Réévaluation de l’antibiothérapie à 7 jours : évaluation des pratiques et impact des interventions pharmaceutiques

Réévaluation de l’antibiothérapie à 7 jours : évaluation des pratiques et impact des interventions pharmaceutiques

S50 20es Journées Nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S49–S64 et intéressant de formation notamment dans le cad...

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S50

20es Journées Nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S49–S64

et intéressant de formation notamment dans le cadre de l’antibiothérapie car ils pourraient se former de manière ponctuelle et rapide (seul ou en groupe). Plus de la moitié des médecins sont demandeurs de tester les serious games. Les différents thèmes qui intéressent les médecins sont : les recommandations en infectiologie, la communication avec le patient, l’écologie bactérienne et les mécanismes de résistances. Conclusion Le serious game semble être une méthode intéressante et innovante pour les médecins généralistes en complément de l’offre de formation actuelle et en permettant une formation sans le mettre en défaut devant ses pairs. L’infectiologie étant un thème important pour l’avenir, il serait intéressant de créer un serious game pour améliorer la gestion de l’antibiorésistance en médecine générale. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.127 BU-03

Observance au traitement antibiotique par voie orale dans les infections ostéo-articulaires : étude pilote C. Bretagnolle , L. Lalande , E. Mabrut , T. Ferry , S. Goutelle CHU de Lyon, Lyon, France Introduction Un bon niveau d’observance et son maintien au cours du temps sont indispensables à la réussite des traitements anti-infectieux prolongés. Le traitement antibiotique des infections ostéo-articulaires (IOA) est souvent long et parfois mal toléré. Il n’existe pas de données sur l’adhésion au traitement antibiotique per os (PO) dans cette indication. Les objectifs de cette étude pilote étaient d’évaluer l’observance au traitement antibiotique PO chez des patients traités pour une IOA et d’identifier d’éventuels déterminants de l’observance. Matériels et méthodes Une étude prospective a été conduite dans notre Centre régional des infections ostéo-articulaires complexes (CRIOAc). Ont été inclus des patients adultes recevant au moins un antibiotique PO pendant au moins 6 semaines pour une IOA. L’observance a été évaluée par appel téléphonique à 6 semaines (S6) et 3 mois (M3) de traitement (si le traitement était encore en cours) au moyen d’une version modifiée du questionnaire d’observance de Girerd. Les proportions de patients avec une observance haute (score de 6/6), modérée (4/6 à 5/6) et faible (< 4/6) ont été calculées et comparées à 6 semaines et 3 mois (test de Mc Nemar). L’influence des covariables disponibles sur la probabilité de haute observance a été analysée par régression logistique avec calcul des odds-ratios (OR). Résultats Les résultats ont été analysés pour 30 patients (20 hommes et 10 femmes), ayant une moyenne d’âge de 63 ± 15 ans. Les questionnaires d’observance ont été collectés chez 25 patients à S6 et 21 patients à M3. A 6 semaines, les taux respectifs d’observance haute, modérée et faible étaient de 20 % (5/25), 76 % (19/25) et 4 % (1/25). Le score moyen d’observance était de 4,8 ± 0,8 à S6 et 5,1 ± 0,9 à M3. Les proportions des trois niveaux d’observance n’étaient pas significativement différentes à S6 et M3 (p = 0,25). A S6, un nombre d’antibiotiques ≥ 2 (OR = 0,25 [0,02–2,6]), et un nombre de prises journalières d’antibiotique ≥ 3 (OR = 0,17 [0,02–1,6]) ont paru être associés à une probabilité réduite de haute observance, mais de fac¸on non-significative. À M3, un niveau d’étude ≥ baccalauréat était associé à une probabilité augmentée de haute observance (58 % versus 11 %, OR = 11,2 [1,04–120,4]). Conclusion À notre connaissance, il s’agit de la première étude sur l’observance au traitement antibiotique dans les IOA. Les résultats, bien que préliminaires, suggèrent que l’observance n’est pas parfaite mais semble stable sur une durée de 3 mois. Une étude plus large est nécessaire pour confirmer les déterminants les plus importants de l’observance. Déclaration de liens d’intérêts S. G. intervention sans rémunération personnelle dans des symposias pour MSD, Pfizer et CSL Behring. https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.128

