S352
87e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique
Conclusion.— Le processus de lyophilisation ne semble pas altérer la résistance biomécanique en traction des ménisques. Cela est encourageant pour leur utilisation in vivo à l’avenir. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.195 267
Résultats à moyen terme des allogreffes méniscales réalisées sous arthroscopie sans plots osseux : à propos de 22 cas
Thibaut Roumazeille ∗ , Shahnaz Klouche , Benoit Rousselin , Nicolas Graveleau , Philippe Hardy Ambroise-Paré, service d’orthopédie, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92100 Boulogne-Billancourt, France ∗ Auteur correspondant.
Introduction.— Les allogreffes méniscales sont une alternative thérapeutique dans la prise en charge des séquelles douloureuses et fonctionnelles post-méniscectomies. Elles permettraient de restaurer la fonctionnalité du genou et de limiter l’évolution arthrosique. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer à deux ans l’efficacité des allogreffes méniscales réalisées sous arthroscopie. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la cicatrisation du greffon et l’état cartilagineux du genou. Patients et méthodes.— Une étude rétrospective monocentrique a inclus l’ensemble des patients ayant bénéficié d’une allogreffe méniscale entre mai 2005 et septembre 2010. L’indication était les séquelles douloureuses et/ou fonctionnelles secondaires à une méniscectomie chez des patients jeunes pas ou peu arthrosiques. Les allogreffes étaient réalisées sous arthroscopie avec une insertion des cornes sans plots osseux. Le critère principal de jugement était le questionnaire KOOS à au moins deux ans de recul. Les critères secondaires de jugement étaient l’IKDC, l’épaisseur de l’interligne articulaire sur un cliché de Schuss, la cicatrisation du greffon selon les critères d’Henning sur l’arthro-IRM à six mois et l’état de la greffe au dernier recul sur l’IRM. La série comptait 22 patients, huit femmes et 14 hommes, d’âge moyen 37 ± 7,53 ans. La lésion concernait le ménisque latéral dans 19 cas et le ménisque médial dans trois cas. Le recul moyen était de 3,44 ± 1,5 ans avec un perdu de vue. Aucune reprise chirurgicale n’a été notée. Résultats.— Le KOOS était significativement amélioré : le score « Douleur » passait de 52 ± 22,3 à 72,9 ± 18,1 (p = 0,003), le score « Symptômes » de 51,7 ± 19,6 à 62,6 ± 17,1 (p = 0,07), le score « Vie Quotidienne » de 63,7 ± 25,2 à 81 ± 20,8 (p = 0,001), le score « Activités » de 30,7 ± 26,8 à 44,1 ± 25 (p = 0,09) et le score « Qualité de vie » de 29,2 ± 22,4 à 39,7 ± 18,1 (p = 0,14). L’IKDC subjectif moyen était de 48,8 ± 17,3 en préopératoire et de 59,2 ± 18,2 au dernier recul (p = 0,05). L’épaisseur moyenne de l’interligne articulaire était comparable en préopératoire (3,7 ± 1,7 mm) et au dernier recul (3,2 ± 2,6 mm), p = 0,3. À six mois, 13 arthro-IRM ont été réalisées montrant huit cas de cicatrisations totales, une cicatrisation partielle et quatre absences de cicatrisation. Au dernier recul, l’IRM retrouvait des ménisques extrus dans 75 % des cas. Discussion.— Il existait une discordance entre l’état clinique des patients et les images IRM. Conclusion.— La technique des allogreffes méniscales sans plots osseux est efficace dans le traitement des séquelles douloureuses et fonctionnelles des méniscectomies. Ces résultats devront être confirmés par une étude prospective multicentrique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.196 268
Résultats à long terme de la chirurgie du ménisque discoïde à propos de 42 cas Abdelhakim Kherfani ∗ , Hamza Cherni , Moez Ouertatani , Habib Nouri , Ali Ben Hassine , Mohamed Hedi Maherzi , Mondher Mestiri
Service de chirurgie adulte, institut Kassab d’orthopédie la Manouba, 2010 Manouba, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Introduction.— Le ménisque discoïde est une variante anatomique assez rare chez l’homme. Il est habituellement asymptomatique. Le but de ce travail est d’évaluer les résultats à moyen et à long terme du traitement arthroscopique d’un ménisque discoïde symptomatique. Patients et méthodes.— Notre étude est rétrospective à propos de 42 ménisques discoïdes chez 42 patients (35 hommes et sept femmes) colligés entre 2000 et 2007. L’âge moyen était de 25 ans. Onze patients étaient des sportifs de compétition, 18 sportifs de loisir. La douleur était le symptôme le plus fréquent. Des épisodes de blocage ont était rapportés dans 28 cas. Trente-trois patients ont était explorés par IRM, deux par arthrographies et sept par arthroscanner. Tous les patients ont eu un traitement arthroscopique permettant de confirmer la lésion, avec selon la classification de Watanabe 12 ménisques discoïdes complets, neuf de type 2, 2 de type 3 et 18 ménisques de type imprécis. Trente-quatre lésions méniscales ont était trouvés. Le geste réalisé était une méniscoplastie dans tous les cas. Aucune complication post opératoire n’a été signalée. Tous les patients ont eu une rééducation avec une durée moyenne d’un mois. L’évaluation des genoux opérés est faite selon le score IKDC en préet postopératoire. Résultats.— Le recul moyen était de 48 mois. Cinq patients parmi onze ont repris une activité sportive de compétition avec la même performance. L’IKDC global au dernier recul était classé A et B dans 90 % des cas. Le score IKDC était meilleur pour les patients dont l’âge était inférieur à 25 ans et a fortiori s’il n’y avait pas de lésion méniscale traumatique ou dégénérative surajoutée. L’IKDC radiologique était classé A et B chez 36 patients. Deux patients seulement ont présenté une arthrose (classe D). Discussion.— Nous partageons l’attitude de la majorité des auteurs de respect d’un ménisque discoïde asymptomatique ainsi que l’éviction d’une méniscectomie totale dont les risques évolutifs sont évidant. Nos résultats fonctionnels et cliniques sont similaires à ceux de la littérature. Nous n’avons pas noté de complication à type d’ostéochondrite ou d’hypoplasie du condyle fémoral. La complication arthrosique a été observée avec les mêmes proportions que celles de la littérature. Conclusion.— La méniscectomie arthroscopique partielle d’un ménisque discoïde symptomatique donne de bons résultats cliniques et radiologiques à court et à moyen termes. Un plus ample recul nous renseignera d’avantage sur le potentiel arthrogène de cette chirurgie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.197
Séance du jeudi 15 novembre après-midi Hanche 271
Le positionnement anatomique de la cupule acétabulaire diminue le risque de luxation d’une prothèse totale de hanche
Sorin Blendea ∗ , Philippe Merloz , Jocelyne Troccaz Clinique Saint-Léonard, 18, rue de Bellinière, 49800 Trélazé, France ∗ Auteur correspondant.
Introduction.— L’instabilité prothétique de la hanche est associée à une morbidité et un coût élevé. Elle représente la première cause