Résultats des mesures de couverture vaccinale en 2e secondaire en Fédération Wallonie Bruxelles (FWB)

Résultats des mesures de couverture vaccinale en 2e secondaire en Fédération Wallonie Bruxelles (FWB)

S234 Congrès International ADELF-SFSP / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S206–S264 émises par le groupe entraînent des actions ...

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S234

Congrès International ADELF-SFSP / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S206–S264

émises par le groupe entraînent des actions de communication de proximité dans les quartiers concernés qui mobilisent l’ensemble des acteurs en première ligne dans la vaccination, afin d’améliorer la couverture vaccinale de la rougeole chez l’enfant et les jeunes adultes. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.099 C2-6

Résultats des mesures de couverture vaccinale en 2e secondaire en Fédération Wallonie Bruxelles (FWB) A. Vermeeren a , B. Swennen b , M.-C. Mieremans c , F. Goffin a a Centre de santé, université catholique de Louvain, Belgique b École de santé publique de l’université libre de Bruxelles, Belgique c École de santé publique de l’université de Liège, Belgique En Fédération Wallonie Bruxelles, des enquêtes de couverture vaccinale sont réalisées régulièrement auprès de deux types de population : nourrissons et populations scolaires. Provac, association inter-universitaire responsable du pilotage du programme de vaccination en FWB, organise les enquêtes en milieu scolaire depuis 1996. Celles-ci sont réalisées au départ à partir des informations présentes dans les dossiers médicaux des structures préventives de médecine scolaire (dites de promotion de la santé à l’école ou PSE) sur la base des informations transmises par les parents (anamnèse médicale ou copies des documents vaccinaux comme le carnet de l’enfant ou la carte de vaccination). Les couvertures vaccinales sont mesurées par type d’enseignement quand indiqué, par province et à Bruxelles. Les objectifs de ces études sont multiples : établir les couvertures vaccinales ; vérifier l’évolution de la vaccination contre la rougeole (objectif d’élimination de cette maladie par l’OMS pour 2015) ; quantifier le rôle de chaque type de vaccinateurs ; transmettre des données chiffrées aux décideurs politiques de la FWB ; recueillir des informations utiles à l’amélioration des pratiques vaccinales en PSE. La mesure s’effectue au départ d’un échantillon de classes tirées au sort proportionnellement à la taille de la population scolaire qui est connue dans les différentes provinces et à Bruxelles. Il s’agit donc d’un échantillon stratifié aléatoire simple. Durant l’année scolaire 2012–2013, la couverture vaccinale sera mesurée en juin prochain auprès des élèves de 2e secondaire (enfants entre 13 et 14 ans). La présentation portera sur les résultats de cette enquête pour les vaccins suivants : rougeole-rubéole-oreillons, hépatite B (HBV) et papillomavirus (HPV). Une attention particulière sera portée sur la première couverture HPV. En effet, cette vaccination a été généralisée en PSE depuis le début de cette année scolaire suite aux recommandations scientifiques et à la gratuité du vaccin. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.100 C3-1

Empowerment, comportement alimentaire et économie solidaire : une recherche interventionnelle M. Duboys de Labarre Centre Émile-Durkheim, UMR 5116, université Bordeaux-Segalen, Bordeaux, France Cette recherche interventionnelle vise plusieurs thèmes : la santé et la nutrition, la solidarité et l’aide alimentaire, l’agriculture et le développement rural. Elle implique la collaboration de multiples partenaires : le secteur de l’économie sociale et solidaire, le secteur universitaire (des équipes de science sociale : UMR 5116, UMI 3189, EA 4247, UMR 7206, UMR 5185, et d’épidémiologie nutritionnelle : UMR NORT1260) et des acteurs institutionnels (Ministères de la santé et de l’agriculture, collectivités territoriales et services déconcentrés de l’état des territoires d’expérimentation). L’intervention que nous évaluons est doublement originale. Elle vise d’une part, au travers d’un mode d’approvisionnement innovant, à créer du lien entre le public des épiceries solidaires et des producteurs locaux susceptibles de revalori-

ser la relation à l’alimentation des personnes défavorisées, d’autre part, au travers d’ateliers autour de l’alimentation à redonner sens et plaisir à cette activité. L’originalité de ce programme est d’évaluer le lien qui existe entre le développement de système durable de production et de distribution de l’alimentation (développement d’une production relocalisée et en circuit court) et une amélioration des comportements nutritionnels de la population. Il a pour ambition d’évaluer l’impact de ce lien tant sur la réduction des inégalités de santé, que sur la question du développement local. Par ailleurs, la philosophie à l’œuvre dans ce programme repose sur la notion d’empowerment. Empowerment des bénéficiaires de l’aide alimentaire qui retrouvent une maîtrise de leur alimentation et un rôle de citoyen (solidarité avec les producteurs). Empowerment des producteurs agricoles pour qui ce programme participe d’un processus de résilience économique et de la mise en avant du lien social créé par leur travail. Empowerment politique enfin, pour les partenaires de la société civile qui portent ce projet et qui le relaient au sein des instances politiques et institutionnelles tant au niveau local, national qu’européen. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.102 C3-2

Recherche interventionnelle : prévention primaire du diabète de type 2 dans les quartiers vulnérables, Île de la Réunion A. Fianu , L. Bourse , N. Naty , F. Favier CIC-EC de la Réunion, France Introduction.– Les départements d’Outre-mer montrent des prévalences du diabète de type 2 (DT2) plus élevées qu’en France métropolitaine. Ce constat serait d’autant plus vrai dans les quartiers vulnérables ultra-marins, présentant une population encore davantage exposée au diabète, a priori moins consciente du risque et peu informée. Ainsi, dans ce cadre d’expérimentation (contexte environnemental défavorisé, faible propension à la prévention), la modification des comportements individuels à l’échelle communautaire (le quartier) resterait la meilleure stratégie d’action pour améliorer la santé de la population locale. Méthodes.– Afin de conforter cette hypothèse, nous proposons d’étudier l’effet à long terme d’une intervention communautaire (REDIA-prev1) sur le mode de vie (alimentation équilibrée, activité physique modérée régulière, expression des participants) pour prévenir le DT2 par la perte de poids, chez de jeunes adultes réunionnais (18–40 ans) dépistés à risque de DT2. Cette intervention, menée pendant un an à l’échelle d’un quartier, ciblait 218 personnes à risque, comparées à 227 témoins. Le suivi individuel à long terme a été effectué sept ans après la fin de l’essai. Résultats.– Sur la période inclusion-suivi, après ajustement, l’association entre quartier Intervention (versus Témoin) et perte de poids, puis tour de taille diminué, allait dans le sens attendu, respectivement : RR = 1,60 [0,96–2,65] p = 0,0698 ; RR = 1,92 [1,32–2,79] p = 0,0006. En post-intervention, comparativement à l’appartenance au quartier Témoin (situation de référence), l’adoption de comportements protecteurs incidents (combinant alimentation et activité physique sportive) était associée, respectivement : à une perte de poids = 5 % (RR = 3,50 [1,38–8,89] p = 0,008) ; à une diminution du tour de taille (RR = 2,28 [1,29–4,05] p = 0,005). Conclusion.– Cette recherche-action en population défavorisée, permet : 1/d’évaluer les changements du mode de vie favorables à la réduction des risques ; 2/de documenter la persistance des comportements de prévention audelà du temps d’intervention. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.103 C3-3

Les contrats locaux de santé en Île-de-France, un outil de lutte contre les inégalités de santé S. Schapman-Ségalié , P. Lombrail Laboratoire de pédagogie de la santé, université Paris-13, Bobigny, France