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Conseil en antibiotiques en pédiatrie: impact d’une équipe opérationnelle d’infectiologie dans un hôpital pédiatrique M. Caseris , C. Doit , S. Prot-Labarthe , N. Poey , A. Garraffo , S. Bonacorsi , A. Faye Hôpital Robert-Debré, Paris, France Introduction L’intérêt des équipes opérationnelles d’infectiologie (EOI) en milieu hospitalier adulte a été largement démontré, mais peu de travaux étudient leur impact en pédiatrie. Pourtant, l’augmentation de la résistance microbienne est aussi une réalité chez l’enfant. L’objectif de notre étude est de décrire l’activité d’une EOI sur une période d’un an et son impact sur la prescription des antibiotiques, chez des enfants hospitalisés. Matériels et méthodes Étude rétrospective de l’activité de l’EOI de notre hôpital pédiatrique doté de 370 lits sur la période du 03/10/2016 au 03/10/2017 et de son impact sur la prescription d’antibiotiques depuis sa création en 2014. L’activité de l’EOI a été mesurée par le recueil standardisé des interventions (logiciel BACTERIA). Nous rapportons ici le nombre et le type d’avis donnés, ainsi que les modifications thérapeutiques proposées. Afin d’en évaluer l’impact, nous nous sommes reportés à la consommation annuelle d’antibiotiques utilisés au sein de l’hôpital, issues des données du réseau ATB-RAISIN et sont exprimées en Dose Définie Journalière (DDJ) pour 1000 jours d’hospitalisations (JH). Résultats Du 03/10/2016 au 03/10/2017, 1309 consultations ont été réalisées. L’avis était donné au lit du malade dans 65 % des cas, et par téléphone, courriel ou sur dossier dans 35 % des cas. Le motif de consultation était l’aide à la stratégie thérapeutique dans 75 % des cas. L’aide au diagnostic ne représentait que 20 % des consultations. Dans 46 % des cas, l’avis de l’EOI proposait une modification du traitement. Dans 35 % des cas, le traitement initié par le service était confirmé par l’EOI qui ne proposait aucune modification. Dans 9 % des cas l’EOI proposait d’initier le traitement, alors que pour 9 % l’abstention de traitement était proposée. Quand le traitement était modifié, les propositions de l’EOI concernaient majoritairement: la durée de l’antibiothérapie prescrite (36 %), la réduction du spectre dans (29 %), et la voie d’administration (24 %). Enfin, le traitement était arrêté, la posologie modifiée ou un switch antibiotique proposé respectivement dans 17, 16, et 23 % des cas. La consommation globale en antibiotiques a été évaluée sur l’ensemble de l’hôpital. Cette consommation (en DDJ/1000 JH) a diminué de 15 % entre 2014 et 2016. Concernant les consommations de carbapénèmes, fluoroquinolones et glycopeptides, elles ont baissé de respectivement 67 %, 27 % et 28 %. Conclusion la mise en place d’équipes d’infectiologie transversale a démontré en milieu hospitalier adulte un impact significatif dans la prise en charge des patients, dans la diminution de la consommation d’antibiotiques et dans les durées d’hospitalisation. Les données pédiatriques sont moins riches mais semblent aller dans le même sens. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.129 BU-05

Réévaluation de l’antibiothérapie à 7 jours : évaluation des pratiques et impact des interventions pharmaceutiques M. Cabagnols , C. Humbert , L. Escaut , A. Barrail-Tran Hôpital Bicêtre, HUPS, AP–HP, Kremlin Bicêtre, France Introduction Le bon usage des antibiotiques (ATB) est une priorité de santé permettant de limiter l’émergence de résistances bactériennes. Les réévaluations de l’antibiothérapie entre 48 et 72 heures et à 7 jours (j7), recommandées par le PROPIAS et la HAS, y contribuent. L’objectif est d’évaluer la justification et la trac¸abilité des antibiothérapies de plus de 7 jours dans le dossier patient, ainsi que l’impact d’une intervention pharmaceutique. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective interventionnelle sur les prescriptions informatisées d’ATB curatifs de plus de 7 jours. Les prescrip® tions ont été extraites du logiciel Pharma (Computer Engineering) pendant 3 ® mois. Différents items ont été relevés dans le dossier médical Orbis (AGFA) :

