans portant sur 138 cas de sarcoïdose médiastinopulmonaire. L’examen ophtalmologique, réalisé systématiquement chez tous les patients, a retrouvé une atteinte ophtalmologique associée dans 16 cas (12 % des cas). Résultats Il s’agit de 13 femmes et trois hommes. La moyenne d’âge était de 45 ans (extrêmes : 24—62 ans). L’atteinte ophtalmologique était une uvéite bilatérale dans six cas, antérieure dans

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quatre cas, postérieure dans trois cas et intermédiaire dans deux cas. Une chorio-rétinite est notée dans trois cas. Un granulome choroïdien est retrouvé dans un cas, et une pan uvéite dans trois cas. L’atteinte thoracique était constante, avec prédominance du stade II (36 %). Les autres atteintes viscérales associées étaient l’atteinte ganglionnaire périphérique dans quatre cas, cutanée dans deux cas et ORL dans un cas. Le traitement était à base de corticothérapie systémique dans tous les cas. L’évolution était bonne dans tous les cas avec amélioration de l’acuité visuelle dans 13 cas et stabilisation dans trois cas. Conclusion Nous insistons à travers ce travail, sur l’utilité d’un examen ophtalmologique systématique devant toute suspicion de sarcoïdose. L’atteinte oculaire inflammatoire de la sarcoïdose prend des formes très différentes, classiquement bilatérale et granulomateuse. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.287 275

Mélanome pulmonaire primitif : à propos d’un cas I. Messaoudi ∗ , M. Kacimi , R. Yahiaoui , R. Amrane , A. Fissah Service de pneumologie, hôpital universitaire de Bab El Oued, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Messaoudi) Introduction Les mélanomes pulmonaires primitifs sont extrêmement rares et moins de 50 cas ont été rapportés dans la littérature, représentant ainsi moins de 0,01 % des tumeurs bronchopulmonaires primitives. Il s’agit d’une prolifération maligne de mélanocytes au niveau intrathoracique. Méthodes Nous rapportons un cas de mélanome bronchopulmonaire révélé par toux sèche persistante chez une femme âgée de 53 ans, sans habitudes toxiques, aux antécédents de thyroïdectomie totale pour un carcinome vésiculaire de la thyroïde. L’examen clinique était sans particularités hormis un vitiligo homogène au niveau de la face. La radiographie thoracique de face avait objectivé une opacité ovalaire rétro- et para-cardiaque gauche. Un processus tumoral pulmonaire du LIG était mis en évidence au scanner thoracique avec une adénomégalie para-œsophagienne gauche. La bronchoscopie retrouvait une obstruction totale de la LIG par un bourgeon blanchâtre, le diagnostic a été posé par l’étude anatomopathologique des biopsies bronchiques. La patiente avait bénéficié d’une lobectomie inférieure gauche avec curage ganglionnaire. Les suites opératoires étaient simples, l’étude histopathologique et immuno-histochimique de la pièce opératoire avait confirmé le diagnostic. Résultats Les mélanomes intrathoraciques correspondent dans la majorité des cas à des métastases pulmonaires de mélanomes primitifs cutanés. La localisation pulmonaire primitive est extrêmement rare. Ils touchent aussi bien les hommes que les femmes avec un sex-ratio à 1, l’âge moyen est de 52 ans, les symptômes prédominant c’est la toux et l’hémoptysie mais peut être asymptomatique dans 25 % des cas. Le caractère primitif est retenu sur l’unicité de la lésion pulmonaire et de l’absence de lésions cutanées, muqueuses et oculaires. L’ensemble de ses critères était retrouvé chez notre patiente. L’imagerie thoracique est importante dans le diagnostic topographique. La bronchoscopie évoque le plus souvent le diagnostic et sa confirmation se fait par l’étude anatomopathologique des biopsies bronchiques, biopsie transpariétale thoracique et la pièce opératoire. Dans notre observation, le diagnostic a été porté sur l’étude la biopsie bronchique et de la pièce opératoire.