Risques e´mergents ; communications diverses L’entreprise accompagne les ope´rateurs a` changer leur comportement pour lever les plaques. En effet, les ope´rateurs doivent mettre en œuvre quatre comportements vitaux : – e´valuer l’e´tat de la plaque et le type de plaque ; – nettoyer la plaque ; – faire vibrer la plaque ; – utiliser l’outil adapte´ en fonction de la plaque. La normalisation des plaques et la prise en compte des troubles musculo-squelettiques par les fabricants permettraient de supprimer les risques dans les activite´s d’assainissement.
et de transmission de ces maladies qui peuvent devenir un risque zoonotique e´mergent auquel pourraient se trouver expose´s de nombreux travailleurs.
doi: 10.1016/j.admp.2012.03.670
b
doi: 10.1016/j.admp.2012.03.671
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Roˆle du me´decin de travail dans la pre´vention des risques professionnels dans le secteur de BTP A. Bejaouia,*, K. Dhahrib, A. Amric, A. Mhamdid, R. Gharbid a
T9-P300
A` propos d’un cas de tuberculose pulmonaire a` Mycobacterium microti chez un ouvrier de pisciculture C. Garcon*, O. Ramousse, J.-P. Ruols MSA Auvergne, Clermont-Ferrand, France * Auteur
correspondant.
Objectifs.– La tuberculose humaine est une pathologie bien connue dans sa forme pulmonaire. Son mode de transmission est interhumain ou zoonotique. Dans ce dernier cas, la mycobacte´rie la plus fre´quente est Mycobacterium bovis, ve´hicule´e par les bovins. La tuberculose pulmonaire humaine a` Mycobacterium microti (Mm) est une maladie tre`s rare (27 cas de´crits dans la litte´rature mondiale), et de reconnaissance humaine re´cente (1998). Les premie`res infections animales a` Mm ont e´te´ de´crites en 1937 chez les petits rongeurs sauvages sous forme de tuberculoses visce´rales de localisations multiples, avec une pre´valence importante de 20 % dans plusieurs e´tudes britanniques. Les premiers cas humains ont e´te´ de´crits en 1998 graˆce aux progre`s de la biologie mole´culaire. Les techniques d’amplification ge´nique par PCR permettent maintenant d’identifier formellement le germe en cause bien avant les cultures bacte´riologiques qui se positivent avec un de´lai moyen de 50 jours. Cette vitesse de croissance en culture tre`s lente explique le large sousdiagnostic des infections a` Mm. Me´thode.– Nous rapportons un cas de tuberculose pulmonaire a` Mm chez un ouvrier de pisciculture aˆge´ de 45 ans. La forme clinique est classique, les images pulmonaires caverneuses caracte´ristiques, et l’e´volution favorable apre`s neuf mois de traitement antituberculeux. L’activite´ de cet ouvrier consiste notamment a` nourrir les poissons a` l’aide de granule´s jete´s dans les bassins. Les granule´s sont stocke´s dans des sacs entrepose´s dans un local ve´tuste, et sont pre´leve´s directement par manutention. L’e´tude environnementale professionnelle a permis d’identifier la pre´sence de rongeurs (attire´s par la nourriture) dans ce local imparfaitement clos, et donc d’identifier l’exposition professionnelle au risque zoonotique. L’enqueˆte environnementale personnelle au domicile du salarie´ a e´limine´ toute exposition aux petits rongeurs, et l’interrogatoire tout contact contaminant ante´rieur. Re´sultats.– L’origine professionnelle de la pathologie est fortement suspecte´e. Il n’existe aucun tableau de maladie professionnelle concernant la tuberculose pulmonaire a` Mm. Le lien de causalite´ a e´te´ reconnu par le CRRMP, et le salarie´ be´ne´ficie d’une prise en charge en maladie professionnelle. Conclusion.– Graˆce au diagnostic ADN par PCR, la pre´valence des infections humaines a` Mm, dont les rongeurs sont le principal re´servoir, risque d’augmenter dans les anne´es a` venir. Il serait donc utile de s’inte´resser a` la pre´valence de ces infections chez les rongeurs sauvages, de fac¸on a` mieux connaıˆtre les modes de contamination
DR-MTST, Manouba, Tunisie GMT Manouba, Manouba, Tunisie c MDN, Tunis, Tunisie d FMT, universite´ Tunis El Manar, Tunis, Tunisie * Auteur
correspondant.
Introduction.– Malgre´ la mise en application de la re´glementation approprie´e, des manquements en matie`re de gestion du risque professionnel demeurent bien souvent observe´s sur les chantiers du baˆtiment rendant par conse´quent ce secteur d’activite´ assez pourvoyeur d’accidents de travail et de maladies professionnelles. But du travail.– Notre e´tude a pour objectifs : – d’identifier les risques professionnels encourus par les travailleurs ; – d’appre´cier les difficulte´s inhe´rentes a` leur gestion ; – d’e´valuer les mesures de pre´vention mises en place sur les lieux de travail. Me´thodes.– Il s’agit d’une e´tude re´trospective descriptive qui a inte´resse´ un chantier du baˆtiment de la re´gion de la Manouba (Tunisie) employant 360 salarie´s. Le recueil des donne´es relatives a` la sante´ au travail a e´te´ re´alise´ a` partir des dossiers me´dicaux des salarie´s et selon une fiche pre´ e´tablie. Il a e´te´ proce´de´ par un tirage au hasard de 32 salarie´s afin de pouvoir estimer les proble`mes lie´s a` la sous de´claration des accidents de travail. Les donne´es relatives aux mesures de se´curite´ professionnelle ont e´te´ exploite´es a` partir des observations e´tablies lors des visites rentrant dans le cadre de l’activite´ tiers-temps mene´e par le me´decin du travail. Re´sultats.– Notre population d’e´tude, exclusivement masculine, avait un aˆge moyen de 40,99 9,52 ans. La majorite´ des salarie´s sont des ouvriers non qualifie´s (54,4 %), des boiseurs (11,6 %), des mac¸ons (11,6 %), des ferrailleurs (7,9 %), des chefs d’e´quipes (5,6 %), des conducteurs d’engins (4,7 %) et des agents de se´curite´ (0,8 %). L’anciennete´ moyenne dans la profession e´tait de 3,96 5,77 ans. Sept salarie´s ont eu un accident de travail (19 %o) dont un a e´te´ mortel. Le sie`ge des le´sions a inte´resse´ surtout le dos (32,5 %) suivi par les mains et la teˆte respectivement dans 25 % des cas. L’e´chantillon tire´ au hasard rapporte 26 accidents de travail non de´clare´s (81,2 %). Les causes de non-de´claration sont la banalisation de l’accident (30,8 %), le refus de de´claration par l’employeur (30,8 %), la crainte de perdre l’emploi (23 %) et l’ignorance des proce´dures de de´claration (15,4 %). Le volet se´curite´ professionnelle a releve´, dans l’ensemble, un respect des consignes dicte´es par la re´glementation en vigueur. Ne´anmoins, des de´faillances ont e´te´ note´es dans l’hygie`ne ge´ne´rale du chantier. Conclusion.– La gestion du risque professionnel dans les chantiers du baˆtiment doit faire l’objet d’une attention toute particulie`re notamment dans le respect des proce´dures relatives a` la de´claration des accidents de travail et des maladies professionnelles. Cela ne´cessite la contribution de l’ensemble des intervenants en sante´ et se´curite´ au travail. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.672
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