20es Journées Nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S49–S64 justification de l’ATB, évaluation à 48–72 h et à j7, critères d’efficacité, examens microbiologiques et leur interprétation, recours à un avis d’infectiologue. L’évaluation est réalisée à J8. En l’absence de trac¸abilité de la réévaluation de l’ATB à J7 dans le dossier, le prescripteur était averti par une intervention pharmaceutique sur le logiciel de prescription. La réévaluation suite à cette intervention a été recueillie. Résultats Sur les 429 prescriptions d’ATB de durée prévisionnelle supérieure à 7 jours, 256 prescriptions ont duré réellement plus de 7 jours et ont été analysées. Les 214 patients concernés étaient principalement hospitalisés dans les services de maladies infectieuses (n = 32), médecine interne (n = 29), pneumologie (n = 25). La durée moyenne des prescriptions d’ATB était de 15,3 jours. En dehors du service de maladies infectieuses, 33 (15,3 %) avis spécialisés ont été demandés. Dans le dossier patient, la justification de l’antibiothérapie était notée dans 91,4 % des cas (n = 234 prescriptions) et les critères cliniques dans 46,9 % des cas (n = 120 prescriptions). Pour les 215 prescriptions ayant nécessité des prélèvements microbiologiques, leurs résultats étaient tracés dans 80,0 % des cas (n = 172) et interprétés dans 71,6 % des cas (n = 154). Entre 48 h et 72 h, sur les 246 prescriptions de patients toujours hospitalisés, 51,2 % des ATB étaient réévalués dans le dossier médical (n = 126). Parmi les patients encore hospitalisés au 8e jour d’ATB, seulement 35,1 % de réévaluations à j7 étaient tracées dans le dossier (n = 67/191). Pour les 109 dossiers sans mention de la réévaluation de l’ATB à J7 (124 prescriptions), 70 interventions pharmaceutiques ont été réalisées. Suite à ces interventions, 25 (35,7 %) réévaluations ont été mentionnées dans le dossier. Au total, au cours du traitement, la trac¸abilité de la réévaluation des ATB a été réalisée au moins une fois pour 82,4 % des prescriptions (n = 211). Conclusion Cette étude montre que la trac¸abilité de la réévaluation d’un ATB est très majoritairement présente au moins une fois au cours du traitement, mais elle reste faible à des temps précis tels que 48–72 h et à j7. L’intervention pharmaceutique a permis de sensibiliser les prescripteurs à la réévaluation et une automatisation des alertes à 48–72 h et j7 dans le logiciel de prescription est envisagée. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.130 BU-06

Bilan des interventions pharmaceutiques, concernant les anti-infectieux, effectuées par une équipe de pharmacie clinique au sein d’un service de réanimation chirurgicale C. Omnes 1 , F. Tinturier 2 , M. Belhout 2 , H. Dupont 2 , A. Mary 2 Centre Hospitalier Abbeville, Abbeville, France 2 CHU d’Amiens, Amiens, France

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Introduction Suite aux succès anglo-saxons de Pharmacie clinique en réanimation, l’activité ne se développe que timidement en France. Une équipe composée d’un pharmacien clinicien HU et d’un interne en pharmacie a été déployée au sein de la réanimation chirurgicale dans le but de réaliser une analyse pharmaceutique approfondie permettant de réduire les erreurs lors de la prescription, les évènements indésirables et les coûts liés à la prise en charge médicamenteuse du patient. L’objectif est l’évaluation des Interventions Pharmaceutiques (IP) (anti-infectieux) produites au bout de 13 mois. Matériels et méthodes Les prescriptions sont analysées par cette équipe, au sein du service, chaque jour ouvré, en contact direct et permanent avec les patients et les prescripteurs. Le logiciel de prescription est Clinisoft® . L’ensemble des IP sont répertoriées dans Act-IP® . Résultats Au total, 923 IP concernant l’infectiologie ont été réalisées sur 13 mois pour un nombre total de 1062 séjours. L’âge moyen des patients ayant au moins une IP est de 65,4(± 13,8)ans. Le taux d’IP acceptées est de 95,8 %(884/923). Les principales raisons de refus sont à 26 %(10/39) la mise en place d’une Limitation et arrêt des thérapeutiques actives (LATA), à 23 %(9/39) un argument clinique (aggravation ou amélioration) et à 23 %(9/39) l’attente ou l’arrivée d’un nouvel argument biologique. Toutes les IP sont discutées et transmises oralement auprès du prescripteur. Les anti-infectieux les plus concernés sont à 24 %(220/923) la pipéracilline(± Tarobactam), à 17 %(153/923) la vancomycine, à 8 %(71/923) la céfépime, à 7 %(68/923) l’imipénème, à 7 %(67/923) l’amoxicilline, à 6 %(56/923) le méropénème et à 5 %(43/923) la ceftazidime.

