Qualité des soins en anesthésie: recherche de facteurs prédictifs de la douleur postopératoire

Qualité des soins en anesthésie: recherche de facteurs prédictifs de la douleur postopératoire

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Letfres

basetir& du se1de procdine.La mixture de Bonain est encoreutilisrk pour l’anesthksiedes fossesnasales, avantla mise en placed’uu drainagede sinus et, occasionnellementen otologie,pouruneparacent&se. En dentisterie, elle est parfois encore employCe comme anestht5sique topique des gencives,avant la rklisation de l’anesth&ie locale. Dans les ann6es 1980,nousavonseul’occasionde la voirutilisde dans le serviced’urologie d’un hdpital universitaireen application locale,pour descuresde rupturede fiein de la verge,desablationsdecondylomesou desbiopsies de la verge. N’ayant pastrouvt5de tifkrences bibliographiques, nousfaisons appelB votre m&moire pour nouscommuniquer des expkiences analoguesou des documents @h&esou ouvrages)confirmant cette utilisation. Ann Fr Anesth RCanim 1998

349

?I la Alaction

: 17 : 348-9

A Ceyrat,YN Martin, A Bernineau Dkpartement d’anesthksie-r&hnation, tipital d’instruction des armbes Desgenettes, 69245 Lyon cedex 03, France

Jusqu’ici l’kvaluation de la qualit d’une anesthksie avait essentiellement port6 sur l’incidence de ses complicationset de soncoat. Aussi a-t-i1CtCproposC comme critkes de <>la connaissance du maladeet du dossier,la makise de la ptim&iication et de l’induction, l’adkquation de 1’anesthCsie aux besoinsde la chirurgie, la qualit du &veil et des suites,ainsi que la satisfactiondu patient [ 11. Nous avons&alu& la qualiti de nos anesthbsiesen nousfondantsurleswit&es desatisfaction,de la gene due au bruit et a la lumi&re en Sallede surveillance postinterventionnelle(SSPI) et de l’existence d’une douleur&la sortiedecelleci. Afin d’Ctudieraumieux cesdiffkents wit&es, nousavonsrecherchbdesfacteurspnklictifs, d’une part objectifs (&ge,sexe,classe physiqueASA, niveausocioculturel,anesthksieant& rieure,type d’intervention et d’anesthksie)et d’autre

fernme

pkiode

fragilitt?

hifficile Fig 1. Facteurs (* P < 405).

predictifs

significatifs

de la douleur

postofiratoire

part subjectifs(sentimentde vivre une p&ode diffitile, desesentirfragile). L’Cvaluationduniveaud’anxi&& nous a aussi semblerkessaire. Pour ce faire, notrechoix s’est port&sur l’kchelle de Catell[2]. Tous les patientsvns & la consultationd’anesthksie entrele ler mai et le 3 1juillet 19% ont rempli, apr&s consentement&lair& un questionnairepr& et postopkratoire,ci l’exclusion des enfantsde moins de 14 anset deceuxqui n’ttaient pasenmesuredetipondre de fqon coh&ente et raisonnk Au total, 350 questionnairescomplets(sur 388)ont ainsi dti Cvalds. La grandemajor&b des patients (98,9 %) se sont d&&u& t&s ou assezsatisfaits de leur anesthbsie. Cette satisfaction&it confirm& par 96,6 % despatients qui souhaitaient bCntficier du m$me type d’anesthbie s’ils devaientsubir la meme procedure chirurgicale.La g&e (un peu ou assez)due au bruit et i5la lumi&e Ctait mineure, respectivement4,3 et 3,7 % des patients.En revanche,p&s de un patient surcinq (18,8 %) a signalCla pr&senced’une douleur (mod&& deux fois sur trois) avant la sortie de la SSPI. Cesrt5sultatssemblentmeilleurs que ceux obse&s par d’autres [3], peut-&re du fait de la systkmatisation de l’analgksie postopkratoire.Trois facteurs ont CtC significativement prkdictifs de la survenued’une douleurpostopkratoire: le sexef&knin, le sentimentde vivre une p&ode difficile et de sesentir fragile figure Z).

Lettres A la Alaction

3.50

En fait, si le v&u de la douleuret les attitudesvis&vis de la souffrancephysiquedifferent en reglegCn&ale selonlesgroupeshumains[4], il convientpeutCtre de ne plus en rechercher l’origine dans les contextessocioculturelsqui structurentla personnalit& mais dansla dimensionpsychologiquetrop souventnegligee[5]. C’est ainsi quedansnotreetude,la douleuretait plus frkquentechez les patientstemoignantd’un certain degm de d&ewe psychologique ou d’une simple <
Une solution pour faciliter l’anesthksie locor&ionale avec neurostimulateur F Biecheler,M Poupard Dkpartement d’anesthhie-r&animation, clinique c La Montagne P, 12, rue de la Montagne, 92400 Courbevoie, France

Lors de la realisationd’une anesthesielocorkgionale (ALR) avec un neurostimulateur,il est parfois diffitile de manipuler en m&me temps l’aiguille, le

Photo. Pousse-sexinguedlectriqw relic! par un cable A une #dale multifonclion.

potentiometreet d’injecter la solution anesthesique sariscommettre de faute d’asepsie.Afin de faciliter la neurostimulation,un systkne permettantde faire varier l’intensitb du neurostimulateur5 l’aide d’une p&dalea Cted&it [ 11.Pour resoudreles probknes techniqueslies & la manipulation simultan$edes seringueset du neurostimulateur,nousavonscon$uun pousse-seringue Blectriqueavecun neurostimulateur integrk,command& parunep&iale multifonction autorisant le contr6le par le pied de l’injection et de la neurostimulation.Cet appareil (prototypeIII) comPorte(voir photo) : 1) un neurostimulateuravectrois frequencesdeneurostimulationpossibles(0,5, 1 ou 2 Hz), reliable & la plupart desaiguilles deneurostimulation par un csble habitue1; I’intensite de neurostimulation modulable de 0, 1 g 5 mA, s’affiche sur l’ecran de controle ; 2) un pousse-seringue dlectrique