R52: Rôle des cadhérines et des GTPases Rho dans le caractère invasif des rhabdomyosarcomes

R52: Rôle des cadhérines et des GTPases Rho dans le caractère invasif des rhabdomyosarcomes

6es Journées du Cancéropôle Grand Sud-Ouest FasL sur des lignées de mélanome. La protéine RhoA et son effecteur ROCKp160 régulent de façon négative l...

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6es Journées du Cancéropôle Grand Sud-Ouest

FasL sur des lignées de mélanome. La protéine RhoA et son effecteur ROCKp160 régulent de façon négative l’expression de FasL à la membrane des cellules de mélanome murin B16F10. Cette régulation permet d’inhiber in vitro la contre-attaque tumorale dirigée contre des lymphocytes Fas positifs en contact avec ces cellules B16F10. Il est intéressant d’évaluer le rôle des protéines Rho dans l’apoptose et la contre-attaque dépendante de la voie Fas/FasL dans des souris injectées par ces lignées de mélanomes. Nous avons montré que l’inhibition de RhoA/ROCK induit un ralentissement de la croissance tumorale in vivo et un retard d’apparition des tumeurs chez les souris immunocompétentes. Ce ralentissement de croissance des mélanomes n’est pas observé en souris nude ce qui exclut un rôle important des cellules NK. De plus, nous montrons que cet effet est lié à l’infiltration des tumeurs par des effecteurs immuns TCD4 et TCD8 activés. Ce travail permet d’étudier les rôles régulateurs joués par les protéines Rho dans l’apoptose et la contre-attaque tumorale via Fas/FasL dans ces tumeurs.

R51 Identiłcation de biomarqueurs de l’agressivité du mélanome : le CD10 est associé avec un risque d’évolution métastatique rapide Thomas M.1, Lamant L.2, Meyer N.1, Annereau JP.3, Guilbaud N.3, Paul C.1, Brousset P.2 1 Université Paul-Sabatier, Dermatologie, CHU de Toulouse, France ; 2Inserm U563, CPTP, CHU Toulouse-Purpan, Toulouse, France ; 3Institut de Recherche Pierre-Fabre, CROE, Toulouse, France

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ntroduction. Le mélanome est le cancer dont l’incidence augmente le plus selon l’OMS ; la médiane de survie est de 6 mois au stade métastatique. Des marqueurs protéiques, comme le CD10 semblent surexprimés au stade métastatique. Néanmoins, on ne sait pas si cette expression a une valeur pronostique. En effet, l’agressivité du mélanome n’est pas strictement corrélée au stade tumoral, et environ 5 % des patients développeront un mélanome métastatique indolent, avec une survie prolongée. L’objectif de notre étude est de déterminer des biomarqueurs de l’agressivité du mélanome. Matériel et méthode. Nous avons comparé en cytométrie de flux et en analyse transcriptomique 2 couples de lignées de mélanomes d’agressivité différente : 1 couple issu d’une même patiente (mélanome primitif : WM115, mélanome métastatique : WM266) et 1 couple issu d’une même métastase (M4Be peu agressive, et Tw12 son variant agressif). La greffe des lignées M4Be et Tw12 à des souris Nude a permis de sélectionner des clones très agressifs issus des métastases pulmonaires. Des mélanomes de patients ont ensuite été comparés en immunohistochimie (IHC) (58 tumeurs) et en transcriptomique (21 tumeurs), selon le profil évolutif des patients (Longue Survie ă LS- : récidive au moins 4 ans après le diagnostic ou en vie 4 ans après l’apparition des métastases, ou Rapidement Evolutif ă RE- : dans les autres cas). Résultats. En cytométrie et en transcriptomique, le CD10 est surexprimé dans les lignées agressives (Tw12/M4Be : ratio 174, p = 0,004 ; M4Be greffée/M4Be : ratio 64, p = 0,001). Le CD10 est surexprimé par les tumeurs RE (p = 5.10-6). L’analyse transcriptomique est en cours. Discussion. L’expression du CD10 est associée à l’agressivité du mélanome in vitro, in vivo, et dans les

Bull Cancer vol. 97, supplément 4, octobre 2010

mélanomes humains d’évolution rapide. Le CD10 pourrait ainsi permettre d’identifier à un stade précoce les patients avec un mélanome agressif, et constituer une nouvelle cible thérapeutique.

R52 Rôle des cadhérines et des GTPases Rho dans le caractère invasif des rhabdomyosarcomes Thuault S., Plutoni C., Comunale F., Gauthier-Rouvière C. GTPases Rho, Adhérence cellulaire et Physiopathologie musculaire squelettique, Centre de Recherche de Biochimie Macromoléculaire, CNRS UMR5237, 1919, route de Mende, 34923 Montpellier Cedex 5

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a modification des propriétés adhésives des cellules est un événement crucial impliqué dans le développement tumoral. Les cadhérines, récepteurs transmembranaires responsables de l’adhérence intercellulaire homophilique dépendante du calcium, sont des acteurs clés de ces processus. Le contrôle de l’activité des GTPases Rho apparaît comme une voie de signalisation majeure induite en aval des cadhérines. Les cadhérines, telles que la N- et la M-cadhérine, sont requises pour le développement des muscles squelettiques. Par contre, la R-cadhérine inhibe la myogenèse et son expression est élevée dans des tumeurs de type rhabdomyosarcome (RMS). Le RMS est une tumeur pédiatrique des tissus mous à forte évolution métastatique. Deux principaux types de RMS sont référencés : les RMS de type embryonnaire et alvéolaire, ce dernier ayant un prognostic plus défavorable. Nous analysons le rôle des cadhérines et des GTPases Rho et de leurs régulateurs dans l’agressivité des différents types de RMS. Grâce à l’analyse des données transcriptomiques issues de biopsies de RMS obtenues par la Ligue Contre le Cancer sous le programme « Carte d’Identité des Tumeurs », nous avons identifié de nouveaux marqueurs potentiels des différents types de RMS. L’activité des GTPases Rho semble être différemment régulée selon le type de RMS ce qui pourrait expliquer les différences de pronostic observées. Nous étudions actuellement le rôle de ces protéines dans le potentiel invasif des RMS en utilisant des techniques d’imagerie, des tests d’invasion en 3D en combinaison avec l’utilisation d’inhibiteurs spécifiques. Ces études ont pour but ultime d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques afin d’améliorer le traitement des rhabdomyosarcomes. Dans le cas des cadhérines, une immunothérapie dirigée contre leur domaine extracellulaire est envisageable. Il serait également envisageable d’utiliser de tels anticorps comme marqueurs moléculaires permettant de localiser les tumeurs in vivo.

R53 Rôle de l’autophagie dans la différenciation des cellules leucémiques par l’acide rétinoïque Trocoli A.1, Mathieu J.2, Priault M.3, Souquère S.4, Pierron G.4, Reiffers J.1, Besançon F.2, Djavaheri-Mergny M.1 1 Inserm U916 VINCO, Institut Bergonié, Bordeaux, France ; 2Inserm U685, Centre Hayem, Hôpital Saint-Louis ; 3CNRS IBGC UMR 5095, Bordeaux, France, Paris, CNRS-UPR-1983 ; 4Institut André Lwoff, Villejuif, France

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es leucémies aiguës promyélocytaires (LAP) sont caractérisées par un blocage de la différenciation granulocytaire au stade promylocytaire. L’acide rétinoïque à une

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