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Les adaptations posologiques représentent 41 % de nos IP et la prescription d’un dosage sanguin d’un anti-infectieux 33 %(303/923 dont 51 avérant un sous-dosage et 101 avérant un surdosage). Puis viennent les arrêts, les optimisations de l’administration et les substitutions qui représentent, respectivement, 8 %(77/923),8 %(74/923) et 7 %(65/923). Concernant l’impact économique, nous réduisons les coûts dans 36 %(331/923) des cas et nous les augmentons dans 45 %(412/923). Nos IP n’impactent pas l’organisation du service dans 85 %(784/923) des cas. Conclusion Notre présence physique dans le service nous a permis de réaliser un nombre conséquent d’IP (infectiologie) par séjour (0,87 IP/séjour) avec un excellent taux d’acceptation des IP (> 95 %(884/923)). Celui-ci peut être corrélé à une augmentation de la pertinence de nos IP auprès des prescripteurs mais également à une augmentation de la confiance du prescripteur envers le pharmacien de par, entre autre, la disponibilité du pharmacien dans le service. Notre but est de créer ou de modifier les protocoles de service afin de résoudre définitivement les problèmes détectés dans l’objectif de se concentrer sur les résolutions d’autres évènements indésirables, ainsi que d’étendre à tous nos services de réanimation. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.131 BU-07

État des lieux sur 4 ans d’interventions pharmaceutiques concernant les antibiotiques en chirurgie orthopédique : comment adapter nos pratiques ? L. Laloi 1 , C. Triffault-Fillit 1 , L. Lalande 1 , A. Viste 1 , P. Chaudier 1 , T. Ferry 2 , C. Rioufol 1 , E. Carré 1 1 Groupement Hospitalier Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France 2 Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France Introduction Depuis 2014, l’analyse pharmaceutique des ordonnances (AO) est réalisée une fois par semaine dans les 2 services de chirurgie orthopédique de notre hôpital, où il n’y avait pas d’équipe d’infectiologie mobile jusque-là. La prise en charge d’infections ostéo-articulaires est fréquente et nécessite des antibiothérapies complexes. L’objectif de cette étude était de faire un état des lieux des interventions pharmaceutiques (IP) portant sur les antibiotiques sur une durée de 4 ans afin de repositionner le rôle du pharmacien et d’adapter l’AO aux besoins du service. Matériels et méthodes Pour toute IP réalisée les données recueillies étaient : sexe, âge, fonction rénale du patient, le problème détecté, le type d’IP, la molécule concernée et le devenir de l’IP. Les IP réalisées sur les antibiotiques entre juin 2014 et 2018 ont été extraites puis analysées. L’impact clinique des IP a été évalué par l’infectiologue et le pharmacien selon une classification adaptée de Pippins en 4 niveaux. Résultats En 4 ans, 1628 IP ont été réalisées, 139 IP (8,5 %) concernaient un antibiotique. Les IP signalaient principalement une posologie inadaptée (29 %) ou une non conformité (NC) aux consensus (19 %). 18 IP (13 %) concernaient une NC à un avis interne (posologie, molécule ou durée), 14 IP une NC aux recommandations générales, 14 IP une absence d’adaptation aux taux résiduels (TR) au-delà de 24 h, et 5 IP une non adaptation de la posologie à la fonction rénale. 60 % des IP avaient un impact clinique jugé significatif voire très significatif. 25 % des IP réalisées concernaient la vancomycine, avec absence d’adaptation au TR (38 %), incompatibilité physico chimique (29 %), prescription du TR inadaptée (21 %) (fréquence inadéquate, absence et/ou oubli d’arrêt de prescription). 6 % des IP signalait un suivi thérapeutique inadéquat pour la teicoplanine. Conclusion Ce bilan sur 4 ans montre que le suivi des avis infectieux sur les antibiothérapies n’est pas toujours effectué en temps réel et montre la nécessité de poursuivre l’AO par l’équipe pharmaceutique. Les ordonnances contenant un antibiotique sont désormais ciblées en priorité lors de l’AO. Les résultats de cette étude ont entraîné la réalisation de fiches d’aide à la prescription de vancomycine et teicoplanine en précisant notamment le suivi et l’adaptation des posologies en fonction du TR. Pour les antibiotiques les plus prescrits, un récapitulatif des principaux effets indésirables, interactions et suivi biologique nécessaire a également été créé afin d’aider les prescripteurs dans la gestion